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 STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]

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Chrysalid
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 24 Mai 2020, 09:44

Petites tribulations
Sous-lieutenant Shraqvith – maîtrisé par Chrysalid (23-mai-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le vendredi 10 juillet 2167, secteur Orion

Suite à l'exploration des enseignes Campbell et Lord, qui avaient ramené à bord de l'Equinox une navette klingonne de classe DujHod, c'est le sous-lieutenant Ishrath Shraqvith, de la division scientifique, qui fut chargé de l'affaire. Celui-ci prit alors connaissance des différents éléments : dans la baie de lancement, le vaisseau klingon de classe DujHod ne lui apporta guère de réponses, si ce n'est ses coordonnées de départ : il avait commencé son voyage en plein territoire klingon, une zone encore très méconnue. Or, s'il avait traversé le secteur Kassae en distorsion, il ne semblait pas avoir de coordonnées de destination. En outre, le manifeste du navire évoquait Aleph III comme destination future... Or, chose étrange, le système Aleph se trouvait près des frontières de l'Empire Klingon, soit loin derrière la navette ! Selon toute probabilité, son occupant voulait s'échapper. Mais s'échapper de quoi ?

À l'infirmerie, le docteur Astor Greenwood lui parla de l'inconnu. Humanoïde à la peau rouge et aux excroissances osseuses sur le visage, il appartenait à la rade ces Drotils, un peuple pratiquement inconnu de la fédération dont il n'avait trouvé que quelques mentions dans les archives des secteurs orions et klingons. Hélas, celui-ci était inconscient suite à une longue période de malnutrition et il était difficile de savoir quand il reviendrait à lui. D'après le docteur Greenwood, il avait sans doute été privé de nourriture depuis plusieurs semaines, mais il désigna aussi des blessures nombreuses qu'il avait subi tout au long de sa vie, certaines cicatrices remontant à plusieurs années en arrière.
Avant qu'Ishrath ne le quitte, le docteur lui montra aussi ce qu'ils avaient trouvé à bord de la navette : des petites boules de poils ronronnantes qu'il avait entassées dans une cage. Manifestement, ces créatures n'avaient pas leur place dans le règne animal, si ce n'était celui de proie. Elles n'avaient ni griffes ni crocs, ni aucun système de défense si ce n'est ce petit ronronnement aigu qui semblait apaiser les mœurs. Ils étaient totalement inoffensif, aussi le docteur en offrit-il un à l'andorien qui, dès lors, le conserva sur son épaule tant le ronronnement lui paraissait agréable. Très vite, il le baptisa "Furby" en référence à des créatures de la fin du XXe siècle terrien.

Durant l'après-midi, il travailla à son laboratoire du pont C, mais ses découvertes ne lui apportèrent guère de réponses. Par contre, son nouvel animal de compagnie était devenu... deux animaux de compagnie. Il baptisa le second "Gizmo", encore une référence à la fin du XXe siècle terrien.
En fin de journée, Ishrath alla faire son rapport au capitaine Jeager, puis il retourna à l'infirmerie où, à sa grande surprise, il constata que les créatures poilues étaient au moins deux fois plus nombreuses qu'au matin. Le docteur lui avoua qu'au cours de ses recherches, il avait constaté que ces êtres naissaient pleins ! En effet, il suffisait de les nourrir pour qu'ils donnent naissance à de nouveaux petits. Fasciné, l'andorien retourna à sa cabine et enferma ses petites créatures entre deux caisses.

Le lendemain samedi, il fut réveillé assez tôt par un ronronnement aigu près de son oreille, et fit alors deux découvertes : non seulement ces êtres adhéraient aux paroies, mais en plus, ils étaient à présent 5. Aussitôt, il appela Claudius Lord qui se rendit à sa cabine pour constater la vitesse à laquelle ils s'étaient répandus. Tous deux arrivèrent alors à l'infirmerie où la cage débordait littéralement. Les 6 êtres d'origine étaient à présent plus d'une quarantaine. Peu à peu, les officiers commencèrent à comprendre que ces créatures avaient bel et bien un mode de défense : leur vitesse de reproduction… Dès ce moment, Lord commença à travailler sur un système de contraception, mais bien qu'il y passa la journée, il ne progressa que peu…
En parallèle, les examens du docteur Greenwood mirent en évidence une particularité biologique chez le Drotil : celui-ci était stérile, soit tout l'inverse de ces petites créatures…
Durant la journée, le vaisseau ralentit quelques instants, puis il reprit sa distorsion peu après. Ishrath ne put s'empêcher de pirater les systèmes du vaisseau pour essayer de savoir ce qui venait de se passer, et il découvrit qu'ils venaient de prendre un passager par téléportation, un certain Doram.

Dimanche, l'infirmerie était entièrement envahie. La quarantaine de créatures de la veille étaient devenue plus d'une centaine, voire le double. Il fut très vite décidé que ces créatures étaient plus nuisibles qu'elles en avaient l'air, et tous s'organisèrent toute la journée durant pour vider un hangar tout proche de l'infirmerie (ce n'est pas ce qui manquait) afin de les confiner dans une zone du vaisseau. Fort heureusement, ils n'avaient pas eu le temps de se répandre alentours. C'est à contre-coeur qu'Ishrath se débarassa de son "Furby" auquel il s'était attaché…

Bien entendu, le capitaine accepta de mettre le cap sur la première planète de classe M inoccupée qu'ils trouveraient sur leur chemin afin de se débarasser de ces êtres.

Le lendemain lundi, c'est Ishrath qui, le premier, remarqua que les petits ronronnements des créatures commençaient à être entendus ailleurs qu'au pont E : en effet, il en remarqua dans son laboratoire ! Aussitôt, il recalibra les détecteurs internes du vaisseau, et remarqua que les créatures avaient commencé à se répandre autour de leur hangar : ils avaient trouvé des accès vers les entre-ponts autour du pont E, et lentement se perdaient dans les entrailles du vaisseau. Très vite, il donna l'alerte et des membres de l'équipe de sécurité furent envoyés pour les récupérer.
Toute la journée durant, il fallut compter sur une coopération entre les différents intervenants, agents sur le terrain et Ishrath derrière les écrans pour les diriger, afin de mettre la main sur le moindre animal perdu. Peu à peu, ils furent stockés dans des caisses et amenés en salle de téléportation. Là, ils furent libérés sur une planète vierge où ils pourraient prospérer ainsi toute leur vie sans gêner personne.

Ainsi débarassés de cette nuisance, ils reprirent leur cap vers le système Aleph.

Alors que tous retournaient à leurs postes, Ishrath réalisa que cette histoire faisait écho, au fond de lui, à un vieux film qu'il pourrait diffuser lors du prochain mardi-cinéma…
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Chrysalid
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 31 Mai 2020, 09:28

ATTENTION SPOILERS - Ce scénario est tiré du livre LE DERNIER VOYAGE (recueil de missions, volume 1), actuellement disponible sur le marché.
Si vous souhaitez y participer en tant que joueur, je vous conseille de ne pas lire ce qui suit... Maintenant, si vous êtes MJ, alors ça peut vous aider à mieux comprendre l'histoire.



Les forêts de la nuit
Sous-lieutenants Shraqvith, Salyk et Jenkins – maîtrisé par Chrysalid (30-mai-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le mercredi 4 août 2167, secteur Kassae

Cela faisait plusieurs semaines que l'Equinox avait entamé son voyage vers le système Aleph où les officiers du vaisseau espéraient trouver des réponses concernant la navette klingon et son drotil inconscient. Depuis lors, chacun avait trouvé refuge dans une routine anesthésiante faite de repas, de repos, et de travaux d'entretiens primaires. Il n'y avait guère que les mardi-cinéma d'Ishrath qui proposaient une petite récréation dans ce train-train difficile à contrer, mais que la plupart des membres d'équipage essayaient généralement d'éviter, tant l'exhubérance de l'andorien et son intérêt pour le XXe siècle terrien étaient envahissants.

Cela dura jusqu'au mercredi 4 août, lorsque les détecteurs longue portée signalèrent la présence d'une étoile à neutron à peu de distance du trajet emprunté par l'Equinox. Bien entendu, le capitaine Jeager ordonna de se rendre aux coordonnées du phénomène pour y effectuer quelques études, et la nouvelle fut accueillie avec un grand soulagement de la part de l'équipage. Enfin il se passait quelque chose !

Peu après, ils arrivaient en vue d'un système encore non cartographié dans les bases de Starfleet, au cœur duquel une étoile à neutron d'à peine 10 km de diamètre, en plein effondrement, émettait une onde de choc gazeuse détectable depuis des distances considérables. Le formidable champ gravitationnel de l'astre équivalait au double de celui du soleil terrien, et il fut vite établi que l'Equinox devrait rester hors de sa portée s'il souhaitait éviter de mettre son intégrité physique en péril.
Le sous-lieutenant vulcain Salyk arriva sur la passerelle pour étudier les effets des radiations sur l'équipage.
Rapidement, le scientifique Ishrath repéra sur ses détecteurs la présence d'une énorme structure métallique ne correspondant à aucune signature connue dérivait à proximité de l'astre. Vaisseau ou station, personne ne répondait aux appels de l'Equinox. Et pourtant, les détecteurs repéraient de nombreuses biosignatures à son bord…

Le capitaine évoqua la nécessité d'y envoyer une équipe d'exploration, mais avant qu'il ait pu désigner les membres de celle-ci, Ishrath et Salyk avaient déjà tout planifié sous les yeux éberlués de celui-ci ; c'est à peine s'il put suggérer le pilote Jenkins pour les mener à bon port (les radiations empêchant toute téléportation).

Un peu plus tard, ils virent la fameuse station, qui avait vaguement l'aspect d'une toupie de 2 km de diamètre. Elle tournait lentement sur elle-même et était couverte de symboles inconnus. La voix de Jeager dans le communicateur de bord crachotta quelques mots entrecoupés par les grésillements – ils comprirent seulement qu'il y était question de la première directive.

Un peu plus tard, ils arrivèrent à bord du bâtiment étranger et amarrèrent la navette sans problème. Par contre, ils firent preuve d'imprudence en ouvrant le sas sans s'équiper en conséquence ; fort heureusement, la station contenait une atmosphère oxygène-azote respirable. Néanmoins, en s'engageant dans le long couloir sombre qui leur faisait face, ils remarquèrent d'étranges fragrances florales et végétales, et décidèrent très vite de s'équiper de masques à oxygène dans le doute.
Après une marche de plusieurs centaines de mètres dans cette station à priori déserte, ils arrivèrent à une grande porte qui donnait vers le centre de la station : celle-ci donnait sur une vaste forêt, plongée dans une obscurité quasi-totale ! En effet, c'est une épaisse jungle à la canopée fournie et aux colorations étranges qui les y attendait. Lentement, ils s'y engagèrent, prudents. Très vite, Salyk comprit que les biosignatures repérées un peu plus tôt correspondaient à ces végétaux, mais il parvint à isoler d'autres signatures un peu plus loin.

Leur première rencontre fut des plus déconcertantes : Jenkins se fit littéralement avaler par une énorme plante carnivore, et ne dut sa survie qu'aux réflexes de ses compagnons. Il suffit de quelques tirs de pistolets de phase pour détruire la plante et récupérer le le pilote dénobulien recouvert d'enzymes digestifs… Bien entendu, ils firent attention où ils posèrent les pieds par la suite, ce qui leur permit d'éviter d'autres rencontres de ce genre.
Plus loin, un petit bruit mécanique les attira vers une clairière où ils tombèrent avec surprise sur un groupe de tribules ! Le dénublien et l'andorien ne purent s'empêcher d'en adopter un chacun, surtout lorsque le vulcain remarqua que ceux-ci étaient totalement stériles. Une trappe s'ouvrit dans le sol, dévoilant un mécanisme qui apporta un nouveau groupe de petites créatures dans la forêt. Ils comprirent rapidement que ces créatures avaient été "fabriquées" afin de nourir la forêt...

De fait, accompagnés de leurs nouveaux compagnons à fourrure, ils arrivèrent en vue d'un petit étang dans une zone chargée de belles fleurs bleues. Le scientifique et le pilote s'éloignèrent pendant que le médecin effectua quelques analyses. Très vite, il comprit que ça n'était pas de l'eau, mais bien une marre d'enzymes digetifs. Hélas, c'était trop tard, car déjà, de longs tentacules végétaux étaient sortis de terre et commençaient à fouetter l'air autour des personnages. Inattentifs, le pilote et le scientifique se firent agripper et lentement tirer vers la mare – Salyk tira droit dans celle-ci dans l'espoir de la faire bouillir, et il dut éviter quelques attaques tout en maintenant le tir. Bien sûr, les tirs fusèrent en tous sens et les deux proies, effrayées à l'idée d'être digérées lentement, parvinrent à abîmer suffisament les tentacules pour s'en libérer. Lorsque tout se calma alentours, ils s'enfuirent sans demander leur reste...

Combien de distance avaient-ils parcourrue depuis qu'il étaient entrés dans cette jungle ? Il leur fallait trouver un centre de commande ou quelque chose de ce genre. À force de recherches, Ishrath parvint à trouver des cables sous la terre, qui menaient tous dans la même direction. Et c'est dans cette même direction qu'ils commencèrent à voir des lumières. Très vite, ils croisèrent des robots en lévitation équipés d'outils de jardinage. Puis c'est une haute formation rocheuse qui attira leur attention, au centre de laquelle se trouvait un petit lac... et un accès vers une salle de contrôle. Ce fut un immense soulagement pour l'andorien qui se retrouvait enfin en terrain familier. Écrans, claviers, bases de données, tout était à pour que leur travail puisse enfin commencer.

Il fallut connecter les consoles au communicateur pour mettre au point une matrice de traduction ; ils découvrirent rapidement une interface vocale avec laquelle ils purent échanger. Ils apprirent alors que ce vaisseau, le Grif Balata, avait quitté la planète Vahar 4 décennies plus tôt lorsque les Vaharis avaient lancé une flotte entière de bâtiments vers une autre planète, la Nouvelle Vahar, pour survivre suite à l'effondrement de leur soleil. Hélas, les bases de données semblaient endommagées et l'interface ne pouvait répondre qu'à peu de questions. En outre, elle ne semblait pas en mesure de comprendre que le vaisseau finirait à terme par être détruit par l'étoile.
Au cours de l'échange, l'interface finit par définir les agents de Starfleet comme des individus non-autorisés, et déploya en conséquence des robots de sécurité. Il ne restait alors qu'une seule solution : rebooter tout le système ! De fait, alors que l'andorien bricolait dans les entrailles de la machine, ses deux comparses durent affronter quelques robots relativement primaires qui ne leur opposèrent guère de résistance.
Enfin, le système redémarra, et les robots firent demi-tour...

Cette action fut salutaire, car le système rechargea la base de donnée, redéfinit les coordonnées et relança les moteurs à plein régime dans la bonne direction. Les trois agents définirent que le bâtiment mettrait des décennies entières pour atteindre sa destination (à quelques 19 années-lumières d'ici), mais cela ne les concernait plus désormais. Le vaisseau et ses occupants végétaux étaient à présent sauvés, il ne leur restait plus qu'à quitter les lieux…

Bien sûr, ils ne purent s'empêcher de ramasser d'autres tribules stériles sur le chemin du retour, Ishrath spécifiant qu'il comptait même en offrir un au capitaine…
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostVen 12 Juin 2020, 14:30

Je viens de voir le Short Trek DIS : "The Trouble with Edward" - OK, ça veut dire que mon aventure avec les tribules n'est plus compatible avec le canon... Sad
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostSam 13 Juin 2020, 11:31

Est-ce que ça intéresse encore quelqu'un que je partage mes chroniques ici ?
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostSam 13 Juin 2020, 12:49

Aleph III
Sous-lieutenant Shraqvith – maîtrisé par Chrysalid (08-juin-20 / 12-juin-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le dimanche 6 septembre 2167, secteur Kassae

L'Equinox NX-08 arriva enfin en vue d'Aleph III, la planète d'où était venu le drotil récupéré deux mois plus tôt. Très vite, Ishrath fut convoqué par le Capitaine Jeager en salle de réunion, à babord du pont E. Lorsqu'il s'y rendit, l'andorien fut surpris d'y trouver, outre le capitaine, un xindi reptilien installé à ses côtés. Il s'appelait Doram et avait été téléporté à bord quelques semaines plus tôt – Ishrath s'en souvenait. Étant donné la discrétion dans laquelle s'étaient terrés tous les xindis suite à l'attaque contre la Terre, sa présence à bord avait dû rester secrète.
Le reptilien raconta qu'un scientifique primate du nom de Kélonias avait disparu depuis quelques temps. Or, suite à une enquête des services de renseignements xindis, il était apparu que ledit scientifique était dans le système Aleph. Lorsque Doram s'était adressé à la Fédération pour leur demander leur aide afin de retrouver Kelonias, on l'avait envoyé à bord de l'Equinox qui en prenait justement la route.

De retour sur la Passerelle, Jeager et Ishrath étudièrent les scans effectués par le vaisseau. Ils repérèrent une station scientifique en surface d'Aleph III, d'où émanaient de nombreuses biosignatures klingonnes... et humaines ? Très intrigué, le personnel de la Passerelle afficha le site sur l'écran principal, et ils furent très intrigués de constater que l'endroit avait tout d'une ancienne forteresse médiévale partiellement en ruines, d'où émergeait une tour de verre et d'acier des plus modernes. Les relevés indiquaient une forte concentration de technologie dans la tour. Très vite, le sous-lieutenant Shraqvith, qui connaissait bien l'affaire, fut désigné pour descendre en surface pour y faire quelques recherches.

Peu après, tandis que le ciel d'Aleph III s'assombrissait, l'andorien grimé en "peau rose" et habillé à la façon d'un civil apparaissait au fond d'une ruelle de la forteresse en un nuage d'atomes lumineux. Adoptant la démarche d'un baroudeur, il traversa la cour centrale l'air de rien en espérant ne pas attirer l'attention. Pour l'heure, les lieux étaient déserts, mais il entendit des rires de klingons s'échapper de la tour de pierre. Sans perdre de temps, il s'approcha de la tour d'acier, dont l'architecture rappelait plus la Terre que Q'onos…
Mais alors qu'il approchait de l'entrée, il fut interpelé par un klingon à la démarche incertaine et à l'haleine fortement alcoolisée. Celui-ci le traita d'humain (quelle insulte), et le mit au défis de boire le contenu de sa chope car, d'après lui, les humains ne supportaient pas cette boisson. Inspirant profondément, Ishrath releva le défis – il n'avait guère le choix s'il voulait passer inaperçu. Il attrapa le verre et en but le contenu rapidement. Le mélange de sang et d'alcool lui retourna l'estomac mais il tint bon, et fut capable de donner le change face au guerrier hilare qui lui faisait face. Lorsque l'officier de Starfleet lui rendit sa chope vide d'un air de défis, le klingon rit de plus belle et lui frappa l'épaule avant de retourner auprès des siens.
En vérité, il ignorait ce que ces klingons faisaient ici. Si c'étaient des gardes, ils ne semblaient pas très attentifs. Qu'à cela ne tienne, l'andorien se tourna vers la porte de la tour d'acier et pirata rapidement la serrure électronique avant de s'y engouffrer.

À l'intérieur, il aperçut quantité d'équipements dernier cri. Cuisine, infirmerie, laverie, salon, etc. Le rez-de-chaussée semblait contenir quantité d'installations de première nécessité et de confort. Et tout cela était très terrien. Lorsqu'il entendit des voix, l'andorien se cacha et vit une plateforme ronde descendre du plafond, avec trois scientifiques humains debout dessus. Lorsque la plateforme se posa au sol, disparaissant dans un interstice circulaire, les trois hommes se rendirent au petit salon en échangeant des propos sur des théories scientifiques. Dès lors qu'ils furent hors de son champ de vision, l'andorien se plaça au centre de la plateforme et prononça d'une voix hésitante : "Niveau 2". Et aussitôt, la plateforme s'éleva pour le mener au 1er étage. Ici, il trouva quelques chambres ainsi qu'une salle de travail en open-space occupée par de nombreuses consoles émettant des bips et des lumières avec un rythme incessant. Il y avait bien quelques scientifiques qui travaillaient là, mais tous étaient tellement concentrés sur leurs propres tâches que nul ne fit attention à lui.
En fouillant la base de donnée, il trouva de nombreux journaux vidéos de différents scientifiques du bâtiment, mais aucun provenant de Kelonias. Par contre, son nom était régulièrement cité. Manifestement, il apportait des réponses à de nombreuses problématiques qui se présentaient au cours du projet commun sur lequel travaillaient tous les occupants de la tour. Cependant, si Ishrath put avoir accès à différents composants isolés, il n'arriva pas à trouver à quoi tous ces éléments pouvaient servir. Une chose était certaine : c'était une arme.

La salle se vidait peu à peu tandis que la nuit s'étendait au dehors. Alors Ishrath quitta les lieux et se rendit au dernier étage, où un laboratoire occupé par de nombreux équipements en tous genres qui clignotaient en émettant des vrombissements et autres bruits électroniques. Très vite, il s'installa à une console et recommença ses recherches. Cette fois, l'arme lui apparut dans son entier : les scientifiques de la base travaillaient sur une énorme sphère… Ces schémas lui rappelèrent quelques tristes souvenirs de l'histoire de la Terre. Sans attendre, il brancha son tricordeur à la console et commença à télécharger un maximum de données.

À cet instant, un bruit de porte coulissante parvint à ses oreilles, suivi d'un échange entre deux hommes. Mais Ishrath ne se démonta pas. Il misa sur son apparence humaine et tenta de jouer le tout pour le tout en restant calmement installé devant les écrans. Lorsque l'homme le repéra, il attrapa aussitôt un instrument scientifique qu'il pointa vers lui en lui demanda qui il était. L'andorien répondit calmement qu'il avait été affecté récemment à cette station pour s'occuper des problèmes de communication. Il prétendit être arrivé par la dernière navette de ravitaillement mais s'était trouvé obligé de boire un vin de sang klingon qui l'avait laissé inconscient pendant quelques temps. Le docteur sembla prêt à croire son histoire, mais lorsqu'Ishrath raconta que l'ordre venait de Kelonias, cela alerta le scientifique qui l'informa que cela, par contre, était impossible. Il appuya sur un bouton mural et demanda à un certain Général de le rejoindre. Comprenant qu'il était démasqué, Ishrath dégaina son pistolet de phase et tira – son adversaire tomba aussitôt, inconscient.
Lorsqu'il détacha son tricordeur de la console, il n'avait récupéré que 80 % des données, mais tant pis, cela suffirait.
Au centre de la tour, il vit la plateforme descendre lentement vers le rez-de-chaussée. Il comprit que le Général, certainement un klingon, était en train d'approcher. Alors il sauta à l'étage inférieur et se cacha dans une chambre, attendit que le général et ses troupes ne montent jusqu'au laboratoire, avant de quitter les lieux et de demander une téléportation rapide.

De retour sur l'Equinox, ils analysèrent les données du tricordeur et constatèrent ce qu'Ishrath avait craint au plus haut point : l'équipe de la station étudiait les détails techniques de la Sphère Xindi, celle-là même qui avait attaqué la Terre en 2153 et avait fait 7 millions de morts. Bien qu'ils soient encore très loin d'achever la construction d'un tel dispositif, ils avaient commencé à en réaliser certains éléments.
En poussant les détecteurs pour analyser la station, ils constatèrent qu'en plus des formes de vie humaines et klingonnes, il y avait une biosignature xindie au dernier étage de la tour… ainsi qu'un groupe de drotils au sous-sol ! Hélas, les interférences produites par l'installation empêchaient toute télépôrtation dans un sens ou dans l'autre. Il fallait absolument monter une nouvelle expédition.

Cette fois, Ishrath se fit accompagner par l'Enseigne Campbell, le jeune scientifique avec lequel il travaillait la plupart du temps, et s'équipa de grenades. Alors vêtus de vêtements civils, tous deux se téléportèrent dans un coin isolé de la station. Ils durent éviter des patrouilles de klingons qui les cherchaient probablement, puis se rendirent dans la tour. Arrivés au dernier étage, ils trouvèrent une salle verrouillée qui leur donna bien du mal. Finalement, ils parvinrent enfin à l'ouvcrir, mais non sans déclencher une alarme qui résonna dans toute la station ! Dans la petite pièce, sous la lumière froide d'un néon désagréable, ils trouvèrent Kelonias attaché contre un mur, le visage tuméfié. Manifestement, le xindi participait à ce projet contre sa volonté…

Lorsqu'ils quittèrent tous trois la petite cellule, ils virent la plateforme remonter avec trois scientifiques à son bord. Ils n'avaient pas l'air agressifs ni armés, mais Ishrath leur lança une grenade paralysante qui les étendis aussitôt. La plateforme redescendit dans la foulée, et des cris en klingons leur parvinrent depuis le rez-de-chaussée. Cette fois, ils ne couperaient pas à un affrontement direct. Ils réclamèrent bien une téléportation immédiate à l'Equinox, mais les rayonnements de certains appareillages provoquaient trop d'interférences pour que cela fut possible. Les trois fugitifs se rendirent alors à l'étage intermédiaire où Campbell se cacha dans une chambre avec Kelonias, mal en point. Ishrath se rendit à la salle de recherches et développement, tout en lâchant une grenade vers le rez-de-chaussée. Sur trois klingons, deux tombèrent inconscients, tandis que le troisième tint bon.
Ishrath eut juste le temps de tirer une salve sur ce qu'il pensait être un générateur avant de subir un tir disrupteur qui le mit hors-combat. Fort heureusement, le générateur explosa, provoquant une réaction en chaîne dans toute l'installation. En quelques secondes, le bâtiment se retrouva dans le noir. Cela suffit pour que l'équipage de l'Equinox les téléporte tous trois à bord, ainsi que les drotils détectés au sous-sol.

Lorsqu'Ishrath reprit conscience dans l'infirmerie du vaisseau, le capitaine Jeager et le docteur Greenwood l'informèrent que tout allait bien, les drotils étaient sauvés et la base serait rasée d'un tir de torpille d'ici quelques instants. Le drotil récupéré deux mois plus tôt venait bien d'ici. Avec ses compagnons, il était utilisé par les scientifiques qui testaient des poisons sur eux. Il avait fui à bord d'une navette de ravitaillement, manifestement infestée de tribules.

Par contre, il y avait une mauvaise nouvelle. La base de donnée récupérée sur Aleph III évoquait plusieurs fois le nom de John Frederick Paxton, l'ancien chef de l'organisation terroriste Terra Prime…
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostSam 13 Juin 2020, 18:05

Moi oui ! Mais j'avoue ne pas avoir encore pris le temps de lire les derniers posts^^

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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 14 Juin 2020, 07:59

OK, ça marche wink

Au fait, j'ai ENFIN fini par recevoir la chronique de l'aventure La Folie de Telos (février-mars 2019 / novembre 2166) que ma compagne devait me fournir depuis looongtemps. Je peux la mettre ici mais, je m'interroge : est-ce que ne vaudrait pas le coup que j'édite mon message de l'époque pour replacer l'aventure dans un ordre chronologique ? (même si ça n'apporterait rien, j'avoue, les épisodes étant relativement indépendants).
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 14 Juin 2020, 09:38

L'édition du message de l'époque devrait être la solution. À moins que le contenu soit trop gros et donc dépasse le nombre de caractères autorisés par post ! Dans ce cas, un nouveau topic serait plus approprié. À voir... d'autant que je viens de regarder mon panneau d'admin, dans lequel je ne trouve bien sûr pas cette limite de nombre de caractères...

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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 14 Juin 2020, 09:38

Ah, ça devrait aller, c'est pas plus long qu'un autre...
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 14 Juin 2020, 10:21

C'est en ligne danser
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 28 Juin 2020, 09:45

Nouveaux scénarios en approche ^^


Dernière édition par Chrysalid le Dim 12 Juil 2020, 09:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 12 Juil 2020, 09:27

Élémentaire, mon cher Ishrath
Sous-lieutenant Shraqvith – maîtrisé par Chrysalid (11-juillet-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le samedi 7 novembre 2167, secteur Rator

Le sous-lieutenant Shraqvith était allongé dans sa cabine, à bord de l'Equinox NX-08. Il était 20h00 et il venait de terminer sa journée et était en train de visionner un épisode d'une vieille série anglaise du XXIe siècle terrien, Downton Abbey, lorsqu'il entendit le communicateur s'enclencher. La voix de Tokishiwa Wu, l'officier en charge des communications actuellement en poste sur la Passerelle, l'informa que le Capitaine Jeager souhaitait le voir. Maugréant, l'andorien remit son uniforme et se rendit au pont A sans trop se presser. Lorsqu'enfin il se présenta à son capitaine, celui-ci l'informa qu'ils venaient de quitter le secteur Kassae. La frontière romulienne, vers laquelle ils se dirigeaient pour une simple mission de surveillance était encore à quelques semaines de voyage devant eux, mais un message de Starfleet leur avait assigné une mission d'enquête à des coordonnées qui ne nécessiteraient qu'un très léger détour. D'après leurs informations, des mouvements de vaisseaux orions y avaient été relevés à plusieurs reprises, ce qui inquiétait les autorités terriennes. L'enseigne Campbell avait déjà effectué quelques balayages, mais les relevés s'étaient avérés inexploitables. Ishrath repoussa alors son collègue sans ménagement en l'accusant d'avoir déréglé sa console, puis il effectua lui-même les recherches. Mais il constata à son tour que les senseurs du vaisseau s'affolaient dès lors qu'il scannaient la zone de recherche. Aucune information importante n'était véritablement exploitable. Seule certitude, il n'y avait actuellement aucun objet physique présent à ces coordonnées, mais une curieuse énergie semblait affoler les détecteurs.

Lorsque l'Equinox quitta la distorsion, tout le monde constata qu'en effet, l'endroit semblait désert. Ni objet, ni manifestation visible, rien. Alors Jeager ordonna à Ishrath de se rendre en navette aux coordonnées précises pour essayer d'obtenir des relevés plus précis. Ce qu'il fit.

Quelques instants plus tard, le shuttlepod n°1 quittait la baie à la poupe du navire et se rendait directement sur place. Mais après avoir coupé les moteurs pour commencer son investigation, il réalisa qu'il n'y avait… rien. Cependant, son tricordeur n'était pas du même avis ; celui-ci s'affolait à chaque fois que l'andorien l'activait, rendant toute analyse impossible. Pourtant, depuis son hublot, il ne voyait rien d'autre que les éloiles. Mais que se passait-il ?

À un moment, certains des boutons du tableau de bord s'éteignirent, puis d'autres suivirent. Surpris et inquiet, Ishrath vit ainsi toute la navette s'éteindre peu à peu. Finalement, il ne resta plus aucun système allumé, pas même de quoi contacter l'Equinox. Alors il ralluma son tricordeur et tenta de comprendre les relevés erratiques, lorsqu'il constata la présence d'une étrange brume au sol, qui lentement s'étendait autour de ses pieds. C'est là qu'il prit conscience de ce qui venait de se passer : l'arrière de la navette… n'existait plus. En lieu et place du caisson arrière se trouvait une ouverture, un "accès" faute de meilleur terme, vers un "ailleurs". De là où il se trouvait, l'andorien voyait une vaste plaine baignée d'obscurité dont le sol était couvert d'une épaisse brume grisâtre jusqu'à perte de vue. Affolé, terrifié, il éteignit son tricordeur et, tout en envoyant un message vers l'Equinox avec son communicateur de poche – il n'obtint aucune réponse mais espérait qu'on l'entendrait – il s'engagea dans ce nouveau territoire, tous ses sens aux aguets. Pour commencer, il resta près de la navette, mais il finit par apercevoir un peu plus loin quelque chose qui flottait dans l'air. L'andorien était terrorisé, mais il était fermement décidé à faire toute la lumière sur cette histoire, alors il quitta la navette et s'enfonça dans la brume.

Plus loin, il eut la surprise de voir quatre cubes de pierre flotter dans les airs, à quelques mètres au-dessus du sol. Disposés en carré, ils étaient parfaitement immobiles et semblaient être là depuis des siècles, voire des milliers d'années. Le tricordeur était toujours aussi inexploitable, mais soudain, entre deux tentatives de relevés, l'andorien sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il n'était plus seul. Au coin de son œil, il pouvait deviner la présence de quelque chose juste derrière lui. Alors il éteignit son tricordeur et empoigna son pistolet de phase avant de se retourner. Là, juste au centre des quatre cubes, un corps inerte flottait dans les airs, comme suspendu par des fils invisibles. Il s'agissait d'un orion d'après sa peau verte, d'un pirate même d'après sa tenue de baroudeur. Par contre, il était mort et son visage avait été atrocement mutilé.

Ne pouvant rien apprendre de plus autour de cet édifice étrange, le scientifique s'apprêtait à quitter les lieux dans une direction aléatoire, lorsqu'une voix derrière lui l'interpela :
- Et où croyez-vous donc aller ?
La voix était familière, et l'accent anglais. C'est avec un air abasourdi que l'andorien vit alors la silhouette d'un humain à travers la brume. Celui-ci portait un complet noir et avait la posture rigide d'un aristocrate. Ses yeux s'arrondirent encore lorsqu'il reconnut Charles Carson, le majordome de la série anglaise qu'il avait visionnait depuis peu. La surprise était telle qu'il se figea alors même que son interlocuteur s'approchait de lui, le visage sévère. Dès lors, Carson commença à l'accuser de souiller, de profaner les lieux. Il lui prêta des intentions malhonnêtes et l'accusa de vol, ne lui laissant même pas le temps de se défendre. Lorsquenfin il parvint à s'exprimer, il se concenta de demander : « Carson ??? ». « Mais bien sûr que c'est Carson » fit une autre voix derrière lui, toute aussi anglaise. Il se retourna et se retrouva face au docteur John H. Watson, avec le visage qu'il arborait dans une autre série anglaise que l'andorien affectionnait particulièrement. Totalement déstabilisé, Ishrath tenta de lui parler en évoquant Londres, Mme Hudson et Sherlock Holmes, mais le bon docteur poursuivit les accusation formulées plus tôt par Carson, celui-ci ayant disparu dans l'intervalle.
Les accusations se poursuivirent, "voleur", "profanateur" et autres termes peu élogieux. Parmi les vociférations, Ishrath entendit le nom de cet endroit, à savoir le "sanctuaire des Xaels", mais ce terme lui était parfaitement inconnu.

Et soudain, il entendit le bruit d'une porte en bois se refermer juste derrière lui. Il se retourna et vit un vieil appartement londonien typique de la période victorienne. Et tout autour de lui s'étendait le salon de Sherlock Holmes. Mais l'endroit était désert. Réalité ou fiction, tout semblait reproduit à la perfection. Alors il jeta un œil aux papiers qui traînaient sur le bureau, mais il s'avéra incapable de les lire. De même que les livres et magazines alentours. Cela lui donna l'impression d'être dans un rêve. Puis un cri, un rugissement plutôt, résonna dans les rues alentours. Alors l'andorien se précipita dans l'escalier et sortit du bâtiment pour commencer à arpenter les rues désertes. Enfin, il repéra l'auteur des cris : c'était une créature humanoïde couverte d'une épaisse fourrure de près de 3 mètres de haut, aux longues griffes acérées. Le temps que celle-ci se précipite sur le scientifique de Starfleet, celui-ci lui avait décoché plusieurs tirs mortels qui la mirent rapidement hors de combat.
Puis des bruits de pas tirèrent Ishrath de sa torpeur et il tomba dans une embuscade de guerriers orions, à moins qu'il ne s'agisse de pirates. Hélas, il n'y avait aucune cachette potentielle à proximité, alors il se mit à courir le long de la rue en espérant éviter tous les tirs qui lui étaient destinés. Finalement, la peur au ventre, il se jeta en avant dans une pirouette désespérée – son pistolet fut touché et explosa dans l'action. Enfin, le scientifique dégaina de sa ceinture un poignard pris un peu plus tôt dans la navette et il se jeta sur le dernier orion qu'il avait repéré un peu plus tôt et le blessa au cours d'un combat au corps à corps.

Cet enchaînement de combats avait-il vraiment eu lieu ? Le corps de l'orion n'était plus là. Ni même celui de la créature velue. Pire encore, il n'avait plus de sang sur les mains. Par contre, son pistolet était bel et bien détruit.

Alors il remarqua à cet instant que l'entrée du 221b avait été remplacée par l'intérieur de la navette ! Sans attendre, il s'y rendit et tenta de rallumer les systèmes. À son grand soulagement, il parvint à réactiver le véhicule et, juste avant de s'élancer dans l'espace, il remarqua que le passage, à l'arrière de la navette, s'était refermé.

Très vite, il rejoignit l'Equinox où il monta directement à la Passerelle. Il ignora le sourire niais de Campbell pour prendre sa place à la console scientifique. Jeager voulait avoir son rapport, mais Ishrath avait besoin de trouver des réponses. Hélas, les détecteurs ne lui en apportèrent aucune. Jeager, quant à lui, insistait et voulait savoir où était passé l'andorien durant ces "minutes". Seulement quelques minutes ? Il voulait savoir où il avait été, qui il avait rencontré et même, ce qu'il avait pu voler.
Ce mot interrompit Ishrath dans ses pensées. Il comprit instantanément qu'il n'était pas encore revenu à bord de l'Equinox, et qu'il se trouvait toujours dans la simulation – faute de meilleur terme. Sachant cela, il tenta d'apporter des réponses au "capitaine" mais se noya dans des explications vagues témoignant de son grand trouble. Mais, ce faisant, il s'emparait de la grenade qu'il portait encore à la ceinture, et la laissa tomber, dégoupillée, au milieu de la Passerelle. Tous les occupants suivirent l'objet des yeux jusqu'à ce que tout disparaisse dans une grande explosion lumineuse. Lorsque l'andorien reprit conscience, sans surprise, la Passerelle avait fait place à la vaste vallée obscure au sol couvert de brume. Au-dessus de lui flottaient quatre cubes de pierre et à côté de lui se tenait le docteur Watson, l'air satisfait.
Celui-ci s'excusa pour le traitement et lui expliqua qu'il avait été obligé d'en arriver là suite au passage de pirates orions qui avaient trouvé l'entrée du sancuaire totalement par hasard. Hélas, ceux-ci avaient eu le projet de l'utiliser comme zone de stockage pour leurs "chargements". À présent persuadé que l'andorien et les siens n'étaient pas venus pour profaner ou voler, la simulation n'était plus nécessaire.
Le docteur expliqua que les Xaels étaient un ancien peuple depuis longtemps disparu, dont ce sanctuaire, caché dans une "dimension de poche" où le temps était compressé, était l'ultime héritage. Les cubes de pierre étaient leur dernière base de donnée, qui contenaient tout le patrimoine d'une civilisation entière. Lui-même n'était qu'une interface holographique qui se basait sur les souvenirs de ses interlocuteurs pour trouver un visage familier à leur offrir.
Touché par son histoire et émotionnellement très affecté par l'expérience qu'il venait de traverser, Ishrath réalisa qu'il devait continuer à travailler sur les intelligences artificielles, et pourquoi pas, essayer de développer une interface holographique. Avec pourquoi pas, un décor holographique entier dans lesquels les faire évoluer.

À la grande surprise du docteur, l'andorien vint le serrer dans ses bras pour le remercier de l'aventure auprès de ses héros. En outre, il lui proposa un marché. Il pouvait essayer de tout mettre en œuvre pour fermer ou déplacer l'entrée du sanctuaire des Xael (précaution indispensable à présent que les coordonnées étaient connues), et en échange, il lui demanda de lui faire vivre une enquête dans le Londre victorien aux côtés de Holmes et Watson. Après tout, si le temps était compressé, ses compagnons à bord de l'Equinox ne verraient pas de différence…

Ainsi fut fait, et durant quelques heures, l'andorien vécut une enquête aux côtés de ces fameux héros du XIXe siècle tierrien, errant entre les rues embrumées, les quartiers mal famés et les marchés surpeuplés. Mais ceci eset une autre histoire…

Pour terminer, Ishrath dit adieu au docteur holographique et retourna dans la navette d'où il effectua de nombreux relevés. Le tricordeur fonctionnait bien mieux depuis que le docteur avait baissé les fréquences de ses systèmes, aussi le scientifique parvint-il à trouver comment déplacer la faille. De fait, par le biais d'un bombardement de nano-vagues de radiations théra-magnétiques, il vit peu à peu disparaître la vallée obscure.

Puis il s'installa au poste de pilotage de la navette et retourna à bord de l'Equinox, des étoiles plein les yeux…


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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 12 Juil 2020, 09:28

ATTENTION SPOILERS - Ce scénario est tiré du livre LE DERNIER VOYAGE (recueil de missions, volume 1), actuellement disponible sur le marché.
Si vous souhaitez y participer en tant que joueur, je vous conseille de ne pas lire ce qui suit... Maintenant, si vous êtes MJ, alors ça peut vous aider à mieux comprendre l'histoire.


Litige frontalier
Sous-lieutenants Shraqvith, Salyk et Jenkins – maîtrisé par Chrysalid (27-juin-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le dimanche 6 décembre 2167, secteur Rator

À l'approche de la frontière romulienne le capitaine Jeager convoqua certains de ses officiers en salle de réunion, Jenkins, Shraqvith et Salyk, pour leur exposer une situation nouvelle. L'Amiral Moss, de Starfleet Command, leur avait donné la mission de se rendre à la limite de l'empire romulien pour désamorcer une situation conflictuelle entre un bâtiment de classe NV, le Nightingale NV-36, et un vaisseau ennemi. Il lui fut parfois bien difficile d'argumenter avec un andorien en face de lui arborant un bonnet de Noël tel qu'il en existait sur Terre…
En effet, le Nightingale, vaisseau scientifique peu armé, évoluait le long de la frontière romulienne afin d'effectuer des relevés dans le Secteur Rator, lorsque l'équipage réalisa qu'ils avaient pénétré dans la zone neutre ! Une erreur que nul n'était encore capable d'expliquer. Hélas, avant même qu'ils n'aient eu le temps de changer de cap, un vaisseau romulien était apparu et avait aussitôt ouvert le feu. Il y eut un échange de tirs, et les deux bâtiments avaient subi de lourdes pertes. Depuis, ils sont immobilisés en zone neutre, mais l'ennemi revendique le Nightingale comme prisonnier de guerre.
Les occupants de l'Equinox avaient donc une mission claire : sauver le Nightingale et ses occupants tout en évitant à tout prix de déclencher une nouvelle guerre – après tout, les Guerres Romuliennes s'étaient terminées à peine 7 ans plus tôt, et personne ne souhaitait revivre ce cauchemar. À cela, Jeager ajouta qu'il souhaitait les voir enquêter sur les raisons de cette débâcle. Par contre, l'Amiral avait été clair : en aucun cas, ils ne devaient pénétrer dans la zone neutre. Ils en avaient l'interdiction formelle, et Jeager, fidèle à lui-même, semblait bien décidé à obéir.
Hélas, la première chose à faire serait de réussir à convaincre les romuliens d'agir, ce qui ne serait pas chose facile.

Quelques instants plus tard, le vaisseau émergea de distorsion et arriva très vite en vue du Nightingale. Le petit bâtiment de classe NV avait effectivement subi de lourds dommages, ainsi qu'en témoignait sa coque éventrée par endroits. Par contre, nulle trace de son ennemi. Très vite, ils furent contactés par le Commandeur Alison Lewis, en charge des opérations à bord depuis la mort du Capitaine Laura Blake lors de l'attaque des romuliens. Elle leur raconta les évènements qui avaient eu lieu et leur fit un rapport succint de l'état du vaisseau. Celui-ci avait subi de lourds dommages et était en l'état actuel incapable de se déplacer. L'attaque avait blessé ou tué au moins la moitié de l'équipage, et l'infirmerie était saturée. En parallèle, la salle des machines ayant subi le gros des dégâts, la plupart des ingénieurs avaient été tués, et c'est une équipe de scientifique – qualifiés mais non spécialistes – qui tentaient de s'occuper des réparations à l'heure actuelle.
C'est à ce moment qu'une seconde communication se manifesta, audio seulement. Il s'agissait évidemment du vaisseau romulien, occulté mais à proximité. La Capitaine Mheven leur intima l'ordre de quitter les lieux car toute intrusion dans la zone neutre serait un acte de guerre qui l'obligerait à faire feu. Mais les officiers de la Fédération la rassurèrent en précisant qu'ils n'avaient nulle intention de briser le traité. Ils voulaient seulement prêter assistance à leurs blessés. L'échange fut bref, la romulienne faisant preuve d'une agressivité inutile. Bien entendu, les officiers tentèrent de trouver une tactique, évoquant toutes sortes de solutions, dont la moitié fut interdite par Jeager. En étudiant la situation de près, ils mirent en évidence certains mystères : de prime abord, comment le vaisseau romulien avait-il pu se rendre si vite sur les lieux ? Se trouvait-il déjà lui-même dans la zone neutre ? En outre, cette "erreur de navigation" en était-elle vraiment une ? Erreur humaine ou erreur informatique ? Il y avait une 3e option : un sabotage. Mais cet échange fut à nouveau interrompu par un appel du Capitaine Mheven qui leur réitéra l'ordre de quitter les lieux. Le Nightingale appartenait à présent à l'Empire Stellaire Romulien, et dès que l'Oiseau-de-Guerre IRW T'Varen serait réparé, le bâtiment de Classe NV serait amené sur Romulus pour que son équipage y soit jugé. Le Lieutenant vulcain Salyk argumenta alors que cette erreur de navigation ne nécessitait nullement une telle réaction de leur part, bien qu'ils fussent dans leur droit, ce que nul ne contestait. Néanmoins, ils feraient tout pour que le Nightingale soit en mesure de quitter la Zone Neutre aussi tôt que possible. À nouveau, la communication fut coupée.

Alors ils commencèrent à réfléchir à des solutions alernatives, un peu moins basées sur la négociation. Et tandis que Jenkins et Salyk réfléchissaient aux tactiques potentielles, Ishrath développa un sous-programme qu'il cacherait dans la prochaine communication pour l'envoyer sur le vaisseau romulien, et qui devait empêcher l'ennemi de couper les communications.

Finalement, le 3e échange finit par avoir lieu avec le capitaine Mheven. Le lieutenant Salyk lui assura que leurs intentions étaient pacifiques, et qu'ils ne souhaitaient qu'une chose : venir en aide à leurs équipiers en difficulté, leur apporter soins et réparations afin de remettre le bâtiment en état dans la mesure du possible. L'échange fut tendu, mais à leur grande surprise, la responsable romulienne finit par accepter de les laisser téléporter une dizaine de personnes à bord du Nightingale, avec le matériel nécessaire, mais pas plus.
Très vite, l'équipe fut constituée :
- le sous-lieutenant Shraqvith, scientifique andorien,
- le sous-lieutenant Jenkins, pilote dénobulien,
- le sous-lieurenant Salyk, médecin vulcain
- l'enseigne Claudius Lord, assistant-médecin humain,
- l'enseigne Kevin Petit, agent de sécurité humain,
- le chef Talak Gory, ingénieur tellarite,
- ainsi que quelques ingénieurs qui seraient envoyés en salle des machines.

À peine téléportés à bord du Nightingale, ils furent accueillis par la jeune capitaine par intérim qui leur fit un topo de la situation : leurs coordonnées réelles semblent en contradiction avec celles qu'indique l'ordinateur de bord. Mais l'urgence de leur état ne leur a pas  permis d'enquêter plus avant. Le vaisseau romulien est apparu très vite après la découverte de leur erreur de navigation et l'échange de tirs a été presque instantané. Lewis a cependant été surprise que leur attaque ait été capable d'immobiliser l'Oiseau-de-Guerre aussi vite. Le capitaine Blake a été tuée dans l'attaque, mais avant de mourir, elle a été capable d'enclencher le "Protocole Romulien", un programme qui crypte tous les systèmes du vaisseau, le rendant par le fait inopérant. Seuls les systèmes de survie étaient encore en état de marche.

Ensuite, ils se répartirent dans les différents secteurs pour y apporter leur aide. Le vulcain Salyk se rendit à l'infirmerie surchargée où il apporta son aide à l'équipe du lieutenant-commandeur G'Trel, officier médical vulcain. Par contre, son assistant l'enseigne Lord préréra se rendre au hangar à navettes converti en morgue de fortune, où il effectua une autopsie du capitaine. Si sa blessure au front semblait correspondre à la chute d'un panneau, conséquence très probable d'une attaque, les traces de strangulation autour de son cou n'avaient, en revavanche, rien d'un accident. Il appela le vulcain Salyk pour que celui-ci lui apporte confirmation de ses conclusions, mais il n'y avait aucun doute : Blake avait été assassinée ! Hélas, les empreintes relevées ne correspondaient à personne dans la base de données… et un appel vers le capitaine Jeager ne leur apporta pas plus de précisions. Soit il y avait un intrus à bord, soit quelqu'un avait falsifié les bases de données à la source…

Pendant ce temps, Jenkins et Talak s'étaient rendus à l'ordinateur central pour tenter de le déverrouiller. En effet, tant que le Protocole Romulien était actif, nul ne pouvait reprendre le contrôle du vaisseau. Hélas, cela nécessiterait un travail lourd auquel s'attelèrent le vulcain et le dénobulien. Des heures durant, ils travaillèrent de concert à reprogrammer une partie du système qui leur résistait lourdement.

De son côté, Ishrath s'était rendu sur la passerelle où il tenta de faire remonter quelques informations sur la console. Il n'avait pas accès aux commandes, mais certains écrans purent lui confirmer ce qu'il savait déjà : les coordonnées affichées ne correspondaient pas au résultat d'une triangulation à l'ancienne. Il y avait donc bien une contradiction dans la machine elle-même, mais il fut incapable d'en apprendre plus.

À ce moment, tous les écrans virèrent au rouge et se figèrent dans un concert de lumières clignotantes ! Paniqués, Jenkins et Talak comprirent qu'ils avaient peut-être été trop loin dans leurs manipulations, car désormais, seule une intervention physique pourrait les sauver. Ishrath les rejoignit pour apporter son aide, et le dénobulien les laissa travailler entre spécialistes. Il préféra se rendre sur la Passerelle à son tour, où il rencontra le lieutenant Dallon, officier navigateur, qui essayait désespérément de comprendre ce qui s'était passé. Il pilotait des vaisseaux de la Fédération depuis des années, mais un tel "accident" ne lui était jamais arrivé…

Néanmoins, les récentes découvertes de Salyk et Lord ne laissaient aucun doute : il y avait un traitre à bord, et la situation n'était peut-être pas aussi claire qu'elle avait pu le sembler au premier abord…
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 19 Juil 2020, 16:20

Une nouvelle mission, "Le Convertisseur", a été jouée hier soir, mais comme elle se situe chronologiquement après la résolution du "Litige Frontalier" (qui n'est pas encore résolu), je pense que je mettrai la nouvelle en ligne plus tard (histoire de respecter l'ordre de lecture).
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 19 Juil 2020, 18:14

Allez zou, je rattrape mon retard :

Threlia
- L'épisode des lettres compromettantes est chouette, avec une bonne vieille partie de jambes en l'air qui a des répercussions sur l'équilibre des mondes au sein de la Fédération, rien que ça ! On y ajoute des lapins géants, tout va bien Razz Une partie très plaisante.

Navette à la dérive -
Aïe, des tribules ! Ça sent la cata !

Petites tribulations -
Le surnom de "Gizmo" pour le 2ème tribule est de circonstance^^ Bon, plus de peur que de mal, en fin de compte.

Les forêts de la nuit - Une chouette histoire, dans un environnement qu'on ne s'attend bien sûr pas à trouver là.

Chrysalid a écrit:
Je viens de voir le Short Trek DIS : "The Trouble with Edward" - OK, ça veut dire que mon aventure avec les tribules n'est plus compatible avec le canon...

Comme tout écrit Trek ou jour ou l'autre, même officiel^^

Aleph III -
Toujours chouette. L'écheveau commence à se démêler peu à peu.

Élémentaire, mon cher Ishrath -
C'est mignon. Et le concept du holodeck est posé.

Litige frontalier -
Très intriguant, tout cela. Hâte de connaître le fin mot de l'histoire.

Tout ça est très agréable à suivre^^




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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostLun 20 Juil 2020, 17:09

Minos a écrit:
Tout ça est très agréable à suivre^^

Merci pour ton retour boire

Concernant la compatibilité de l'affaire avec les tribules, il semble y avoir des théories comme quoi ce ne serait pas tout à fait la même race que ceux que l'on connaît d'habitude (nom scientifique différent). Du coup, ça passerait quand même...
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostLun 20 Juil 2020, 18:07

Bien joué : on trouve toujours des explications intra-universe pour gommer les incohérences, quand on s'en donne la peine (même si parfois, il faut creuser pas mal !).

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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostLun 20 Juil 2020, 19:54

Sans compter qu'y a un truc pas clair ; dans le Short Trek, on voit les tribules se reproduire si vite qu'ils produisent une vague... ALORS QU'ON NE LES VOIT JAMAIS MANGER !! Alors entre ça et le fait qu'ils aient des noms scientifiques différents (voir la scène Phlox avec ses tribules), ça paraît clair qu'il s'agit de deux espèces différentes, bien que très proches.

Cependant, eu égard aux nombreuses incohérences, j'admets que pour l'instant, j'ai encore du mal à intégrer les séries New Trek à mon canon personnel...
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Minos
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostJeu 23 Juil 2020, 07:15

Oui, les gens chargés de la cohérence ont du boulot. D'autant que ces gens-là, je crois bien que ce sont les fans. Il manque un "monsieur canon" officiel, capable de dire ce qui colle et ce qui ne colle pas. Mais vu qu'il y avait déjà des incohérences avant, je ne vois pas comment une telle personne pourrait harmoniser tout ça...

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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostSam 25 Juil 2020, 16:29

Minos a écrit:
Mais vu qu'il y avait déjà des incohérences avant, je ne vois pas comment une telle personne pourrait harmoniser tout ça...
Ben, déjà en évitant d'en ajouter de nouvelles, ce serait déjà pas mal !
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 02 Aoû 2020, 13:50

ATTENTION SPOILERS - Ce scénario est tiré du livre LE DERNIER VOYAGE (recueil de missions, volume 1), actuellement disponible sur le marché.
Si vous souhaitez y participer en tant que joueur, je vous conseille de ne pas lire ce qui suit... Maintenant, si vous êtes MJ, alors ça peut vous aider à mieux comprendre l'histoire.


Litige frontalier (2e partie)
Sous-lieutenants Shraqvith, Salyk et Jenkins – maîtrisé par Chrysalid (01-aout-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le dimanche 6 décembre 2167, secteur Rator

Sur la Passerelle, le sous-lieutenant Jenkins interrogea longuement le pilote sur l'enchaînement des évènements afin de savoir quand les choses avaient pû dégénérer. Ils auraient bien fouillé la mémoire de l'ordinateur de bord à la recherche d'indices, mais en l'état actuel des choses, aucune console n'était acessible. Le système s'était entièrement verrouillé. Bien que le pilote fut en mesure de détailler tout ce qui s'était passé avant l'incident, rien ne permit de definir ce qui avait pu se produire. Durant cet échange, ils virent le scientifique vulcain Tellek entrer sans les remarquer, pianoter en vain sur une console, puis repartir aussitôt sans leur prêter la moindre attention.

Au cœur de l'ordinateur central, Ishrath et Salyk œuvraient pour essayer en vain de débloquer le système. Dans les coursives, des cris de panique et des vociférations en tous genres commençaient à s'élever, preuve que tout le vaisseau était totalement bloqué. Qu'en était-il de l'Infirmerie ? L'enseigne Claudius Lord et l'équipe du Docteur G'Trel parviendraient-ils à sauver les vies des blessés sans l'équipement du vaisseau ? Hélas, aucune de leurs manipulations n'obtint l'effet escompté, et l'ordinateur resta désespérément bloqué. Alors surgirent le commandeur Lewis et le lieutenant Tellek. Celui-ci leur apprit qu'en l'état actuel des choses, il était nécessaire d'effectuer un reboot physique de l'ordinateur central. Hélas, pour ne rien simplifier, le port d'accès à cette commande était situé à l'extérieur du vaisseau, ce qui impliquait une sortie. À ces mots, bien qu'il n'en laissa rien paraître, Salyk sentit ses oreilles frétiller : il avait toujours rêvé de marcher sur la coque d'un vaisseau, et d'être soumis au vide stellaire de l'espace infini… Peu après, lourdement équipé d'une combinaison spatiale, le sous-lieutenant sortait par le sas tribord en compagnie de Tellek. L'excitation du moment ne lui faisait pas oublier la mission : il savait qu'il y avait un traitre à bord, et tout le monde était potentiellement suspect, Tellek y compris. De fait, tout au long de leur sortie, il surveilla le moindre de ses faits et gestes, analysant leurs actions pour être certain de ne pas faire autre chose que ce pour quoi ils étaient là. Et tandis qu'ils dévissaient un panneau et qu'ils débranchaient de nombreux relais, il se rendit compte que Tellek faisait bel et bien ce qu'il était venu faire.

Pendant ce temps, l'andorien s'était rendu dans la cabine de feu le capitaine Blake dans l'espoir de trouver des informations. Hélas, ni dans son pad personnel ni dans son journal de bord elle ne trouva d'information pertinente. Elle décella un rapprochement particulier entre elle et le commandeur Lewis, mais rien qui ne sembla en rapport avec l'affaire.

Une fois le redémarrage du Nightingale initié, les deux vulcains retournèrent au sas, mais ils croisèrent le lieutenant Savrek, andorienne volubile en charge des réparations du vaisseau. Celle-ci embaucha aussitôt Salyk car il était déjà équipé, et tous deux de se rendre sur les lieux de l'impact du tir romulien qui avait lourdement endommagé la coque. Méthodiquement, ils remplacèrent les plaques endommagées par d'autres en parfait état et, peu à peu, comblèrent la brèche.

De son côté, Ishrath avait commencé branché physiquement son propre pad aux systèmes internes du Nightingale en espérant traquer l'intrus. Peu à peu, de manipulations en manipulations, il découvrit que les modifications du système de navigation avaient été effectuées depuis une console anonyme située dans une coursive du pont B. En se rendant sur place, il finit par mettre en évidence un nom : le saboteur était l'enseigne Sorak ! Hélas, en interrogeant l'ordinateur à ce sujet, il réalisa que ce Sorak était un personnage fantôme. Sa fiche était vide, et personne ne semblait le connaître.

Les personnages se réunirent sur la Passerelle pour décider de la suite des évènements. Il fallait retrouver le vulcain Sorak − du moins la personne qui se cachait derrière cette identité fantôme – aussi Claudius Lord fut-il envoyé à travers le vaisseau pour scanner tout le monde afin de repérer quelqu'un qui n'était pas celui qu'il prétendait être…

Un débat assez lourd eut lieu ensuite avec la capitaine par intérim du Nightingale : l'ordinateur de bord avait été relancé, les consoles étaient à présent accessibles, mais le Protocole Romulien s'était réactivé en même temps que tous les autres programmes du vaisseau. La question était de savoir s'il fallait vraiment désactiver le Protocole alors que la menace pesait toujours. Lewis ne semblait pas encline à retirer le blocage, elle préférait que l'on trouve le traitre à bord en premier lieu, ce à quoi Ishrath lui rétorquait que sans accès aux mémoires de l'ordinateur, il ne pouvait décemment mener d'enquête.

Ensemble, Ishrath et Salyk travaillèrent longuement sur l'ordinateur central et parvinrent à "ouvrir une fenêtre" dans le Protocole Romulien, qui permettrait à Ishrath, à Salyk ou encore à Lewis d'accéder aux commandes et aux données depuis une console unique, sans que le reste du vaisseau soit lui-même débloqué. Ils découvrirent alors que l'enseigne Sorak "n'existait" que depuis quelques jours, et qu'une mise à jour suspecte avait eu lieu à peine quelques heures plus tôt, dans les programmes de localisation et repérage.

Finalement, devant la difficulté que l'enseigne Lord avait à scanner tous les membres d'équipage disséminés à bord du vaisseau pour les scanner l'un après l'autre, il fut décidé de réunir tout le monde dans le hangar à navettes (le seul endroit assez grand à bord pour contenir les 40 survivants) afin de les passer au scanner au plus vite. Si la majorité était humaine, on apercevait une andorienne ainsi qu'une dizaine de vulcains regroupés entre eux. Très vite, il fut décidé de laisser les humains tranquilles − le scan de l'enseigne Lord confirma qu'ils étaient bien tous ce qu'ils prétendaient être. Et puis, l'enseigne fantôme Sorak était vulcain, il y avait de fortes chances pour que le suspect soit l'un d'entre eux. Pendant que Claudius passait les vulcains, outrés, à son scanner, Salyk se connecta à une console pour rechercher d'autres informations. Or, il repéra un transfert suspect. En poussant ses recherches, il réalisa que quelqu'un était en train de copier la base de données du Nightingale ! Bien que le code d'accès qui s'affichait était celui de Lewis, cela ne pouvait être elle car elle était présente dans le hangar avec eux. Aussitôt, Salyk ouvrit son communicateur pour appeler Tellek. Il l'informa de la situation et lui demanda d'aller couper les relais de communications, ce que fit le scientifique. Lorsque Salyk le rejoignit, il le trouva effectivement dans la salle des relais en train de débrancher tous les cables. Afin de s'assurer que le vol de données s'était arrêté, il se connecta à une console pour constater que le transfert… se poursuivait ! Il constata alors que cela devait être une copie physique et non à distance. Et tout semblait provenir de la salle de l'ordinateur central ! Sans attendre, Salyk contacta Ishrath pour que celui-ci s'y rendre car le traitre éétait sur place ! Puis il contacta Jenkins, actuellement au poste de pilotage en train de visionner de nombreuses caméras de sécurités du vaisseau. Le dénobulien lui confirma qu'il y avait bien quelqu'un dans l'ordinateur central, un scientifique vulcain manifestement, mais il n'y voyait là rien de suspect. Le ton changea lorsqu'Ishrath débarqua et fut accueilli par l'explosion d'une grenade ! Aussitôt, il dégaina son pistolet de phase et un échange de tirs eut lieu ! C'était Tellek ! Celui-ci protégeait un bloc de données branché physiquement sur l'ordinateur. Ils se battirent, échangeant des coups de poings et des tirs de phase infructueux jusqu'à ce que Salyk n'arrive enfin. D'un coup de pincé vulcain, il immobilisa l'espion. Hélas, avant de tomber, Tellek − ou quelque fut son vrai nom − activa un petit appareil. Et aussitôt, son corps disparut dans une énergie de téléportation romulienne.

Depuis la Passerelle, Jenkins remarqua que le vaisseau ennemi se plaçait en position de tir – leurs moteurs avaient-ils été enfin réparés ou bien jouaient-ils la comédie depuis le début ? Il n'attendit pas de recevoir des ordres et effectua une manœuvre d'évasion sans plus attendre. En quelques secondes, le Nightingale avait quitté la Zone Neutre, de même que le T'Varen.

Le Nightingale NV-36 et son équipage étaient sauvés, les responsables se réunirent dans la salle de réunion de l'Equinox pour une communication sub-spatiale avec l'Amiral Moss. Évidemment, les acteurs de cette mission furent félicités pour leur efficacité à sauver un vaisseau en péril et à éviter une nouvelle guerre contre l'ennemi ;  tous reçurent des mentions positives dans leurs dossiers…


Dernière édition par Chrysalid le Dim 02 Aoû 2020, 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 02 Aoû 2020, 13:58

La mission du litige frontalier aux abords de la zone neutre romulienne étant terminée, voici une nouvelle aventure qui nous a été menée par Ghislain, l'interprète du vulcain Salyk. Pour la 3e fois en 15 ans, ma chérie et moi avons donc pu jouer ensemble du même côté de l'écran cheers


Dernière édition par Chrysalid le Mar 04 Aoû 2020, 16:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 02 Aoû 2020, 14:00

La Menace Kzinti
Enseigne Campbell, sous-lieutenants Jenkins et Shraqvith – maîtrisé par Ghislain (03-août-20 / 08-août-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le dimanche 3 janvier 2168, secteur Argélius

Après avoir réglé le litige avec les romuliens, l'équipage de l'Equinox NX-08 fut contacté par Starfleet Command pour se rendre sur Symphonia IV, planète de classe Minshara, une colonie d'origine vulcaine qui avait été ouverte aux autres races de la Fédération. Présentée comme un monde idyllique, Symphonia IV disposait d'un climat parfaitement adapté aux humanoïdes et d'une terre arable particulièrement propice aux cultures.
Durant les jours qui précédèrent leur arrivée, les différents membres de l'équipage s'informèrent sur la planète et sa population actuelle. Manifestement, l'on rencontrait principalement des vulcains et des humains organisés en cités de tailles variables, au milieu desquels semblaient s'être perdus quelques tellarites en faible quantité. En outre, une communauté d'andoriens s'était installée dans les régions froides du pôle sud.
Au beau milieu du voyage, les détecteurs affichèrent une nuée de marqueurs organiques sur les écrans. Les quantités étaient trop importantes pour être ignorées, aussi stoppèrent-ils le vaisseau dès lors qu'ils furent à proximité. Ils firent alors une effroyable découverte : il y avait là une cinquantaine de corps flottant dans l'espace, congelés par le froid de l'espace. Principalement vulcains, la plupart d'entre eux avaient subi des mutilations. Probablement choqué par cette découverte, Ishrath ne sembla pas capable de réaliser un balayage efficace pour obtenir des informations, aussi Jeager fit-il appel à son second, l'enseigne Campbell – qui fut le premier surpris.

En lançant une identification faciale, ils découvrirent que toutes les victimes avaient embarquées peu de temps auparavant à bord du T-Vora, un transport civil de classe Vahklas à destination de Symphonia. Le manifeste du T-Vora indiquait 60 passagers dont 10 membres d'équipage. Or, il y avait là 54 corps. Les 6 manquants étaient les officiers supérieurs du T-Vora sauf le capitaine.

Après les contrôles d'usage, ils téléportèrent toutes les victimes à bord et les stockèrent dans un hangar changé en chambre froide. Pendant ce temps, la Passerelle avait repérés plusieurs traces de propulsion ioniques, dont l'une se dirigeait vers la zone neutre romulienne et l'autre vers la colonie vulcaine. Le capitaine Jeager opta pour un aller direct en distorsion maximale vers Symphonia.

Durant le trajet, le docteur Greenwood étudia certains corps et détermina qu'ils avaient été massacrés de la pire façon qui soit : éviscérés vivants, découpés comme l'aurait fait un boucher, ils avaient été victimes d'une espère monstrueuse que la Fédération en connaissait pas encore. L'horreur de la situation et l'appréhension de ce qu'ils allaient découvrir au bout du voyage firent perdre son humour à Campbell qui tenta de rediriger l'énergie vers les moteurs de distorsion afin d'arriver plus vite. Deux heures avant d'arriver, Jeager parla avec un responsable de Symphonia IV qui leur apprit qu'ils étaient actuellement pris sous un feu ennemi. Ils ignoraient combien de temps ils tiendraient.

Lorsque l'Equinox émergea de distorsion, ils eurent la surprise de ne trouver que des débris flottant en orbite de Symphonia IV. Il s'avéra très vite qu'il s'agissait des restes des satellites de défense installés là par les vulcains. Il n'y avait aucune trace des agresseurs. L'atmosphère lourdement ionisée de la planète ne permit pas aux détecteurs de leur donner des informations détaillées sur la population, ni si l'agresseur se trouvait à la surface.
Alors une équipe se prépara. Ishrath, Jenkins, Camp­bell et Freyia Razaar la semi-klingonne s'équipèrent lourdement de pistolets de phase et de grenades, avant de se rendre au téléporteur. Un dernier échange avec le responsable de Symphonia IV leur avait appris que l'ennemi avait simplement disparu depuis une demi-heure. Hélas, lorsqu'ils furent téléportés aux coordonnées fournies, dans la Station de Contrôle, ils constatèrent non seulement que leurs armes avaient disparues, mais que des soldats d'une race inconnue et terriblement agressive avaient littéralement envahie le complexe : les KZINTIS. Il s'agissait de grands chats humanoïdes de plus de 2,50 mètres de haut, à la lourde constitution physique et aux armes démesurées. Abasourdis, l'équipe se laissa déloger du téléporteur. Ils s'emparèrent de Campbell qui fut mené devant un écran. On lui ordonna de contacter son vaisseau pour les rassurer – le jeune enseigne envisagea bien de glisser un ou deux mots-clés dans son discours afin de mettre la puce à l'oreille du capitaine, mais à sa grande surprise, il se retrouva à débiter tout un monologue sans que cela ne vienne véritablement de lui ! C'était comme si les mots étaient directement déversés dans son esprit ! Il comprit que ces créatures avaient une capacité de contrôle mental… alors il résista de toutes ses forces, et parvint à libérer sa main droite. Discrètement, il pianota quelques mots sur le clavier afin qu'un message écrit parvienne à l'Equinox pendant la transmission : "SOS ALERTE BASE ENVAHIE RACE INCONNUE ARMÉE DANGEREUSE CONTRÔLENT ESPRIT".
Tandis qu'il parlait, il vit Tokishiwa glisser quelques mots à l'oreille du capitaine, et celui-ci finit par répondre : "Les minutes sembleront des heures, mais nous enverrons des équipes d'ici 24 minutes". En clair, ils interviendraient d'ici 24 heures, sans doute avec des renforts. Puis un Kzinti vint débrancher la console physiquement tandis que Cameron reprenait ses esprits. Un peu plus loin, il vit un kzinti tomber au sol, harassé de fatigue. Il remarqua alors une dizaine d'autres créatures dans le même état de santé. Il comprit alors qu'il y avait les guerriers d'une part, et les télépathes de l'autre. Mais en revanche, aucune femelle nulle part… Enfin, tous quatre furent incarcérés dans un étage inférieur du bâtiment.

Là, enfin seuls, ils commencèrent à échafauder un plan. Par chance, Ishrath était parvenu à subtiliser discrètement un pistolet de phase sur un cadavre sans que les gardes ne le remarquent. Ils échangèrent longuement sur la marche à suivre. Lorsque deux gardes vinrent choisir deux prisonniers qu'ils emportèrent avec eux, probablement pour les dévorer, les agents de Starfleet comprirent que le temps pressait. Alors l'andorien dégaina son arme et tenta de tirer sur les deux gardes qui patrouillaient dans le couloir. Il lui fallut s'y prendre à plusieurs reprises, mais il finit par les tuer tous les deux. Alors, il n'y eut plus qu'à perforer la serrure avec un laser et tous les quatre furent libres. Ils ouvrirent alors toutes les autres cellules qui déversèrent alors une quantité considérable de vulcains et d'humains prisonniers. Une vingtaine d'entre eux accepta de les accompagner au front. Freyia parvint à soulever seule un énorme fusil à plasma kzinti, Cameron et Jenkins durent s'y prendre à deux pour emporter le second. Ces armes étaient redoutables. Car lorsqu'une nouvelle patrouille apparut au bout du couloir, ils réalisèrent qu'un simple tir faisait littéralement fondre les murs et le plafond !

Au 15e étage, ils trouvèrent l'armurerie où ils purent s'équiper de grenades à gaz et de pistolets. Enfin, au 20e niveau, ils déboulèrent dans la Salle de Contrôle pour la sécuriser au prix d'une action rapide et violente. Leur nombre et les grenades à gaz lancées dans toutes les directions leur permirent de terrasser l'ennemi en peu de temps.
Depuis les étages inférieur, ils furent contactés par un responsable de la sécurité qui avait scellé tous les accès au bâtiment pour empêcher que de nouvelles unités kzintis n'y pénètrent. Hélas, il ignorait combien de temps cela pourrait tenir.

Cameron tenta de recontacter l'Equinox tandis qu'Ishrath essayait de prendre contact avec la communauté andorienne du Pôle Sud. Hélas, l'enseigne ne parvint pas à contacter sa hiérarchie : le vaisseau avait dû quitter l'orbite pour une raison ou une autre. Par contre, il détecta plusieurs cargos kzintis à proximité.
L'andorien, quant à lui, parvint à faire comprendre l'urgence de la situation à ses confrères, et ceux-ci acceptèrent d'accueillir les survivants. Ishrath s'apprêta à faire chauffer le téléporteur.

Il restait encore un peu de temps, Cameron insista pour qu'une équipe monte dans les appartements du gouverneur afin de dénicher ce qui s'y cachait. Ainsi, accompagné de Freyia, Jenkins et quelques autochtones, ils arrivèrent dans de grands appartements luxueux dont les pièces étaient séparées par des murs de verre. Ils remarquèrent quelques femelles kzintis, mais celles-ci ne semblaient pas être plus évoluées que des animaux. Les femmes de cette société avaient-elles seulement accès à l'éducation ? Elles ne présentèrent aucune menace, ce qui n'était pas le cas des deux guerriers lourdement armés qui déboulèrent soudain dans un échanger de tirs.

L'agent de sécurité prévint Ishrath que les kzintis étaient parvenus à faire sauter l'entrée, et que des escouades entières montaient actuellement les étages à grande vitesse. Ishrath envoya alors les derniers survivants à travers le téléporteur, puis il téléporta ses coéquipiers situés dans les étages supérieurs sans les prévenir. Enfin, il disparut à son tour, et fut accueilli au pôle sud par une grande bouffée d'air froid…
***
Les quatre agents de Starfleet et les survivants vulcains de Symphonia-​City furent accueillis par les andoriens, inquiets, lorsque soudain, une téléportation eut lieu juste derrière eux : impossible, Ishrath était le dernier… Mais ils virent avec horreur une escouade de 6 énormes kzintis se matérialiser sur le téléporteur et commencer aussitôt à canarder les environs − hélas, personne n'avait pensé à vider la mémoire du téléporteur ou à le détruire. Cette erreur eut des conséquences : les andoriens tombèrent les uns après les autres et les murs fondirent autour d'eux. Les membres de Starfleet commencèrent à leur tour à enchaîner les tirs de phase. L'un après l'autre, les ennemis tombèrent. Lorsqu'ils furent débarrassés du dernier envahisseur, Ishrath alla déposer une grenade à énergie sur le téléporteur, tandis que Cameron cherchait les coordonnées dans l'ordinateur. Puis envoyèrent l'explosif chez l'ennemi. Le silence qui s'ensuivit témoigna a priori que l'opération avait été un succès. Toutefois, si les kzintis n'étaient plus capables de les rejoindre par téléportation, ils ne devraient pas mettre plus d'une demi-heure à venir en vaisseau. Il fallait agir vite.

Durant un long moment, Ishrath, Cameron et Jenkins échangèrent sur la marche à suivre, échafaudant toutes les théories possibles, et réfléchissant aux issues probables des quelques options, peu nombreuses, qui s'offraient à eux. Le pilote dénobulien semblait enclin à se cacher dans un coin en attendant le retour de l'Equinox, mais ils devraient être en mesure de repousser l'ennemi pendant encore une bonne vingtaine d'heures… Finalement, une décision fut prise : les andoriens quitteraient leur colonie et iraient se cacher dans les étendues glacées alentours, en espérant que les détecteurs ennemis ne parviendraient pas à les y repérer. Les survivants vulcains de Symphonia-City n'avaient d'autre choix que de se mêler à eux s'ils voulaient avoir une chance de survie. Quant aux quatre agents de Starfleet, ils décidèrent de se téléporter en marge de la ville, d'où ils pourraient agir dans l'ombre. Ce qu'ils firent. Un scientifique andorien leur proposa de modifier leurs tricordeurs afin que ceux-ci modifient leurs signatures : désormais, ils apparaîtraient sur les détecteurs comme autant de kzintis, ce qui leur donnerait un avantage évident.

Lorsqu'ils se téléportèrent en ville, ils apparurent au sommet d'un hôtel de luxe, ce qui leur offrait une vue parfaite sur les environs. Ils repérèrent quelques patrouilles ennemies ici et là, peu nombreuses. Encore une fois, Jenkins leur proposa l'idée de se cacher en attendant le retour de l'Equinox, et cet hôtel avec ses salles de cinéma et ses saunas semblait l'endroit idéal pour cela. Ishrath pourrait leur diffuser quelques uns de ces vieux films terriens dont il avait connaissance. Mais Cameron dut leur rappeler qu'ils étaient les seuls représentants de Starfleet actuellement présents sur la colonie, et que les prisonniers des kzintis ne pouvaient compter que sur eux. Dans un élan qui ne lui ressemblait pas, eu égard à son habituel manque de sérieux, Cameron ramena ses compagnons sur le droit chemin, et tous quittèrent alors l'hôtel en quête d'un centre médical. L'idée était de se grimer en kzinti à l'aide d'une chirurgie temporaire. Hélas, les lieux avaient été pillés et il ne restait rien d'exploitable.
Pendant que Jenkins, Cameron et Freyia cherchaient, Ishrath bricolait le système de communication de l'hôpital afin de capter des communication de l'ennemi. Au bout d'un bon moment, il commença à recevoir des phrases que le traducteur universel n'eut aucun mal à convertir. D'une part, il entendit qu'un vaisseau kzin avait été envoyé dans la colonie andorienne, mais qu'il l'avait trouvée déserte. Le seigneur kzinti, Cimeterre Glorieux, ordonna de laisser tomber, ils trouveraient les fuyards plus tard. Après tout, ils n'étaient "pas comestibles". Il fut aussi question du monde natal de la Fédération, dont ils avaient trouvé les coordonnées dans la Station de Contrôle de Symphonia-City. Avec horreur, Ishrath comprit qu'ils projetaient d'attaquer l'a Terre. Ensuite, il ordonna d'exécuter "les végétariens". Les quatre agents comprirent qu'un groupe de vulcains allait être simplement massacrés s'ils ne faisaient rien ! Alors ils poussèrent les détecteurs et repérèrent un groupement d'une centaine de vulcains maintenus dans une sorte de stade, gardés par un groupe de 10 kzintis. En outre, une autre escouade kzin approchait avec des prisonniers vulcains.
De fait, armes au poing, ils leur tendirent une embuscade qui fut un succès, et les prisonniers vinrent leur prêter main force lors de la libération des 100 autres vulcains dans le stade. L'ennemi fut submergé par le nombre et l'effet de surprise.

Mais ça n'était pas suffisant, car il y avait un vaisseau kzinti posé un peu plus loin, qui contenait de nombreux prisonniers, principalement humains. Fort heureusement, les vulcains avaient des informations très utiles sur la façon d'entrer discrètement dans le bâtiment ennemi. De fait, une fois la nuit tombée, un petit groupe composé des agents de Starfleet et de quelques vulcains se glissa sous le vaisseau, dans lequel ils pénétrèrent par une trappe d'accès. Là, dans des couloirs techniques qui ressemblaient fort à des tubes de Jefferies, ils menèrent des recherches avec les tricordeurs pour localiser les différents systèmes. Fort heureusement, la technologie kzin semblait assez proche de celle de la Fédération, aussi ne furent-ils pas perdus. Lorsqu'ils trouvèrent l'accès à la salle des machines, ils y larguèrent une grenade à gaz. Très vite, ils furent maîtres des lieux. Depuis les consoles de cette pièce, ils lancèrent un message dans tout le vaisseau qui intimait l'ordre à ses occupants de se rendre dans un hangar technique pour y effectuer une opération de routine. Dès lors qu'une majorité d'entre eux s'y furent rendus, les agents de Starfleet provoquèrent une fuite de plasma dans la pièce, à laquelle Ishrath mit feu par un tir de précision, alors dissimulé dans un tube de Jefferies voisin.
Durant cette période, les vulcains simulèrent une attaque à l'extérieur du bâtiment afin que les autres gardes kzins sortent. Sans soupçonner une supercherie, les félinoïdes s'y rendirent pour faire régner l'ordre, mais aussitôt, Jenkins ferma tous les accès. Il n'y eut plus qu'à attaquer tous ceux qui demeuraient sur la Passerelle, puis le vaisseau était à eux.

Une fois rendus maîtres à bord, ils récupérèrent les vulcains qui demeuraient au-dehors, puis le dénobulien lança le vaisseau vers les étoiles. Tous les prisonniers furent évidemment libérés, et un canal d'urgence fut ouvert vers Starfleet pour les informer de la situation, et de l'attaque que l'ennemi projetait contre la Terre. En retour, ils reçurent les coordonnées où ils retrouveraient l'Equinox.

Très vite, ils embarquèrent à bord de leur vaisseau tandis qu'une équipe technique descendait sur le bâtiment ennemi pour en étudier la technologie.

Étant donné la gravité de la situation, il fallait se rendre sur Terre au plus vite…
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 09 Aoû 2020, 12:26

Nous voici donc avec une situation de crise avec les Kzintis sur les bras, mais ce sera le thème de notre Saison 3. En attendant, voici une dernière mission qui s'est produite sur le chemin de la Terre...
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MessageSujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table]   STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] - Page 3 Icon_minipostDim 09 Aoû 2020, 12:26

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Enseigne Campbell et sous-lieutenant Jenkins – maîtrisé par Sarlenn (18-juillet-20 / 25-juillet-20)

Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le dimanche 14 février 2168, secteur Argélius

Au cours de leur retour sur Terre, l'équipage de l'Equinox NX-08 fut contacté par Starfleet Command pour effectuer une nouvelle mission, aussi furent-ils envoyés dans une zone de l'espace encore peu explorée. L'urgence de la situation avec les Kzintis était relative, car l'on ignorait combien de temps mettrait la flotte adverse à atteindre le Secteur 000. À sa grande surprise, l'enseigne Cameron D. Campbell fut convoqué par le capitaine dans sa ready room au cours du trajet. Jeager expliqua au jeune homme qu'il souhaitait lui confier la mission afin de le mettre à l'épreuve. En effet, cela faisant quelques années maintenant que Campbell servait à bord de l'Equinox, mais il n'avait que peu été mis au contact avec le terrain. En outre, il était question d'un convertisseur d'énergie, ce qui faisait de Campbell, spécialiste en gestion des énergies, la personne la plus indiquée pour mener à bien cette mission.
Le capitaine lui parla alors de la planète Zilia H, un monde de classe L, où vivait un peuple amical ayant découvert la vitesse de distorsion depuis près de 5 ans. De fait, ils avaient été rapidement en contact avec la Fédération, bien qu'ils n'en soient pas encore membres. Or, la lune de Zilia H, Phillon D44S, un monde de classe O, abritait elle aussi une civilisation intelligente, bien que celle-ci n'ait pas encore été capable de franchir la barrière de la distorsion. En bon scientifique, Cameron s'interrogea très vite sur l'effet que le champ de gravité de Zilia pouvait bien avoir sur les océans de Phillon – et par là-même sur ses habitants. Mais il fut vite recadré par le capitaine qui lui expliqua que les deux peuples s'étaient déjà rencontrés par le passé, grâce à leurs premiers vaisseaux à impulsion, mais que leurs relations étaient pour le moins tendues.
Or, quatre jours plus tôt, un vol avait eu lieu sur une zone de recherche scientifique zilienne, et tout tendait à désigner les phillonites comme coupables. Le gouvernement zilien avait alors demandé à Starfleet d'enquêter, préférant quant à eux éviter d'accentuer les tensions avec leurs voisins phillonites. Et Jeager demanda alors à Campbell de gérer cette situation. Seul. Le jeune scientifique comprit qu'il n'avait guère le choix, et que de lui dépendait l'entrée dans la Fédération d'un nouveau membre…
Durant les deux jours qui suivirent, il étudia les bases de données de Starfleet sur les deux civilisations. Découvertes très tôt au cours des premières années de la Fédération, elles furent gardées à l'œil car leurs progrès en matière de voyage spatial semblaient prometteurs. Ils avaient pris contact avec les Ziliens, mais pas avec les Phillonites, en retard sur ces mêmes recherches. Néanmoins, la question de la Directive Première se posait : les Phillonites maîtrisaient une forme de voyage spatial pré-distorsion, mais ils étaient en contact avec les Ziliens qui, quant à eux, maîtrisaient une forme de distorsion, et ils étaient au courant de cela !
En approfondissant ses recherches, il apprit que la distorsion zilienne fonctionnait sur la base de pulsations nucléoniques – une technologie que le jeune scientifique jugea incompatible avec la bulle de distorsion des vaisseaux de Starfleet.

Harassé par des heures de recherches, Cameron fut, samedi soir, interrompu par son collègue andorien. Ishrath le traîna au mess pour lui offrit une boisson étrangement alcoolisée – l'andorien avait-il encore trafiqué les reséquenceurs de protéines ? Au cours d'une longue conversation, l'alcool aidant, Cameron confia à son collègue et ami qu'il n'était pas la personne la plus indiquée pour mener un Premier Contact, quand bien même celui-ci était faussé par les relations entre les deux peuples. Le jeune homme n'avait jamais été doué en matières de relations humaines, et n'avait jamais rien compris aux humanoïdes en général, aux hommes, ou aux femmes. La conversation prit un tournant un peu plus intimiste au cours de laquelle Ishrath lui avoua avoir des vues sur Kathrina, l'une des assistante du docteur Greenwood. Mais, n'ayant certes pas de projets de mariage avec elle, lui lui conseilla de l'approcher aussi ; ce que Cameron trouva assez dérangeant. Il y avait bien la petite Margaret Stone, officier des téléportations, mais comment l'aborder ?

Le lendemain dimanche, dans la journée, le capitaine Jeager convoqua Cameron sur la Passerelle pour faire avec lui un dernier point. Ils seraient en orbite de Zilia d'ici une heure, ce qui lui laissait le temps de se préparer. De fait, Cameron effectua ses derniers préparatifs, il étudia les schémas de l'appareil volé (envoyé par les ziliens), puis il se rendit en salle de téléportation où, après avoir échangé un sourire gêné avec Margaret, il fut envoyé directement sur la planète. Là, il rencontra un étrange humanoïde chauve à la silhouette massive, à la mâchoire large, au teint grisâtre et aux vêtements blancs. Il s'appelait Zergval, et était un scientifique et membre du gouvernement de Zilia H. En tant que scientifiques, tous deux discutèrent longuement de la technologie employée pour permettre la distorsion par pulsations nucléoniques. Il fut alors question d'une bulle de distorsion triangulaire, ayant à peu près la forme d'une pointe de flèche. Ainsi, ils fendaient l'espace comme le ferait un coupe-papier. Mais très vite, ils en arrivèrent à l'instabilité du système ; car en effet, l'énergie nucléonique pulsée ne brillait pas par sa stabilité. Il lui manquait un élément pour être parfait. Et cet élément, les scientifiques de Zergval l'avaient mis au point : il s'agissait d'un gros convertisseur. C'était là l'appareil dont les ziliens avaient envoyé les schémas, un gros convertisseur rentant l'énergie nucléonique totalement compatible avec la "pointe de distorsion" zilienne. Après en avoir étudié une reproduction réduite trônant dans le bureau de Zergal, le jeune scientifique suivit ce dernier jusqu'à un vaste terrain où s'élevaient divers appareils de tailles diverses, dont leur fameux vaisseau pointu à la proue effilée. Zergval présenta Cameron à un zilien autrement moins massif que lui, Harlak, le chef de projet de l'équipe qui avait mis au point le convertisseur d'énergie. Zergval les abandonna à leurs échanges de purs scientifiques.
Après avoir longuement échangé sur le convertisseur, Cameron déploya son matériel d'analyse en espérant repérer quelque chose à l'emplacement où s'était trouvé le moteur 6 jours plus tôt. Hélas, le magnétisme de la roche alentours eut vite raison du tricordeur qui, en plus de voir ses résultats faussés, grilla littéralement entre les mains du scientifique. Penaud, il contacta l'Equinox pour qu'on lui en envoie un autre.
Enfin, il mena de longues recherches, il scanna le moindre centimètre de la zone et étudia toutes les pistes possibles. Hélas, sur ce monde inconnu, les énergies et technologies n'étaient pas répertoriées dans la base de Starfleet. Mais, l'une après l'autre, il élimina l'idée d'une téléportation, ou celle d'un rayon tracteur. Finalement, il découvrit un résidu d'énergie appartenant à une navette qui n'avait rien à faire ici : une navette phillonite… En outre, il scanna aussi tous les résidus organiques qu'avaient pu laisser les scientifiques qui avaient œuvré sur place, et si 99% d'entre eux avaient un ADN purement zilien, il repéra aussi un andorien…
Bien entendu, Harlak lui confirma qu'aucun andorien n'avait normalement accès à cet endroit – hormis peut-être les membres de la Fédération venus quelques mois plus tôt pour une visite de courtoisie, parmi lesquels s'étaient trouvé quelques andoriens.

De retour à bord de l'Equinox, Cameron fit un rapport détaillé de ses découvertes au capitaine, après quoi le vaisseau se rendit aussitôt en orbite de Phillon D44S pour effectuer un scan des zones habitées – des dômes d'énergie situés sous la surface des océans. Depuis le laboratoire d'analyse planétaire du pont F, Cameron mena des recherches approfondies au cours desquelles il dénombra un nombre conséquent de phillonites, mais il réussit au milieu de tout cela à isoler un signe de vie andorien dans ce qui semblait être la plus grande ville de l'astre. En outre, s'il ne détecta aucune trace de technologie zilienne, ses recherches mirent en évidence une "zone blanche", un secteur que ses scanners semblaient incapables de traverser.
Il fut alors interrompu par la voix du capitaine dans le communicateur, qui l'informa que ses scans avaient été repérés. Les phillonites l'invitaient à les rejoindre sous leur dome-capitale pour une rencontre, ou une confrontation.

À l'aide d'une navette convertie en véhicule amphibie, l'enseigne Campbell accompagné de l'officier de sécurité Philip N. Johnson se rendirent aux coordonnées indiquées. Là, ils furent escortés par des humanoïdes armés, à la peau bleu-vert, aux mains palmées et aux branchies apparentes, jusqu'à un responsable, Ludès Feloïs. Celui-ci les accueilit avec un ton chargé de reproches – pourquoi ce scan si intrusif ? Pourquoi un premier contact tellement impersonnel ? Que cherchez-vous ? Cameron ne chercha pas à se dérober à ces questions. Même s'il manquait parfois de sérieux avec ses collègues (et sa hiérarchie), c'était avant tout un scientifique. Et en tant que tel, pour lui, rien ne comptait plus que les faits. N'était ni diplomate ni politicien, il répondit la vérité, énonçant exactement ce qui l'avait mené ici, évoquant ses découvertes et la forte présomption de vol, sans oublier la présence de l'andorien. En guise de preuve, l'Enseigne donna à Ludès un pad contenant les résultats de ses analyses afin que les scientifiques phillonites puissent confirmer ses dires.

La conversation, certes tendue mais toutefois fort polie, se termina par une visite du secteur, dont Cameron ne put s'empêcher de remarquer les splendires vues de la mer et des créatures aquatiques au-dessus de leurs têtes.

Finalement, les deux agents de Starfleet furent menés dans une petite salle équipée d'un canapé, dans lequel Cameron s'affala tout en sachant très bien ce qui l'attendait. De fait, il ouvrit son communicateur pour faire son rapport à Jeager tandis que la porte d'entrée, sans surprise, fut lourdement verrouillée...
***

Le communicateur de la cabine sonna. Aussitôt, la voix du capitaine ordonna au sous-lieutenant Jenkins de le rejoindre sur la Passerelle − le pilote dénobulien s'exécuta. Dans la ready room, Jeager lui raconta l'affaire des deux peuples ennemis, du vol du convertisseur d'énergie nucléonique pulsée et de l'intervention de Campbell. Or, quoiqu'ait pu faire le scientifique, cela faisait plusieurs heures qu'il s'était rendu sur la lune aquatique pour y rencontrer un responsable. Depuis, seule une communication grésillante leur était parvenue, et puis plus rien. En outre, toutes les tentatives de communication avaient été ignorées ; il fallait donc que quelqu'un d'autre s'occupe de l'affaire, et c'est là que le dénobulien devait intervenir. En effet, si l'Equinox disposait d'une armée de scientifiques, d'explorateurs et autres ingérieurs en tous genres, il ne possédait pas de diplomates ou de négociateurs. De fait, le dénobulien et son empathie naturelle serait parfaitement adapté pour prendre contact avec les phillonites et ramener Campbell. Jusque là, Jenkins n'avait rien à redire. Mais lorsqu'il apprit qu'il devrait descendre sous les flots à bord d'une navette, il commença à transpirer à grosses gouttes. En effet, le dénobulien avait purement et simplement peur de l'eau, une véritable phobie qui le handicapait depuis toujours dès lors qu'il était question d'environnement aquatique. Le capitaine ne lui laissait néanmoins pas le choix.

Le sous-lieutenant Jenkins se rendit alors au hangar où Ishrath terminait la conversion de la navette en véhicule amphibie. De fait, accompagné d'un officier de sécurité, le dénobulien mit le cap vers Phillon. Hélas, à peine arrivé sous les flots, sa phobie prit le dessus et il eut tout le mal du monde à reprendre le contrôle de ses émotions. Fort heureusement, des drônes sous-marins vinrent diriger le vaisseau jusqu'à un hangar immergé situé dans la cité sous-marine. Puis, dès lors que l'eau fut évacuée, les deux agents de Starfleet descendirent.
Ils furent escortés par une escouade armée jusqu'au bureau de Ludès Feloïs, un humanoïde aquatique au teint bleu-vert et à l'air fort peu courtois. Celui-ci parla de l'intervention irritante de son prédecesseur, de ses accusations outrageantes et du scan intrusif qu'il avait opéré sur sa planète. Bien sûr, suite à son intervention, Campbell avait été "mis en sécurité". Jenkins demanda sa libération, et sa requête fut exaucée rapidement, à la conditions qu'ils quittent Phillon sur le champ.

Une équipe de sécurité mena le dénobulien et son agent de sécurité jusqu'à un bâtiment où ils trouvèrent Camp­bell et Jonhson enfermés dans une petite salle, où le scientifique était affalé sur une sorte de fauteuil, pianotant sur un pad d'un air détaché. Puis tous retournèrent aux navettes, toujours escortés par une équipe d'agents phillonites armés jusqu'au cou.
Jenkins et Campbell montèrent à bord d'une navette afin de discuter de l'affaire, laissant l'autre aux deux agents. Et tandis que tous quittaient les lieux, les officiers firent le point. Campbell fut à moitié surpris de constater que Ludès Feloïs n'ait pas mené d'enquête suite à sa visite. Mais cela ne pouvait indiquer qu'une chose : il était mouillé jusqu'au cou dans l'affaire du vol et n'avait donc aucun intérêt à ordonner une enquête. Au lieu de cela, il avait préféré abreuver Campbell d'adjectifs peu élogieux suite à son intervention quelque peu directe ; une non-réponse qui en disait long.
Hélas, à peine eurent-ils quitté la cité-dôme que Jenkins perdit à nouveau le contrôle de lui-même et de la navette, oppressé par sa phobie des grands fonds. Campbell tenta bien de prendre les commandes, mais il ne parvint à qu'à aggraver les choses, et très vite, la navette se mit à dériver. Hélas, les deux hommes avaient une mission à remplir dans les plus brefs délais, et ils ne pouvaient perdre du temps à réparer les moteurs. Ils contactèrent donc l'Equinox pour se faire téléporter à bord où une réunion avec le capitaine fut aussitôt organisée. Évidemment, Jeager ne fut guère enjoué de constater que Campbell revenait les mains vides. Outre la perte d'une navette, celui-il avait, par ses méthodes fort peu orthodoxes, encore accentué les tensions avec les phillonites ! Néanmoins, le jeune humain lui rappela qu'il était sûr de pouvoir retrouver le moteur volé. Hélas, il lui faudrait redescendre en pleine ville, au milieu des créatures aquatiques. Certes, le capitaine accéda donc à sa demande en l'envoyant à l'infirmerie, avec Jenkins et un agent de sécurité, se faire grimer en phillonite. Ainsi, grâce à une fantastique chirurgie temporaire, tous trois virent leur peau virer au bleu-vert et des fausses branchies leur pousser dans le cou. Des palmes leur furent greffées entre les doigts et leurs yeux subirent un étonnant changement de couleur et de forme. Hélas, ce changement d'apparence n'était qu'esthétique et ne leur conférerait aucune faculté particulière.
Puis ils furent tous trois téléportés sous les flots de Phillon, à proximité d'une entrée de service.

Les trois agents de Starfleet errèrent longuement dans les rues de la cité à la recherche d'une piste. Tricordeur en main, Campbell identifiait les habitations, les centres de recherche, les bâtiments administratifs, etc. Ils remarquèrent rapidement que la structure de la ville était construite en étoile autour d'une énorme colonne de pierre s'élevant au centre du dôme. Or, les relevés d'énergie émanant de cet édifice crevaient littéralement le plafond. Si un lieu quelconque alimentait ce dôme, c'était bien celui-ci.

Mais avant tout, ils s'intéressèrent à un bloc qui semblait être un centre de recherche et développement. Là, tandis que personne ne semblait s'intéresser à eux, ils entrèrent et visitèrent les lieux. Ils découvrirent toute une population de créatures en plein travail d'études et d'expérimentations. Puis enfin, ils arrivèrent dans une salle où trônait le fameux convertisseur zillien, actuellement manipulé par une andorienne… Ils tentèrent bien de lui décocher un tir paralysant, mais un coup de chance lui permit d'éviter la charge. S'ensuivit une conversation un peu débridée sur sa présence ici. Elle s'appelait Kashira et offrait ses services aux phillonites à la façon d'une mercenaire ; en outre, elle remarqua toute de suite que ces deux "aquatiques" utilisaient du matériel de Starfleet et qu'ils n'étaient pas ce qu'ils prétendaient. Une fois les masques tombés, elle les félicita pour leur objectivité, n'ayant obtenu manifestement "qu'un seul son de cloche". En effet, ce convertisseur devait surtout servir à stabiliser l'énergie du dôme qui protégeait la ville, une technologie que les phillonites ne maîtrisaient que partiellement. Entre deux phrases, Campbell évoqua Ishrath, un andorien avec lequel elle s'entendrait sûrement très bien. Elle parut à la fois amusée et surprise, puis alluma le convertisseur d'énergie sans prévenir. Finalement, ne pouvant la laisser là, ils la paralysèrent. Campbell colla une balise sur le moteur qu'il éteignit, puis tous deux de quitter le bâtiment.
Le convertisseur était retrouvé, restait maintenant à baisser les fréquences de brouillage du dôme pour permettre de rétablir les communications et les téléportations.

Dans le grand pilier central, ils croisèrent de nombreux artistes et érudits travaillant sur leurs œuvres. Des artistes maintenant ? Entre cela et les scientifiques croisés plus tôt, Campbell comprit qu'il avait affaire là à une société en pleine expansion, c'étaient des créateurs et non, contrairement à ce qu'il avait cru un moment, des parasites qui évoluaient depuis toujours en volant les découvertes des zilliens.
Dans l'avant-dernier étage du bâtiment de pierre, des écrans géants et de vastes consoles clignotaient et bipaient sans discontinuer. La tâche qui incomba aux deux officiers fut des plus ardues : comment désactiver le brouillage sans éteindre le dôme lui-même ? Luis passèrent un temps infini à comprendre le mécanisme lui-même, puis l'interface et son fonctionnement, et enfin les commandes à activer pour couper le système recherché.

Ils leur fallut bien une heure, ou peut-être deux, pour réaliser ce qui leur parut impossible au premier abord. Puis enfin, lorsque le brouillage fut désactivé, ils contactèrent l'Equinox pour que celui-ci téléporte au plus vite le moteur, ainsi qu'une forme de vie andorienne que les détecteurs devaient pouvoir repérer à présent. En retour, la voix de Jeager leur apprit que leurs détecteurs venaient de repérer une brèche dans le dôme, et qu'il fallait évacuer la ville au plus vite ! Une brèche maintenant ? Campbell n'en pouvait plus de cette mission ! Rien ne fonctionnait depuis qu'il avait été impliqué. Le tricordeur grillé sur Zillon, les non-négociations ratées avec Ludès, la navette mise hors d'état, et maintenant la brèche dans le dôme ? Un rapide état des lieux lui permit de constater que ses manipulations avaient créé une surtension dans un secteur du dôme et qu'effectivement, la ville était en danger. Jenkins se rendit alors aussitôt aux étages inférieurs pour alerter les habitants et entamer une évacuation, tandis que Campbell mettait tout en œuvre pour réparer cette brèche. Mais sans grande surprise, il ne parvint pas à réparer les dégâts avant que l'Equinox ne le téléporte sans prévenir.

Une fois à bord, après avoir récupéré leur apparence, ils apprirent que Kashira avait été mise aux arrêts. En tant que voleuse et mercenaire, selon les lois de la Fédération, elle serait jugée pour ses actes. Ils apprirent aussi qu'Ishrath avait été, quant à lui, consigné dans ses quartiers jusqu'à nouvel ordre.
Abasourdi par cette nouvelle, Campbell alla interroger Meghan Simpson, l'officier de sécurité, pour connaître la raison de cette séquestration : il s'avéra que Kashira, de son vrai nom Shrikaa Shraqvith, était la sœur d'Ishrath et que, en tant que telle, elle jetait l'opprobe sur son sang. Avec des membres de sa famille si peu fiables, l'andorien devrait répondre à quelques questions. En attendant, il ne quitterait pas ses quartiers.

Enfin, Jenkins et Campbell furent convoqués dans la salle de réunion où Jeager recevait en ce moment même des représentants des deux civilisations, à savoir Ludès Feloïs et Zergval eux-mêmes. Dans la salle, l'ambiance était évidemment très tendue. Le capitaine expliqua aux deux agents que les Phillonites et les Ziliens se faisaient la guère depuis des décennies, mais qu'au cours de leur histoire, la paix aurait pu trouver un chemin si les ziliens s'en étaient donné la peine. Voler ce convertisseur avait été pour les phillonites un moyen de sécuriser leur capitale, là où les ziliens leur avaient à maintes reprises refusé leur aide. De fait, les ziliens n'étaient pas si blancs qu'ils l'avaient paru au premier abord… La conséquence de cette affaire serait lourde, car la capitale phillonite avait été immergée, sans compter que la délégation de représentants de Starfleet qui devait se rendre sur Zilia 3 jours plus tard ne viendrait finalement pas. Un nouveau rendez-vous était fixé 6 mois plus tard. En attendant, les deux peuples étaient encouragés à trouver le chemin de la paix. Car ils entreraient dans la Fédération ensemble ou pas du tout.

Cette affaire eut des conséquences sur Cameron qui, depuis ce jour, s'enferma dans une profonde dépresion. Il avait sur les mains l'échec de cette mission, enchaînant les erreurs de débutant dues à son insouciance. Mais pourquoi l'avoir envoyé lui pour une enquête et un Premier Contact ? Un négociateur aurait été plus à sa place, ainsi qu'un ingénieur. Lui était un scientifique pour qui seuls les faits importaient. Et les faits devaient être énoncés sans emballage ni filtre. C'était la seule voie de la vérité. Mais à ce jour, celle-ci l'avait trahie.

Le sous-lieutenant Jenkins avait cumulé de nombreuses félicitations au gré des dernières missions, et fut promu Lieutenant… Par contre, il était clair que Campbell avait perdu la confiance de sa hiérarchie, quant à lui, pour peu qu'ils l'ait jamais eue un jour...
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