DistorsionDans l'univers de fiction de Star Trek, la distorsion est une déformation de l'espace qui modifie les lois de la physique pour permettre à un vaisseau d'atteindre une vitesse supraluminique. Il est ainsi opposé à la vitesse d'impulsion, caractérisant toute vitesse inférieure à celle de la lumière.
Sommaire
* 1 Théorie
* 2 Moteurs
* 3 Les risques d'une vitesse supraluminique
* 4 Tableau synoptique des vitesses de distorsion
Théorie
Le moteur à distorsion travaille de la manière suivante : il déforme la texture de l'espace pour propulser le vaisseau. Dit simplement, le moteur distord l'espace, à la fois à l'avant et à l'arrière du vaisseau, lui permettant de voyager plus rapidement que la vitesse de la lumière. Spécifiquement, l'espace est contracté en avant du vaisseau et allongé derrière lui. Le vaisseau lui-même repose dans une bulle de distorsion entre les deux distorsions de l'espace ; la bulle contient ce que l'on appelle le subespace. Cet espace distordu, et la région qui la compose, fait accélérer le corps jusqu'à une "vitesse de distorsion" et le vaisseau "surfe" alors sur la vague de l'espace-temps créée par cette distorsion.
Les voyages à des vélocités excédant la vitesse de la lumière sont possibles de cette manière parce que le vaisseau est, strictement parlant, stationnaire (immobile dans l'espace qui se trouve dans la bulle de distorsion) pendant que l'espace lui-même se déplace. Puisque l'espace lui-même se déplace et que le vaisseau n'est pas en train d'accélérer, il n'éprouve aucune dilatation temporelle, permettant le déroulement du temps à l'intérieur du vaisseau et de rester le même que celui qui se trouve à l'extérieur de la bulle de distorsion.
La vitesse de distorsion est une valeur asymptote, en théorie limitée à un facteur 10 : à une telle vitesse, le corps dans la distorsion occupe tous les points de l'univers simultanément, ce qui théoriquement est impossible. Cette vitesse est toutefois atteinte par Tom Paris, dans Star Trek : Voyager, saison 2, épisode 15 (« Le Seuil », Threshold) :
Capitaine Kathryn Janeway : « Vous rappelez-vous ce qui s'est passé ? »
Tom Paris : « Oh oui. Je regardais... Je regardais l'indicateur de vitesse qui disait distorsion 10. Et je me suis soudain rendu compte que je pouvais me voir. Je voyais l'extérieur de la navette, le Voyager, l'intérieur du Voyager. L'intérieur de cette pièce. Pendant un moment, j'étais partout à la fois. Littéralement partout, capitaine. Avec les Kazons, à la maison, avec les Klingons. Tout était là. Je ne sais pas comment l'expliquer. C'était comme... Non, rien ne peut décrire ce que c'était. »
Suite à cette expérience, Tom Paris subit un processus accéleré d'évolution biologique. Notons toutefois que cet épisode est considéré par certains comme le plus mauvais des épisodes Star Trek et que Brannon Braga, son auteur, le considère comme un gros navet fumant. Autrement dit, tous les évènements de Threshold sont considérés non-officiellement non-canoniques par les fans et par son auteur Référence VO.
Elle a été atteinte également par l'Enterprise, dans Star Trek: The Next Generation, saison 1, épisode 6 (Where No One Has Gone Before), lors d'essais durant lesquels un Voyageur propulse par accident le vaisseau hors de la Voie Lactée, puis dans un espace inconnu où la matière et la pensée tendent à se confondre.
MoteursCe sont les nacelles de distorsion du vaisseau qui créent la bulle de distorsion qui enveloppe le vaisseau. Les vaisseaux ont habituellement deux nacelles et elles doivent être toutes les deux fonctionnelles pour être utiles. Il peut être dangereux pour des être vivants d'être trop près d'une nacelle fonctionnelle, c'est pourquoi elles sont normalement installées sur des pylônes.
Le moteur de distorsion fonctionne grâce à un réacteur mélangeant de l'antimatière et de la matière, du deuterium, par le biais d'hydrogène. Le mélange produit une quantité fulgurante d'énergie qui sert à la propulsion supraluminique. Afin de maitriser cette puissance, on utilise dans le réacteur des cristaux de dilithium qui servent à contrôler la réaction et à générer un champ subspatial stable, c'est-à-dire que l'on puisse utiliser sans détruire le corps en distorsion.
Notons que le vaisseau évite les collisions avec les corps extérieurs (poussière, météorites...) à l'aide de déflecteurs de navigation (Navigational Deflector), dont le principal est placé à l'avant du vaisseau, sous la soucoupe.
Les risques d'une vitesse supraluminique
En 2370, Starfleet a découvert que voyager à de hautes vitesses de distorsion avait, à la longue, des effets négatifs sur la structure de l'espace-temps. Des limites de vitesse distorsion furent alors instaurées pour prévenir ces dommages. Dans les années qui suivirent, les progrès technologiques dans le domaine de la propulsion par distorsion permirent de développer des systèmes de propulsion qui ne causent pas de tels problèmes, notamment en retravaillant la géométrie des bulles de distorsion, ce qui a donné des vaisseaux aux soucoupes plus effilées comme celles du Voyager ou de l'Enterprise E.
Tableau synoptique des vitesses de distorsion
Vitesse/Nombre de fois la vitesse de la lumière/Durée de traversée du système solaire
Distorsion 1 1x 11h
Distorsion 2 10x 1h
Distorsion 3 39x 17min
Distorsion 4 102x 7min
Distorsion 5 214x 3min
Distorsion 6 392x 2min
Distorsion 7 656x 1min
Distorsion 8 1024x 39s
Distorsion 9 1516x 29s
Distorsion 9.6 1909x 21s
Distorsion 9.99 7912x 5s
Distorsion 10 INFINI -
HolodeckDans l'univers de fiction de Star Trek, un holodeck (s'il est situé dans un vaisseau) ou holosuite (sur une station spatiale ou une planète) est une salle qui recrée des environnements virtuels pour l'entraînement ou le divertissement. On le retrouve généralement dans les vaisseaux de Starfleet du XXIVe siècle ainsi que dans les stations spatiales. Ils se subdivisent en deux selon leur taille : les holodecks proprement dits, et les "Personal holodecks" qui sont conçus pour n'accueillir qu'une seule personne physique simultanément.
Sommaire
* 1 Fonctionnement
* 2 Utilisation
Fonctionnement
Le holodeck utilise principalement deux processus subsidiaires afin d'exécuter une simulation.
* Le Sous-système d'Imagerie Holographique, qui génère les paysages et les objets. Il est couplé à des projecteurs holographiques, aussi utilisés pour générer le Hologramme Médical d'Urgence (ou HMU), qui permettent de générer de la profondeur pour plus de réalisme. Ces derniers génèrent aussi des champs de force.
* Le Sous-système de Conversion d'Energie, technologie issue du réplicateur, génère de la matière, qui, couplée aux champs de force, rend la projection réaliste au toucher. Ainsi, cette dernière peut interagir avec les personnes utilisant la simulation, mais aussi avec tout corps faisant partie de ladite simulation.
Dans une simulation, c'est le programme qui se déplace selon les mouvements de la personne, et non la personne qui se déplace réellement. Ainsi, il est possible de créer des salles de holodeck de taille très petite, puisque la personne dans la simulation reste immobile.
Utilisation
La simulation est programmée à partir d'un panneau de commandes situé à l'entrée du holodeck. L'utilisateur doit indiquer à l'ordinateur quel programme il désire exécuter et ce à partir d'une liste de simulations disponibles. Bien sûr, une simulation est programmable.
PhaseurDans l'univers de fiction de Star Trek, un phaseur est une arme à faisceau d' énergie dirigée.
Développée à la fin du XXIIe siècle, cette arme connaîtra alors un développement accru. Son apparition amènera la disparition des armes à projectiles utilisées sur Terre.
SynthétiseurDans l'univers de fiction de Star Trek, les réplicateurs et les synthétiseurs de nourriture sont des convertisseurs énergie/matière capable de matérialiser n'importe quel objet dont la structure a été pré-enregistrée dans leur base de donnée, dérivés de la technologie de la téléportation.
Les synthétiseurs de nourriture sont aussi capable de dématérialiser un objet et de le stocker dans une mémoire tampon.
Malgré leur degré de sophistication, les synthétiseurs de nourriture sont incapable de reproduire toutes les petites nuances aléatoires qui caractérisent les produits naturels, et ceux-ci conservent une grande valeur.
Les réplicateurs dit « industriels » sont des réplicateurs de grandes capacités. Un réplicateur peut être reconfiguré pour faire office de plate-forme de téléportation.
TéléporteurLe téléporteur est probablement le gadget technologique le plus emblématique de l'univers de fiction de Star Trek, en effet, c'est la seule série à avoir fait de la téléportation un moyen de transport courant.
En théorie, le téléporteur scanne un objet et enregistre sa structure dans une « mémoire tampon », le désassemble en particules élémentaires, fait transiter ces particules le long d'un rayon d'énergie jusqu'à un endroit défini et les y rematérialise selon le schéma enregistré dans sa mémoire tampon. Les téléporteurs ont une portée limitée, et ne peuvent passer au travers d'un bouclier, même lorsque l'on en possède la fréquence.
Une téléportation s'effectue normalement depuis une plate-forme de téléportation vers une position donnée, ou depuis une position donnée vers une plate-forme de téléportation. Une téléportation site-à-site s'effectue depuis une position jusqu'à une autre position sans rematérialisation intermédiaire sur une plate-forme de téléportation. Cette manœuvre est coûteuse en énergie et n'est donc utilisée qu'en de rares occasions.
Il est intéressant de noter que cette technologie, qui est devenue l'emblème de la série, ne doit son existence qu'à une question de budget : la série n'avait pas les moyens de financer l'effet spécial consistant à faire atterrir puis redécoller une navette à chaque épisode. L'idée du téléporteur qui, du point de vue des effets spéciaux, n'est qu'un simple collage, est donc née.
Mais comme souvent dans Star Trek, quand une bonne idée est lancée, elle est largement exploitée. Ainsi, ce qui n'était au début qu'un simple raccourci budgétaire est rapidement devenu le centre de plusieurs épisodes : accidents de téléporteurs qui dédoublent un personnage, ou qui l'envoient dans un univers parallèle, etc.
Torpille à photonsDans l'univers de fiction de Star Trek, la torpille à photons est un projectile auto-propulsé contenant une petite quantité de matière et d'anti-matière maintenues séparées par un champ magnétique. Au moment de l'impact, le champ se brise, matière et anti-matière entre en contact, provoquant une importante libération d'énergie.
En théorie, les torpilles à photons peuvent être propulsées à des vitesses supraluminiques et donc utilisée contre un vaisseau voyageant en distorsion.
Tricordeur
Dans l'univers de fiction de Star Trek, le tricordeur (parfois également appelé tri-enregistreur) est un petit outil tenant dans la main et capable de remplir trois fonctions de base : détecter, enregistrer et analyser.
Mais au fil des épisodes, ses utilisations se sont diversifiées : un tricordeur est capable, entre autres, de se connecter à un système informatique et de servir d'interface ou encore d'émettre un champ de particules.
Il existe une version du tricordeur spécialisée pour l'usage médical. Outre un logiciel de diagnostic automatisé, il dispose d'un détecteur mobile permettant une plus grande flexibilité d'usage.
Tube de JefferiesLes tubes de Jefferies (Jefferies' tubes en anglais) sont des conduits techniques qui parcourent l'intérieur des bases et vaisseaux de la Fédération dans la série Star Trek.
Ils permettent un accès de maintenance aux différentes sections des vaisseaux dédiées à l'entretien de machineries, un peu comme les conduits d'aération dans les immeubles. Ils peuvent aussi être utilisés en cas d'urgence, pour se déplacer dans le vaisseau si les autres accès sont condamnés.
Ces tubes parcourent les vaisseaux dans toutes les directions et permettent à un homme de s'y glisser, sans pour autant s'y tenir debout.
Ce terme vient du nom de Matt Jefferies, directeur artistique et designer de production sur Star Trek.
sources : wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jargon_de_Star_TrekTrekkieUn trekkie est un fan de la série Star Trek. Ce mot a été utilisé dans les années 60 par Gene Roddenberry lui-même, et se trouve dans le Oxford English Dictionary.
Parfois "trekkie" est remplacé par "trekker" qui a une connotation moins péjorative. "Trekkie" peut évoquer l'obsession, alors que "trekker" signifierait simplement un "amateur" de l'univers de Star Trek.
Leonard Nimoy tenta de mettre un terme au débat animé qui opposait les uns et les autres. Lors du show télévisé "Star Trek: 25th Anniversary Special" en 1991, il statua que "trekker" était le bon mot à utiliser.
Mais en 1997, Gene Roddenberry insista: "No, it's trekkies. I should know, I invented the thing." (Non, c'est "trekkie". Je devrais le savoir, c'est moi qui l'ai inventé).