|
|
| STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] | |
| |
Auteur | Message |
---|
Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Sam 19 Jan 2019, 21:24 | |
| Voilà. Des essais, des ersatz de règles voire de vraies règles mises à l'essai... et qui peuvent être mises au rebut si elles s'avèrent inadaptées à la réalité (ce qui devrait te permettre de faire à peu prêt n'importe quoi^^). _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 20 Jan 2019, 10:13 | |
| Oui, voilà. Du coup, ça va, on n'a pas trop cassé le canon ^^
Allez hop, nouvelle séance de jeu hier soir, je vous la mettrai en ligne quand elle sera rédigée ! |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 20 Jan 2019, 10:54 | |
| Impec ! Et moi faut que je lise la dernière séance, je n'ai pas encore eu le temps^^ _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 27 Jan 2019, 13:23 | |
| Ah ben dépêche-toi, la nouvelle mission arrive |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 27 Jan 2019, 13:23 | |
| L'ex (19-jan-2019 / 26-jan-2019) Enseignes Shraqvith, Jenkins et KnoxVaisseau U.E.S. Marauder NV-42, mercredi 18 juin 2166, secteur Argelius Dans sa petite cabine, à bord du Marauder NV-42, l'enseigne Jenkins profitait d'une journée de repos pour s'adonner à quelques menus loisirs, lorsqu'il fut contacté par Maya, l'opératrice des communications actuellement sur la Passrelle : il y avait une communication personnelle en ligne. Avec surprise, le dénobulien entendit la voix de Mylène Dewitt, une jeune femme avec qui il avait vécu une relation intense durant leurs années à l'Académie de Starfleet. Hélas, la jeune femme avait été affectée à bord de l'U.S.S. Equinox NX-08, tandis que lui-même, faute de place, s'était retrouvé affecté à bord du vieux S.S. Monte-Cristo... Et bien qu'il ait finalement été réaffecté sur le Marauder dans l'intervalle, il ressentait tout de même une certaine jalousie car les vaisseaux de classe NX étaient, il faut bien le dire, le fleuron de Starfleet capable d'atteindre des vitesses de distorsion de 5...
Au cours de la conversation qui suivit, Jenkins apprit que Mylène s'était faite enlever par des romuliens – un peuple belliqueux mais pourtant méconnu que Starfleet avait affronté entre 2156 et 2160. Elle eut juste le temps de lui transmettre ses coordonnées avant de couper la communication d'un air paniqué. Sans trop savoir quoi penser de ces nouvelles, Jenkins se rendit sur la Passerelle pour en faire part au capitaine Gordon. Bien entendu, l'idée qu'une ingénieure de Starfleet soit tombée entre les mains d'un peuple ennemi fit grincer quelques dents, aussi donna-t-il l'ordre de se rendre sans plus attendre sur place.
Durant les quelques heures que devaient durer ce trajet, ils contactèrent le QG de Starfleet sur Terre, qui leur confirma que l'Equinox était alors en mission à peu de distance de la Zone Neutre Romulienne, mais qu'il n'avait plus donné de nouvelles depuis. En outre, il semblait même ne plus répondre... L'ordre fut alors donné au Marauder et à son équipage de procéder aux recherches, tant pour sauver l'enseigne Dewitt des mains des romuliens que pour découvrir ce qui était advenu de l'Equinox. En outre, l'urgence était de mise.
Lorsqu'ils arrivèrent au lieu des coordonnées, ils découvrirent IORUS IV, une planète désertique de classe Minshara dont la surface, essentiellement couverte de sable, ne portait que quelques vestiges d'une ancienne civilisation depuis longtemps éteinte. Les détecteurs repérèrent néanmoins quelques sursauts de technologie plus récente, mais très parcellaire, rien de bien inquiétant à première vue. Hélas, durant leur étude, ils furent attaqués par un attaquant inconnu... et invisible ! Bien sûr, ils pensèrent aussitôt à un vaisseau romulien, ceux-ci étant connus pour leur technologie d'occultation. Pris par surprise, ils subirent un second tir qui détruisit leurs boucliers avant d'avoir le temps de réagir. Aussitôt, ils entrèrent en distorsion pour quitter le système. Par chance, leur agresseur invisible ne les suivit pas. Le vaisseau en sécurité, les ingénieurs Knox, Freemann, Lopez, Faulkner et Calligan mirent tout en œuvre pour recharger les boucliers, tandis que le scientifique andorien Shraqvith poussa les détecteurs à fond pour en apprendre plus sur le système Iorus. Et il ne fut pas déçu de ses découvertes. D'une part, il y avait une zone de radiations neutroniques située aux confins du système – qui ne les concernait pas, à priori, au cours de cette mission. D'autre part, elle repéra la signature d'un vaisseau de Starfleet... au cœur même de cette zone de radiations ! L'Equinox ?
Le capitaine Gordon organisa une réunion pour décider de la marche à suivre. Il fallait donc organiser un double sauvetage : d'une part récupérer l'enseigne Dewitt des mains de l'ennemi romulien, d'autre part se rendre auprès de la zone de radiations pour sauver ce qui pouvait encore être sauvé de l'Equinox... Deux équipes furent donc réunies : - l'exobiologiste Claudius Lord accompagné des agents de Sécurité Kevin Petit et Jean-Michel Remplaçant, dit « J.M.R. », descendraient dans la ville pour retrouver Mylène, - le scientifique Ishrath, l'ingénieur Knox et le pilote Jenkins étudieraient le nuage de radiations et tenteraient de voir ce qui pourrait être fait. Enfin, le capitaine ordonna de se rendre directement en orbite de Iorus IV pour y lâcher une navette contenant l'équipe de sauvetage. Le Marauder essuierait certainement un ou deux tirs du vaisseau occulté, puis il se rendrait aussitôt vers les coordonnées de l'Equinox.
Sitôt décidé, le Marauder traversa le système en distorsion jusqu'à Iorus IV, et la navette contenant l'exobiologiste et les deux agents de sécurité fut larguée alors que l'agresseur inconnu faisait déjà feu. Très vite, les boucliers furent réduits à néant, puis ce furent les détecteurs qui subirent une baisse d’énergie, mais une réaction en chaîne fit aussi exploser certains systèmes moteurs. Le pilote dénobulien mit tout en œuvre pour quitter les lieux mais la perte des moteurs lui compliqua la tâche. Un second tir provoqua des brèches dans la coque et l'explosion de certains systèmes, avec en outre, une baisse conséquente d'énergie. Alors, Knox redirigea tout ce qui restait de puissance vers la propulsion, et Jenkins et Ishrath poussèrent les moteurs dans leurs derniers retranchements... et le Marauder disparut de l'orbite planétaire.
Arrivés à la frontière de la zone de radiations, ils entamèrent les réparations du vaisseau...
Sur Iorus IV, les trois membres du personnel engagé se posèrent à quelque distance de la ville, ignorant ce qui se passait au-dessus de leurs têtes. Ils descendirent et traversèrent le désert à pied – avec surprise, ils ne remarquèrent aucune trace de vie animale. Ça n'était qu'un désert nu. Avec des jumelles, ils surveillèrent la cité de loin, mais il ne s'agissait que de vieilles ruines de pierre jaune que le temps, peu à peu, effaçait sous l'effet de l'érosion. Par contre, ils repérèrent des canons automatisés perchés ici et là sur des blocs de pierre, manifestement beaucoup plus récents que le reste du site. De loin, ils tirèrent sur certaines tourelles qui explosèrent afin d'entrer dans l'enceinte de la ville sans être inquiétés. Ils traversèrent ainsi les rues de la ville jusqu'à ce que l'agent J.M.R. eut une mauvaise surprise lorsque son fusil lui explosa entre les mains alors qu'il détruisait une nouvelle tourelle. L'exobiologiste lui donna son propre pistolet de phase en remplacement car lui-même n'en avait pas besoin. Ils détruisirent en tout et pour tout 5 tourelles automatisées avant d'arriver au pied d'un bâtiment encore debout, à l'étage duquel ils découvrirent Mylène Dewitt, sommairement attachée à un gros bloc de pierre, seule et en parfaite santé. Bien sûr, les trois agents se méfièrent – où étaient ses geôliers ? Elle leur répondit que lorsque le Marauder était entré en orbite, ils l'avaient repéré aussitôt, et s'étaient rendu à leur vaisseau pour l'attaquer sans délai. Par contre, elle parut déçue que Jenkins ne se soit pas déplacé pour la sauver. Méfiant quant à cette histoire, tous quatre retournèrent à la navette, dont ils ne retrouvèrent que des débris fumants... *** Après avoir passé de longues heures à réparer les systèmes, le bilan n'était pas encourageant. La structure avait été restaurée et les détecteurs réparés. Le bouclier avait été rechargé, quant à lui, et l'équipe d'ingénieurs, dont l'enseigne Knox, était déjà à la tâche pour remettre les moteurs en état. Mais le capitaine convoqua les officiers Ishrath et Jenkins pour les missionner sur l'Equinox. Étant donné la zone de radiation, même avec des détecteurs en bon état, il était impossible de scanner la zone pour connaître l'état du vaisseau de classe NX. Aussi leur demanda-t-il de se rendre sur place pour y enquêter directement. Avant de partir, ils tentèrent d'établir une communication, mais l'enseigne Maya découvrit avec stupeur que les communications avaient été déconnectées. Ishrath alla de ce pas jeter un œil aux installations, pour découvrir que des pièces avaient été retirées. Peu à peu, il commencèrent à soupçonner la présence d'un saboteur à bord... Peu après, le scientifique andorien et le pilote dénobulien embarquèrent à bord d'une navette et, parés d'une combinaison de protection intégrale, ils s'engagèrent dans la zone de radiations neutroniques...
Et ils le trouvèrent : l'U.S.S. EQUINOX NX-08 dérivait dans le nuage violacé, telle une épave abandonnée. Ils s'amarrèrent et entamèrent la visite au milieu d'un silence lourd de sens. Ils trouvèrent un corps sans vie, manifestement mort depuis plusieurs heures. Puis un second, puis d'autres encore. En errant dans les couloirs de métal, les deux équipiers finirent par arriver à l'infirmerie, tout aussi déserte. Alors, ils trouvèrent un ascenseur qui les mena au pont B où ils trouvèrent l'Ordinateur Central. Aussitôt, Ishrath commença à pianoter sur un clavier en quête d'informations. Il apprit que l'Equinox s'était rendu dans la zone pour effectuer quelques relevés et une surveillance du secteur, mais que le moteur avait explosé sans raison en pleine distorsion ! Dérivant, ils s'étaient rendus compte qu'ils allaient pénétrer dans un nuage de radiations neutroniques – mortel pour les humanoïdes. C'était la dernière entrée du journal. Mais où était passé l'équipage ? En redescendant au pont E, ils se rendirent aux soutes pour constater que sur les 4 pods d'inspection que le vaisseau devait posséder, l'un manquait à l'appel. En outre, les deux navettes étaient toujours là. L'équipage n'avait donc pas quitté le vaisseau ? En réfléchissant à la situation, Ishrath réalisa qu'un seul secteur du vaisseau était suffisamment protéger pour qu'un équipage puisse y survivre : à l'intérieur des nacelles de distorsion ! Aussitôt, il ouvrit un canal de communication et reçut une réponse ! En allant trouver l'équipage, Jenkins fut accueillis avec des cris de joie, et le Capitaine Jaeger lui raconta ce qui s'était passé, et qu'à la suite de l'explosion, ils n'avaient eu que quelques secondes pour se réfugier ici, perdant par le fait une partie de l'équipage. Dans l'opération, ils avaient bien perdu une quinzaine de membres qui n'avaient pas eu le temps de se mettre à couvert. Jenkins lui raconta qu'ils avaient été appelés par l'ingénieur Mylène Dewitt, mais que, curieusement, elle n'avait pas mentionné le destin de l'Equinox. Le fait qu'elle ait été enlevée par les romuliens dans l'intervalle les laissèrent particulièrement perplexes... De son côté, Ishrath avait étudié la salle des machines, qui avait littéralement explosée. Il était impossible d'espérer entrer en distorsion, ni même en impulsion... Des pièces vitales ayant été détruites dans l'accident, une simple réparation était impossible. Ainsi, aidé par quelques scientifiques de l'Equinox (les ingénieurs ayant tous été tués dans l'explosion), ils travaillèrent à réparer l'impulsion, ne serait-ce que pour quitter la zone dangereuse. Ils mirent bien 4 heures pour venir à bout de cette tâche particulièrement ardue, mais finirent par atteindre leur objectif. Pendant ce temps, le capitaine Jaeger dûment protégé par une combinaison fut conduit par Jenkins à bord du Marauder où il put discuter avec le capitaine Gordon. L'état des deux vaisseaux était préoccupant, mais il fallait récupérer l'équipe d'exploration sur Iorus IV. En outre, il était clair que le Marauder n'était pas taillé pour affronter le vaisseau occulté – la décision fut rapidement prise : le bâtiment du Capitaine Gordon donnerait ses pièces pour réparer l'Equinox. Ainsi fut fait. Et lorsque l'Equinox émergea de la zone de radiations, piloté par le dénobulien, fier d'avoir enfin manipulé un vaisseau de classe NX, les deux bâtiments s'amarrèrent ensemble, et les travaux reprirent de plus belle, monopolisant ingénieurs et scientifiques de tous bords. Peu à peu, ils démontèrent les pièces de la machinerie du Marauder pour les remonter dans l'Equinox - bien que ces deux bâtiments n'aient pas le même niveau technologique, les organes vitaux étaient les mêmes. De fait, il était possible de remettre la salle des machines du NX.
Pendant les travaux, Gordon eut une entrevue avec Ishrath et Jenkins. Peu à peu, pièce par pièce, ils en vinrent à la conclusion qu'il y avait eu sabotage. De prime abord sur le NX qui s'était retrouvé piégé en pleine zone de radiations neutronique après l'explosion de son moteur, et aussi sur le NV, qui avait perdu ses communications. L'andorien se rendit à l'ordinateur central du NX pour vérifier une théorie, et trouva des traces de communication entre les deux vaisseaux... AVANT que Mylène ne contacte Jenkins ! De retour sur le Marauder, il exécuta quelques manœuvres dont il avait seul le secret, et mit à jour... des enregistrements – en temps normal, les conversations n'étaient pas enregistrées, mais l'andorien, prétextant qu'il soupçonnait quelque malversations depuis un certain temps, avait installé des programmes ici et là qui enregistraient toutes les communications entrant et sortant du vaisseau ! Il retrouva l'un de ces échanges, au cours duquel Mylène donnait des instructions de sabotage à l'un des hommes de Gordon. De son côté, elle affirmait avoir saboté le moteur du NX, et s’apprêtait à embarquer sur une navette de sauvetage. Elle termina par « Ils regretteront tous ! » – de véritables aveux de culpabilité qui lui vaudraient la cours martiale. Restait la question du pourquoi, mais Jenkins se rappela de sa relation avec elle ; c'était une femme de caractère, possessive, un peu folle et particulièrement rebelle dans l'âme. Leur rupture aurait-elle été le déclencheur de ce revirement ? Plus il y repensait, plus la chose lui paraissait crédible. En effet, dénobuliens et humains avaient une sexualité tellement différente qu'il n'avait pas pensé à ce qui pourrait se passer en la quittant quelques années plus tôt. Soit, mais alors, que venaient faire les romuliens dans cette histoire ?
Les travaux terminés, l'Equinox entra en distorsion et se plaça en orbite de Iorus IV, à l'autre bout du système. Comme chaque fois, le vaisseau occulté fit feu, et les boucliers furent rapidement réduits à néant. Grâce aux détecteurs du NX, Ishrath parvint à repérer l'agresseur, et ils firent feu. Mais même l'Equinox semblait dépassé par cet agresseur invisible ! Alors l'andorien et son pilote dénobulien se rendirent aux navettes et descendirent sur la planète sans plus attendre. Une fois au sol, ils récupérèrent l'équipe d'exploration et mirent Mylène aux arrêts, preuves à l'appui. Le masque tomba rapidement, et elle abreuva son ancien amant de menaces et d'injures haineuses. Puis elle tenta d'attraper un appareil glissé dans sa ceinture, mais l'andorien la paralysa pour le compte, et tous remontèrent dans la navette. En orbite, il fallut faire une manœuvre dangereuse pour remonter à bord du NX, toujours chassé par l'ennemi. C'est à cet instant qu'un tir atteignit les nacelles, l'empêchant de fuir en distorsion. La fin semblait proche, alors ils réveillèrent Mylène à l'infirmerie et la mirent devant le fait qu'elle mourrait aussi si elle n'empêchait pas l'ennemi de les détruire. Elle finit par céder et appuya sur un bouton de l'appareil inconnu, les tirs cessèrent. Un autre bouton permit de faire apparaître l'ennemi : un drone romulien automatisé qui réagissait à des ordres simples. Ils comprirent tout de suite que depuis le début, tout n'avait été que supercherie, les romuliens n'avaient jamais été concernés par cette affaire... Seule Mylène et son allié, l'enseigne Ewan Faulkner de l'ingénierie du Marauder, avaient été à l’œuvre dans cette affaire, procédant à des sabotages précis et mesurés. Mis aux arrêts, ils passeraient certainement par la cours martiale.
Restait à savoir quel destin serait réservé à ce vieux drone, au Marauder et à l'Equinox – ainsi qu'à leurs équipages respectifs – mais ceci dépendrait désormais de Starfleet. Une chose était sûre, les Enseignes Shraqvith et Jenkins allaient tous deux recevoir une promotion et devenir Sous-Lieutenants...
Dernière édition par Chrysalid le Dim 10 Mar 2019, 12:57, édité 1 fois |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Sam 02 Fév 2019, 21:46 | |
| C'est pas mal du tout, ces deux derniers épisodes, et forts différents l'un de l'autre.
Pour en revenir aux promotions, vrai qu'une promotion en grade par mission, ça ferait tout much. Heureusement, il y a des alternatives : des citations et des médailles, par exemple^^ _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 17 Fév 2019, 09:07 | |
| La Disparition (09-fév-2019 / 16-fév-2019) Sous-lieutenant Shraqvith et Enseigne TolekVaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le mercredi 20 août2166, secteur 005 Suite à la précédente affaire, qui avait envoyé les ingénieurs Dewitt et Faulkner en court martiale, le Marauder NV-42 avait été récupéré par les services de Starfleet pour une réparation complète, chose qui prendrait plusieurs mois étant donné l'étendue des dégâts subis. En conséquence, les équipiers Jenkins et Knox y étaient restés affectés, l'un pour superviser son retour en territoire allié, l'autre pour prendre en charge les réparations. Le sous-lieutenant Shraqvith, de la section scientifique, fut quand à lui réaffecté à bord de l'Equinox – le vaisseau nécessitait bien moins de réparations que le Marauder, mais avait perdu par contre un certain nombre de membres d'équipage lors de la précédente affaire. Aussi l'andorien était-il venu compléter l'équipe scientifique. Bien qu'il ait adoré cette perspective en premier lieu, il déchanta rapidement lorsqu'il comprit que le Capitaine Jaeger était un militaire droit dans ses bottes et extrêmement à cheval sur les procédures et le respect du règlement. L'andorien aurait bien du mal à lui faire accepter ses mardi-cinéma... Deux mois plus tard, le mercredi 20 août 2166 pour être exact, l'andorien fut convoqué par le Capitaine Jaeger dans la ready room, derrière la Passerelle, où l'attendait une communication de l'Amiral Kyle. Celui-ci lui apprit que le Marauder avait disparu de la station Eolan, où il était en cours de réparation, depuis bientôt 3 jours. Mais Ishrath ne put lui être d'une quelconque aide, car il n'avait pas eu de contact avec ses anciens équipiers depuis une semaine et demi (il avoua avoir envoyé des blagues cochonnes au tellarite, chose qui le faisait mourir de rire même en présence de sa hiérarchie). Cependant, l'Amiral Kyle ordonna au Capitaine Jaeger de se rendre à la station Eolan pour y mener une enquête approfondie.
Durant les quelques heures que dura le voyage, le sous-lieutenant fit tourner les détecteurs de l'Equinox à plein régime afin de retrouver le Marauder, mais il dut se rendre à l'évidence, son ancien vaisseau était introuvable. Puis enfin, ils arrivèrent en vue de la station Eolan, un vaste centre de réparation et de construction de vaisseaux de la Fédération, constitué d'un grand nombre de docks répartie jusqu'à perte de vue, autour d'une station spatiale traditionnelle. En outre, le dock 111, qui avait contenu le Marauder, était vide et abîmé. Aussitôt, le Capitaine y envoya une petite équipe constituée du scientifique Ishrath ainsi qu'un agent de sécurité, l'Enseigne vulcain Tolek – l'aversion que l'andorien nourrissait pour les vulcains fut alors mise à rude épreuve...
Une ronde autour des points abîmés de la station leur permit de constater que l'ensemble avait été soumis à une puissante force gravitationnelle. En outre, une exploration de ses systèmes informatiques permit de constater que le vaisseau avait disparu 3 jours plus tôt, le dimanche à 19h40. Ensuite, ils se rendirent au central de la station Eolan, où le personnel en présence leur présenta le résultat de la vidéo de surveillance. On voyait alors le Marauder, partiellement réparé, subir une puissante vibration avant de disparaître. Et, chose curieuse, en passant la vidéo en image par image, ils remarquèrent que les bras du dock s'étaient pliés avant que le navire ne disparaisse...
De plus en plus intrigués, ils rentrèrent à bord de l'Equinox où l'équipe scientifique avait entre-temps procédé à des relevés détaillés. Une chose était claire : il subsistait des traces d'énergie résiduelle portant la signature d'une distorsion récente... Or, s'ils parvinrent à localiser précisément le point d'origine de la distorsion – au cœur du dock 111 – il leur était en revanche impossible de distinguer la direction ou même la distance...
L'équipage se réunit sur la passerelle autour du Capitaine Jaeger, et se mit à échafauder toutes les théories possibles, jusqu'à ce que soudain, les alarmes de la console scientifique se mettent à retentir : le vaisseau venait de repérer une énergie autour du dock ! La structure se mit à trembler alors que les relevés s'affolaient ! Ils comprirent que le phénomène recommençait, juste là, devant leurs yeux ! L'Enseigne Tolek suggéra de s'éloigner de l'épicentre, une attitude qu'il estimait logique, tandis qu'Ishrath, au contraire, conseilla au Capitaine de venir placer le vaisseau au cœur même du phénomène ! Jaeger approuva et donna aussitôt l'ordre de venir placer le bâtiment au cœur du dock ! Dès lors que celui-ci fut en place, la coque et toute la structure se mit à trembler, et aussitôt, l'Equinox fut happé par un couloir de distorsion ! Il s'agissait là d'une étrange forme de distorsion car, d'une part, elle était absolument incontrôlée, et d'autre part, le 'couloir' proprement dit avait un aspect des plus incroyables, mille couleurs chatoyantes défilant à une vive allure. Ils tentèrent de calculer à quelle vitesse ils se déplaçaient, mais les consoles étaient largement surpassées, et par conséquent incapables de donner le moindre résultat.
Lorsqu'ils quittèrent la distorsion, ils arrivèrent dans un secteur de l'espace inconnu que les ordinateurs ne parvinrent pas à reconnaître – il était évident qu'ils se trouvaient loin de chez eux... Le Marauder était là, avec son équipage en état d'alerte (le bâtiment avait mal supporté le transfert), de même que les restes d'un vaisseau de configuration inconnue, qui semblait avoir explosé de l'intérieur. En outre, l'extrémité du couloir de la distorsion était entouré de quatre petites structures flottant dans le vide... ***
Après quelques instants d'intense calculs, les ordinateurs finirent par rendre leur verdict : ils étaient perdus au beau milieu du Quadrant Delta, à des distances inimaginables de la Terre. Un scan complet de la zone leur permit de découvrir la présence d'un vaisseau à moitié détruit, appartenant hélas à un peuple encore inconnu. Le Marauder dérivait à quelque distance de là, alors que son équipage tentait tant bien que mal de réparer l'impulsion – au moins ils étaient en bonne santé. Par contre, les quatre structures cubiques qui entouraient le point d'entrée du couloir intriguèrent les passagers de l'Equinox : inhabitées, elles semblaient en veille, bien quelques fluctuations d'énergie faisaient frémir les détecteurs par moments. Sans traîner, le Capitaine Jaeger ordonna au Sous-Lieutenant Shraqvith de se rendre sur la structure la plus proche afin de l'étudier, accompagné d'un agent de la sécurité. Hélas, c'est l'Enseigne Tolek qui fut désigné – à nouveau, la patience de l'andorien allait être mise à rude épreuve, tant il détestait les vulcains...
Parés d'une combinaison spatiale, ils se rendirent sur la première structure en navette, et commencèrent à en arpenter les couloirs. L'endroit était bel et bien désert, bien qu'éclairé par une lumière verdâtre. Des panneaux de contrôle clignotaient ici et là, des câbles pendaient du plafond et des circuits grésillaient parfois d'un air inquiétant. En arrivant au centre du cube, ils accédèrent à des panneaux de contrôle plus nombreux, mais n'eurent pas le temps d'entamer les recherches approfondies que soudain, les lieux se mirent à vibrer et les écrans à s'éclairer violemment. Dans le communicateur, le Capitaine Jeager leur demanda ce qu'ils avaient fait car le couloir était en train de s'ouvrir ! Mais très vite, tout se calma. Alors Ishrath et Tolek entamèrent leur enquête, ce qui nécessita de traduire la langue employée dans les ordinateurs de la station. Cela leur prit un certain temps, mais les opérations menées par l'andorien finirent par se révéler fructueuses, et une matrice de traduction finit par être mise au point. Hélas, l'opération avait été complexe pour une raison particulière : ce n'était pas un langage qui était employé dans ces systèmes, mais une quantité non-négligeable entremêlés les uns aux autres ! Néanmoins, ils purent ainsi apprendre que ces cubes permettaient d'ouvrir un 'couloir' vers les Quadrants Alpha et Beta, et qu'ils cherchaient à se 'connecter' à des traces de technologie ou de civilisation. Le but étant de pouvoir y envoyer des vaisseaux pour... une raison qui n'était pas spécifiée dans les circuits. Cependant, cette technologie étant manifestement à l'état de prototype, n'était pas encore au point et chaque ouverture du couloir provoquait des effets indésirables. Qui qu'ils pussent être, les créateurs de ces cubes mirent nos deux officiers plutôt mal à l'aise...
Au bout d'un certain temps, ils remarquèrent une jauge de recharge des batteries de la station qui arrivait à son maximum : et soudain, le même phénomène que précédemment arriva. Tout s'illumina, les murs tremblèrent... et ils entendirent des impacts contre la coque. Ils retournèrent dans la navette au pas de course (la station cubique ne disposait pas de fenêtres) et virent avec surprise que l'Equinox se battait contre un Oiseau-de-Proie klingon ! Ils comprirent que celui-ci, à l'instar du Marauder quelques jours plus tôt, s'était fait piéger par le couloir et que, fidèles à leurs habitudes, ils avaient préféré tirer avant de parler. L'Equinox s'en tira sans trop de dommages grâce aux officiers de Passerelle Freya Razharn, la responsable tactique semi-klingonne, et à Steve Smit, le pilote humain. Lorsqu'enfin, le Capitaine Greth, du vaisseau klingon, accepta de répondre aux appels. Mais ce ne fut que pour revendiquer ce secteur de l'espace comme propriété de l'empire klingon, et intimer l'ordre aux équipages de Starfleet de déposer les armes.
Mais tandis que les deux Capitaines négociaient, chacun à leur façon, Ishrath et Tolek entendirent des bruits dans leur station : ils n'étaient plus seuls. En effet, deux klingons venaient de se téléporter à bord, et leurs intentions n'étaient pas bienveillantes. Le scientifique andorien et l'agent vulcain leur tendirent un piège, dans lequel les deux guerriers tombèrent allègrement. Et il suffit de quelques coups de pistolets de phase (en mode paralysie bien entendu) pour les mettre à terre. Par chance, cela suffit à les rendre inoffensifs. Hélas, en tombant violemment contre un panneau de contrôle, un klingon activa par mégarde l'autodestruction ! Mais les envoyés de Starfleet parvinrent à la désactiver à temps. Un appel vers l'Equinox, et les deux klingons furent téléportés à son bord. Enfin, ils purent reprendre leur travail. A force d'étudier les interfaces, ils finirent par comprendre que le couloir fonctionnait dans les deux sens ! De fait, dès lors que la jauge d'énergie approcha les 100%, Ishrath réactiva l’autodestruction et tous deux de retourner en catastrophe à bord de l'Equinox : il fallait placer les vaisseaux à l'entrée du couloir, juste au centre des cubes, pour rentrer au bercail ! Prévenus, le Marauder (qui avait enfin récupéré son impulsion entre temps) et l'Oiseau-de-Proie firent de même, et dès lors que le couloir s'ouvrit, tous trois filèrent à des vitesses défiant la compréhension... pour arriver finalement quelque part dans un secteur encore inconnu du Quadrant Alpha, à quelques 80 années-lumières de la Terre. Bien entendu, l'Oiseau-de-Proie quitta les lieux sans demander son reste.
A cet instant, très loin de là, l'autodestruction s'activa, et les cubes furent détruits, ne laissant rien de cette expérience...
Dernière édition par Chrysalid le Dim 10 Mar 2019, 13:11, édité 1 fois |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Jeu 21 Fév 2019, 10:49 | |
| Encore des péripéties sympas, dommage qu'on n'en sache pas plus sur ces structures (à moins que par le futur... ?). _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Jeu 21 Fév 2019, 19:20 | |
| En réalité, la joueuse d'Ishrath a tout de suite trouvé (mais pas son personnage, ç'aurait été anachronique) : elle a compris que ces petits cubes verdâtres perdus dans le Quadrant Delta étaient des structures borgs...
Dans l'idée, j'avais imaginé qu'après avoir reçu le message envoyé par les borgs échoués sur Terre, que l'on voit dans l'épisode ENT 2.23 (Regeneration), ceux du Quadrant Delta ont commencé à travailler sur une technologie qui leur permettrait de s'y rendre... De fait, ils ont commencé les recherches pour mettre au point des couloirs transdistortionnels. Hélas pour eux, leurs recherches n'ont pour l'instant rien donné, et il leur faudra probablement 2 siècles pour atteindre leur objectif. Tout ce qu'ils ont obtenu, c'est ce couloir instable qui finit par être détruit à la fin de l’épisode...
J'espère ne pas avoir trop cassé le canon, mais ce scénario me paraissait assez cohérent. |
| | | Dra'ghoH Capitaine
Nombre de messages : 910 Age : 37 Date d'inscription : 16/11/2017
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Jeu 21 Fév 2019, 20:18 | |
| - Chrysalid a écrit:
- J'espère ne pas avoir trop cassé le canon, mais ce scénario me paraissait assez cohérent.
Rassure toi, tu es mille fois plus respectueux du canon que tous les scénaristes qui ont bossés sur Star Trek ces 10 dernières années réunis. C'est plutôt malin même comme idée je trouve. Et puis bon, ça reste un JDR pour s'amuser et se faire plaisir donc bon le canon c'est pas si important que ça _________________ |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Jeu 21 Fév 2019, 20:40 | |
| Oui, on s'amuse mais on essaie quand même de rester cohérent avec l'univers original. On y place nos aventures comme si elles coexistaient vraiment avec le canon. C'est un peu le but, en fait. Maintenant, je vois aussi comment ça se passe dans d'autres univers des JdR que je pratique, surtout la façon dont certains fans hurlent à l'hérésie dès qu'on fait un truc qui s'écarte des "livres saints". Je pense en particulier à l'univers de Tolkien, qui semble générer des fanatiques pour qui toute adaptation est condamnée au lynchage avant même d'avoir fait ses preuves (et après aussi en général). Mais bon, j'ai pas trop l'impression que ça soit comme ça, ici |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Jeu 21 Fév 2019, 21:07 | |
| Pour avoir masterisé du Star Wars dans les années 90, on a toujours veillé à respecter le canon existant à l'époque. Mais dès qu'un roman ou comics sortait, on raccrochait les wagons avec pour coller le mieux possible.
De la même manière, les fan-fictionneurs ont tendance à livrer une oeuvre le plus canon possible au moment où ils écrivent.
Donc si, Dra'ghoH, ça peut être important pour certains^^ _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Dra'ghoH Capitaine
Nombre de messages : 910 Age : 37 Date d'inscription : 16/11/2017
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Ven 22 Fév 2019, 08:33 | |
| - Chrysalid a écrit:
- Oui, on s'amuse mais on essaie quand même de rester cohérent avec l'univers original. On y place nos aventures comme si elles coexistaient vraiment avec le canon. C'est un peu le but, en fait.
- Minos a écrit:
- De la même manière, les fan-fictionneurs ont tendance à livrer une oeuvre le plus canon possible au moment où ils écrivent.
- Minos a écrit:
- Donc si, Dra'ghoH, ça peut être important pour certains^^
Ah non mais je comprends tout à fait la démarche, je la respecte, je l'approuve et même je la pratique. Mais je n'aurais aucun problème à ce que des gens fassent un JDR (ou une fanfic) qui se contrefiche de la chronologie par exemple. _________________ |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 10 Mar 2019, 13:27 | |
| Ayé, on vient de terminer notre dernière mission, un scénar original qui a été joué en deux séances, mais comme je n'étais pas MJ ce coup-ci, ce n'est pas moi qui me chargerai de relater les aventures. Je vous livrerai le résumé dès que je l'aurai entre les mains Pour vous donner un avant-goût, il y est question de klingons, de vulcains, de targs. Et une grenouille. |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 10 Mar 2019, 19:13 | |
| Une grenouille. Normal _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 24 Mar 2019, 20:58 | |
| Bon, finalement l'aventure de ma compagne mettra plus longtemps que prévu pour être livrée. Avec les responsabilités, les gosses et toussa, elle a beaucoup de mal à trouver le temps d'écrire. De fait, son aventure sera livrée à une date indéterminée. Ou elle finira dans les Untold. C'est à voir. EDIT du 14/06/20 : finalement, un an plus tard, ma compagne/MJ m'a enfin livré le résumé de cette aventure - elle fait un bon MJ mais elle manque un peu de rigueur pour ce qui est du suivi. Bref, c'était ma première aventure en tant que PJ (Enseigne Cameron D. Campbell, scientifique pas forcément toujours très sérieux). La folie de TelosJenkins, Tolek et Campbell – Maîtrisé par SarlennVaisseau U.S.S. Equinox NX-08, novembre 2166, secteur Risa (23/02/19 - 09/03/19) Trois mois après l’affaire du vortex instable, l’équipage de l’Equinox avait rejoint l’espace connu en atteignant le secteur Risa. Dans l'intervalle, le vaisseau de classe NX avait été rejoint par le pilote Jenkins, sa présence à bord du Marauder n'étant pas indispensable durant ses réparations.
Contacté par l'Amiral Thomson, l'équipage de l'Equinox prit la direction de Bellam Z, une lune de classe Minshara habitée par une civilisation pré-distorsion. Cette mission, commanditée par le Haut Conseil Vulcain, avait pour objectif de récupérer un artéfact, l'Orbe des éléments. Le système où se trouvait cette lune étant sur le trajet de l'Equinox, la mission leur revint de la récupérer et de l'amener à Lacora, une planète de préservation et d'étude des espèces menacées. En effet, l'Orbe était nécessaire à la survie des animaux afin de recréer au mieux leurs habitats naturels respectifs. Une mission secondaire leur a été confiée : il leur fallait arrêter si possible Telos, un vulcain renégat, qui fut pris de folie suite à l'ingestion d'une grenouille klingonne venimeuse lors d'un rituel d'accueil.
Arrivés à proximité de Bellam Z, il se rendirent compte en effectuant quelques analyses que la cité avait un aspect, une agriculture et une architecture proche de l'Antiquité terrienne mais, fait étrange, un champ énergétique non-identifiable émanait de certaines zones. Soupçonnant que l'Orbe soit à l'origine de ces émanations énergétiques, le capitaine fit téléporter le sous-lieutenant Jenkins et les enseignes Cameron D. Cambell et Tolek à la surface, mais hors de la ville pour ne pas perturber les habitants par l'apparition soudaine d'une téléportation.
Or, sans doute le champs énergétique avait-il agit comme un bouclier, la téléportation se passa plutôt mal et ils atterrirent à une dizaine de kilomètres de là. Campbell fut coincé dans un arbre. Après quelques moqueries amicales, ses amis l'aidèrent à descendre et ils se mirent en route pour la ville. En traversant un village, ils virent deux vieux sur un banc. L'un d'eux les invita avec beaucoup de gentillesse dans sa demeure. Son épouse fut très cordiale. Jenkins, Campbell et Tolek en profitèrent pour poser des questions sur Telos. Le vulcain était très connu puisqu'il était devenu le chef depuis quelques années. Ils racontèrent que Telos était très bon pour le peuple et qu'il l'avait fait évoluer – beaucoup trop vite. Il avait su faire en sorte que les récoltes soient bonnes, le tout dans une paix et un ordre incontestable. Après un bon repas, ils se remirent en route vers la cité, mais au bout de quelques kilomètres, ils se firent arrêter par la milice de Telos. Conduits à travers la cité, ils furent enfermés dans un bâtiment de pierres taillées. Emprisonnés, ils reçurent pour instruction de choisir la personne qui subirait une épreuve avant de pouvoir voir le Chef. Les trois membres d'équipage refusant de faire un tel choix, ils furent alors conduit ensemble dans une arène. Dans les gradins qui les surplombaient, une foule en délire n'attendait qu'une seule chose : un combat où coulerait le sang. S'attendant au pire, Campbell, Jenkins et Tolek empoignèrent des armes primitives qui furent mises à leur disposition, ayant évidemment été délestés de leur matériel. Alors, trois targs féroces et visiblement affamés furent lâchés dans l'arène, et se lancèrent sur eux. Le combat fut difficile, et Campbell, armée d'une simple épée médiévale, crut perdre la vie plus d'une fois. Mais contre toute attente, et pour la plus grande déception du public, les targs furent vaincus. Soudain, une cuve métallique apparut au milieu de l'arène. Un tic-tac mécanique en sortait, ne laissant rien augurer de bon pour la suite des évènements. Il y avait une sorte de code à déchiffrer à la surface. Ils tentèrent de résoudre le motif, mais au moment où ils pensèrent avoir donné la bonne réponse, un clic se fit entendre. Fondu en noir.
*** Lorsqu'ils reprirent conscience, Campbell, Jenkins et Tolek étaient allongés dans un cachot humide avec un mal de tête carabiné. Comme si la boite leur avait envoyé une déflagration d'énergie paralysante. Ils réfléchirent à une solution pour sortir de là, et tandis que le dénobulien et le vulcain discutaient d'idées variées, Campbell tenta d'ouvrir la cellule de l'intérieur. Par chance, leurs geôliers avaient oublié de fermer la porte, ou alors ils n'avaient pas anticipé que les prisonniers se réveilleraient aussi vite. La cellule se trouvait dans un long couloir sombre. D'autres cellules perçaient les murs à gauche et à droite, et alors que la plupart étaient vide, ils découvrirent un gorn dans l'une d'elles. Mais ces créatures étaient naturellement trop agressives et belliqueuses, il était hors de question d'espérer s'en faire un allié. Dans une autre, ils trouvèrent une créature que Campbell n'avait jamais vu jusqu'ici : un veau stellaire. Mais sa cellule était verrouillée elle aussi. Ils finirent par sortit des cachots, et débouchèrent avec étonnement dans le hall de ce qui semblait être un grand palais. L'entrée, une double porte massive en bois décorée, s'élevait à leur gauche, tandis qu'une énorme porte, plus décorative qu'utile, les surplombait à leur droite. Celle-ci donnait très probablement accès au reste du bâtiment. Des bruits et des grognements résonnèrent derrière une porte près de l'entrée, et une observation discrète leur permis de voir une salle avec des gardes. Cependant, désarmés, ils n'envisagèrent pas un seul instant de les affronter à mains nues. Une idée de génie leur traversa alors l'esprit : libérer le veau stellaire et créer une panique qui occuperait les gardes. De retour aux cachots et après quelques longues minutes à essayer d'ouvrir la cellule, ils parvinrent à libérer la créature massive. Celle-ci, mue par un évident désir de liberté, s'enfuit à toute jambe et fracassa la porte de l'entrée du palais. Les gardes coururent à sa suite dans les rues de la ville, et les trois membres de Starfleet purent récupérer leur matériel qui avait été donné aux gardes. Ainsi rééquipé, ils passèrent la grande porte d'apparat et arrivèrent dans une grande salle péristyle. Telos trônait là, un grand targ blanc à ses côté. Quatre membres de sa garde rapprochée passèrent à l'attaque mais trois d'entre eux furent vaincus de simples tirs de pistolets de phase. Le dernier s'échappa par une porte dérobée, ce qui ne perturba pas Telos d'un iota. Un individu normal aurait alors abandonné, mais le vulcain n'avait plus toute sa tête. Le venin de la grenouille klingonne avait définitivement affecté son esprit et il ne s'avoua pas vaincu malgré son infériorité numérique. Il dégaina alors une arme de poing et engagea le combat contre les trois agents de l'Equinox. Son targ attaqua de sa gueule garnie de crocs effrayants, mais à nouveau, les tirs de phase éclairèrent le hall. Très vite, les deux ennemis tombèrent, morts. Ce n'est que trop tard qu'ils réalisèrent ce qui venait de se passer ; leurs pistolets de phase avaient été testés par les gardes de Telos dans l'intervalle, et ceux-ci les avaient réglés en mode létal…
Campbell, Jenkins et Tolek récupérèrent l'Orbe qui se trouvait non loin du trône. Celle-ci avait donné à Telos le pouvoir de manipuler le climat et contrôler les récoltes. En assurant une agriculture de qualité, il avait permis à ce peuple primitif de se développer au-delà de leur compréhension. Il leur avait appris des technologies qui n'étaient pas encore à leur portée, reniant totalement les principes de base de la Fédération, à laquelle pourtant appartenait Vulcain.
Une fois de retour à bord de leur vaisseau, un rapport fur établis à Starfleet pour qu'une mission s'occupe de cette planète primitive. En effet, un réalignement était nécessaire, car ils avaient eu accès à des connaissances bien trop avancées pour eux. Malgré cette victoire en demi-teinte, le vulcain n'ayant pu être sauvé, Campbell et ses compagnons remirent l'Orbe à Lacora où ils furent chaleureusement félicités.
Dernière édition par Chrysalid le Dim 14 Juin 2020, 10:17, édité 1 fois |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 24 Mar 2019, 20:59 | |
| L'idole (23-mars-19) Sous-lieutenant ShraqvithVaisseau U.S.S. Equinox NX-08, mardi 9 décembre 2166, secteur RisaTrois semaines après l'affaire de Telos le vulcain fou, l'équipage de l'USS Equinox NX-08 reçut la mission de rencontrer un vaisseau tellarite traversant le secteur pour y prendre une précieuse cargaison, en l’occurrence une idole religieuse ancienne qu'il fallait remettre entre les mains des Vrods, un peuple aquatique habitant sur Xobos, une planète de classe O, en vue de s'en faire des alliés, et peut-être même un nouveau membre de la Fédération. Hélas, lorsqu'ils arrivèrent aux coordonnées indiquées, le vaisseau tellarite brillait par son absence. Intrigués, le scientifique actuellement affecté à la Passerelle, le sous-lieutenant andorien Ishrath Shraqvith, lança les détecteurs et repéra la signature d'un vaisseau tellarite à quelque distance de là, mais c'était un vaisseau inerte... Intrigué, le capitaine Jeager ordonna de le rejoindre, ce qu'ils firent en quelques heures à distorsion 5. Sur place, ils furent intrigués de ne détecter aucune forme de vie à son bord ! Par contre, les systèmes leur indiquèrent la présence de nombreux corps... De plus en plus inquiet, le capitaine envoya sur place une équipe d'exploration en combinaison spatiale, comprenant le scientifique andorien Ishrath, la demi-klingonne Freya et le médecin Lord. Hélas, dès lors qu'ils mirent le pied sur le vaisseau étranger, ils constatèrent que tous ses occupants étaient morts. Certains s'étaient entre-tués, d'autres avaient été brûlés – pire, la passerelle avait partiellement explosé, aspirant certainement tous ses occupants dans le vide... Mais que s'était-il donc passé ici ?? Un coup d'oeil sur le journal de bord leur apprit que tous ces évènements avaient commencé après qu'ils découvrent cette fameuse idole de pierre dont les particularités physiques rappelaient Uxthar, le dieu de l'océan des Vrods qui avait été perdu depuis longtemps. Depuis trois semaines, les tellarites avaient été victimes d'hallucinations, étaient devenus violents, et tout s'était enchaîné jusqu'à la destruction totale de l'équipage. L'andorien envoya le journal vers l'Equinox pour que le capitaine puisse en prendre connaissance. Cependant, malgré les recommandations du scientifique, Jeager insista pour que la mission se fasse, malgré les risques évident qu'elle représentait.
Après avoir récupéré l'idole de pierre dans un hangar du vaisseau tellarite, l'équipe remonta à bord de l'Equinox, où la pièce fut dûment enfermée dans un caisson isolé, dans l'un des hangars du pont E, et constamment surveillée par de nombreux capteurs et caméras en tous genres. Toutefois, malgré tous ces instruments, l'andorien ne détecta absolument rien, ni radiation ni émission de quelque sorte que ce soit. L'idole n'était qu'un simple caillou dont la forme, curieusement, ne lui évoquait rien. Mais le capitaine résolut ce mystère très vite, car il avait lu le journal de bord tellarite – il y était question d'une moitié d'idole, dont l'autre se trouvait entre les mains du Duc Furlaan, un riche collectionneur habitant sur Yotis, un petit monde de classe C situé à quelques années-lumières de là. Sans attendre, ils mirent le cap sur Yotis. Depuis ce jour, Ishrath demeura inquiet et ne relâcha pas son attention quant à ce qui pourrait affecter l'équipage – il retrouva néanmoins le moral le soir même, car le capitaine Jeager avait enfin accepté qu'il organise ses mardi-cinéma pour l'équipage. Programme de la soirée, un terrifiant film du XXe siècle terrien : « L'Exorciste »...
Après la séance qui fut un succès, lorsqu'il retourna dans sa cabine sur le pont D, l'andorien ne remarqua rien, ni dans son environnement ni dans l'attitude de l'équipage. Cela ne le rassura pas pour autant. Le lendemain, mercredi 10 décembre, il passa la journée dans son laboratoire à travailler sur une IA qu'il espérait mettre au point depuis longtemps, tout en gardant un œil sur les détecteurs qui surveillaient l'idole. Mais il ne remarqua rien et la journée se passa tranquillement. Jusqu'au soir où, après avoir prit son repas au mess du pont E, il retourna chez lui... et entendit un chant d'oiseau. Intrigué, puis inquiet, il erra dans les coursives sans en trouver l'origine. Puis le chant se tut. L'inquiétude ne le quitta pas tandis qu'il s'en retournait à ses quartiers...
Le lendemain, jeudi 11 décembre, ressembla beaucoup à la journée de la veille. Il passa tout le jour dans son laboratoire du pont C, aux côtés de son collègue l'enseigne humain Calvin Campbell, à travailler sur ses instruments. Mais à nouveau, les appareils de surveillance ne repérèrent rien. Par contre, il se passa quelque chose à nouveau le soir, alors qu'il approchait de la porte de sa cabine : cette fois, il entendit un chant. Manifestement, dans les environs, une jeune femme dont la voix lui était étrangère chantonnait une vieille chanson terrienne. Bien qu'andorien, Ishrath était un vrai mâle et il connaissait bien – au moins de vue – toutes les femmes qui travaillaient à bord de ce vaisseau. Or, il était formel, cette voix n'appartenait à personne de l'équipage ! En outre, qui pouvait connaître de vieux chants terriens ? Il était le seul à s'intéresser à cette époque et cette culture ! Comme la veille, il chercha l'origine de ce son, mais ne trouva rien... Cette fois, il en parla à Tolek, l'enseigne vulcain chargé de la sécurité, malgré toute la haine qu'il pouvait ressentir pour ces êtres méprisables aux oreilles pointues. Cependant, il trouva cette conversation étonnement stimulante. Il apprit par exemple que les vulcains étaient capable d'enfermer leur « katra » dans des objets, une empreinte mentale qui pouvait se transmettre d'esprit en esprit. De fait, si ce genre de discipline était possible, il était tout à fait possible d'envisager que « quelque chose » se trouvait dans l'idole, quelque chose d'indétectable par les instruments...
Vendredi arriva, et cette fois, un évènement survint qui effraya l'andorien au plus haut point : il entendit et il vit un oiseau traverser une coursive ! Il savait pourtant qu'il n'y avait pas d'oiseau à bord ! Il prévint Tolek et activa les détecteurs internes du vaisseau, mais ne repéra absolument aucune forme de vie aviaire à bord. Alors il comprit qu'il était compromis – après tout, il était le premier à avoir découvert l'idole... Il demanda à Tolek de l'enfermer dans ses quartiers tant que cette affaire ne serait pas éclaircie. Pourtant, quatre heures plus tard, le vulcain le libéra. Il lui raconta alors qu'il n'était plus le seul à avoir des hallucinations. Le matin même, une équipe entière avait lutté contre un incendie de la baie hydroponique. Mais lorsque le feu fut maîtrisé, ils ne constatèrent aucun dégât, ni même la moindre trace de suie. Pire, l'andorien constata que l'exobiologiste Claudius Lord présentait des signes évidents de psychose – il était atteint aussi. Ishrath parvint à convaincre Jeager d'accélérer la cadence. Ils montèrent en distorsion 4.
Samedi, ils arrivèrent sur Yotis où Ishrath descendit avec Freya et Rick G. Baldwin, deux membres de la sécurité, car ils ignoraient à quoi ils auraient à faire. Mais ils débarquèrent sur un monde désertique éclairé par deux soleils, sur lequel un vent soufflait entre les ruines du vieux château, car de la propriété du Duc Furlaan, il ne restait rien. Qui sait depuis combien de temps cet endroit était tombé ? Le vent et le sable semblaient avoir tout détruit. En entrant dans l'enceinte du bâtiment, ils furent attaqués par une sorte d'humanoïde poilu et griffu qui se jeta sur eux en hurlant, mais ils le paralysèrent de quelques coups de pistolets de phase. Peu après, ils trouvèrent ce qui restait de la pièce des collections du Duc, où Ishrath récupéra la seconde moitié de l'idole, ainsi que toutes les autres pièces qu'il put embarquer. Ensuite, ils allèrent se terrer quelques heures dans la navettes afin de contrôler que rien ne se passe, avant de remonter à bord de l'Equinox. Cette fois, ils mirent le cap sur Xobos, leur destination finale.
Ishrath réunit les deux pièces de l'idole, et se dit que le cauchemar était terminé. Enfin complète, la statue n'avait plus forcément de raison de s'attaquer aux membres d'équipage... mais alors qu'il retournait à ses quartiers, il vit, sentit et entendit distinctement un oiseau s'échapper de sa cabine ! A nouveau, ses recherches ne donnèrent rien, mais son inquiétude atteint des sommets tels qu'il fut incapable de fermer l’œil de la nuit ! Aussi, lorsque dimanche arriva, il affichait un air fatigué, inquiet, des yeux creusés et injectés de sang. En outre, son uniforme froissé et ses cheveux en bataille témoignaient de sa santé mentale déclinante... Mais ce jour, il lui arriva quelque chose d'inattendu. Durant la matinée, tandis qu'il traversait le pont E pour se rendre au mess, il entendit à nouveau ce chant mélodieux. Cette fois, il remarqua que cela venait des cuisines. Mais la porte s'ouvrit sur une grande chambre victorienne, ornée de nombreuses décorations et pourvue d'un haut lit à baldaquin. Une jeune fille y était installée qui chantonnait. Durant la conversation qui suivit avec « Linda », Ishrath ne comprenait absolument rien à ce qu'il vivait – il SAVAIT que tout ceci était dans sa tête, et pourtant il sentait le tissus sous ses doigts, il entendait la voix qui lui répondait et notait le bruit des voitures qui roulaient dans la rue, qu'il apercevait par la fenêtre. Par contre, lorsqu'il vint rouvrir la porte, il se retrouva à nouveau sur l'Equinox – l'hallucination avait pris fin.
Il fit aussitôt son rapport à Tolek qui n'eut pas d'explication à lui apporter. Mais ils furent interrompus par un incendie qui s'était déclaré dans la baie hydroponique – tous deux s'y rendirent en pensant que, comme la première fois, les choses se passeraient sous le couvert d'une hallucination, mais les hurlements de douleur d'Alicia Barney, brûlée au 3e degré sur le dos et les épaules, leur firent comprendre que cette fois, c'était réel. L'incendie fut vite maîtrisé, mais la baie avait été physiquement détruite. La terreur s'empara de l'andorien, déjà terrassé par la fatigue et la nervosité, qui comprit que la réunion des deux pièces de l'idole n'avait pas fait cesser les effets, ça les avait accentués ! Il demanda au capitaine de se débarrasser ou de détruire l'idole, mais celui-ci, en parfait militaire, refusa de désobéir aux ordres de Starfleet. Il mènerait cette pierre aux Vrods quoi qu'il en coûte, et ce, malgré les risques de plus en plus évidents que courait l'équipage. Alors Ishrath tenta de convaincre Tolek de l'aider, mais celui-ci refusa car il était tenu par le règlement et les ordres de son capitaine. En outre, l'andorien n'était manifestement plus rationnel. Aussi le vulcain posta deux gardes devant le hangar du pont E qui contenait l'idole afin d'empêcher le scientifique de s'en emparer, quoi qu'il veuille en faire. En proie à la colère, Ishrath s'éloigna, mais ce fut pour se rendre au téléporteur, à l'arrière du pont D, d'où il parvint à se faire téléporter l'idole au nez et à la barbe du vulcain ! Celui-ci, dont le stoïcisme atteignait peu à peu ses limites, envoya aussitôt une escouade pour l'arrêter, mais dans l'intervalle, l'andorien avait téléporté une moitié de l'idole dans le vide de l'espace. Hélas pour lui, dans sa précipitation, il parvint à dérégler totalement le téléporteur et fut de fait incapable de téléporter l'autre moitié de la pierre. Lorsque l'escouade arriva, ils le paralysèrent aussitôt.
Lorsqu'il se réveilla, dans une cellule du pont F, il dut faire face au capitaine et au vulcain. La confrontation fut empreinte de colère contenue. Ils arriveraient bientôt sur Xobos, mais seule une moitié de l'idole serait remise aux Vrods – le capitaine Jeager n'avait pas l'habitude d'obéir partiellement aux ordres de Starfleet.
La délégation diplomatique qui remonta à bord après sa rencontre avec les Vrods fut plutôt mitigée. La remise de la demi-idole n'avait pas permis de rallier ce peuple à la Fédération, tant ils étaient déçus de n'en récupérer qu'une moitié. En effet, ceux-ci leur avaient avoué que la pierre contenait un esprit, celui d'une entité qu'ils appelaient Uxthar, enfermé dans la pierre un peu à la façon des katras vulcains. Or, celui-ci leur prodiguait de puissantes hallucinations au travers de transes qu'ils recherchaient volontairement lors de leurs offices religieux. Les « agressions » dont l'équipage avait été victime étaient probablement un message de mécontentement de l'esprit qui, demandant à retourner à la mer pour retrouver sa sérénité, avait pioché des images de colère et de violence dans l'esprit des membres de Starfleet qu'il avait approchés. Et quoi de mieux que des images issues d'un esprit influencé par un film d'horreur ?...
A la suite de cette affaire, Ishrath passa en jugement auprès des officiers de l'Equinox. L'influence de la pierre fut prise en compte, de même que les motivations de l'andorien qui n'avait eu de cesse de vouloir protéger le vaisseau et son équipage contre une menace avérée. Mais il avait désobéi à des ordres directs, et ses actions avaient conduit à l'échec (un semi-échec du moins) de la mission qui leur avait été confiée par Starfleet. Aussi ne fut-il pas dégradé, mais une mention négative fut ajoutée à son dossier. Une fin en demi-teinte, en somme... |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 24 Mar 2019, 21:05 | |
| Désolé pour le pavé, mais voilà, malgré une seule séance, il s'est passé beaucoup de choses, et il était difficile de résumer tout ça. Quoi qu'il en soit, ça fait 4 mois que nous vivons des aventures Star Trek, mais nous allons les mettre en pause quelques temps, histoire de faire d'autres jeux de rôle quelques temps. Par contre, dès qu'on remettra les pieds sur un vaisseau de la Fédération, je continuerai à venir vous les poster ici ^^ |
| | | Jeux Fictifs Sous-Lieutenant
Nombre de messages : 97 Age : 64 Date d'inscription : 04/04/2017
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 24 Mar 2019, 22:34 | |
| Merci et te souhaite plusieurs autres aventures de Star Trek |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Ven 19 Avr 2019, 19:44 | |
| J'ai enfin pris le temps de lire la dernière aventure jouée, et j'ai bien aimé : cette idée d'un esprit façon katra qui provoque des hallucinations, c'est original, et le héros qui à la fin gagne mais perd, avec mention négative à son dossier, est une très bonne chose. Il n'est jamais bon de toujours faire gagner ses héros ! _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Sam 20 Avr 2019, 09:29 | |
| Aaaah, mais je n'ai pas fait gagner ou perdre qui que ce soit ! Ce sont les actions d'Ishrath qui ont mené à cette conclusion, et seulement ses actions. En général, j'essaie assez peu d'orienter la fin de l'histoire. Si les héros gagnent, c'est qu'ils ont agi comme il fallait. S'ils perdent, c'est qu'ils ont merdé quelque part. Pour exemple, dans une récente aventure du JdR LOUP SOLITAIRE (pour ceux qui connaissent), mes deux joueuses ont enchaîné les mauvaises décisions et les idées foireuses au cours d'une séance où prudence et intelligence auraient été VRAIMENT nécessaire. Résultat, elles ont toutes les deux été tuées alors que ça n'était pas du tout prévu dans mes plans ! C'était le final d'une petite campagne qui, du coup, devra être rejouée... |
| | | Minos Administrateur
Nombre de messages : 7609 Age : 50 Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Sam 20 Avr 2019, 15:09 | |
| Mourir dans la dernière ligne droite, c'est pas de bol ! _________________ Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.
|
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Lun 29 Avr 2019, 20:50 | |
| On peut dire ça comme ça... |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 10 Mai 2020, 12:03 | |
| Hello tous ^^ On a terminé avec notre campagne LOUP SOLITAIRE (la campagne de 2018 qui s'était terminée sur un TPK a enfin été bouclée avec les nouveaux personnages), on a fait quelques mois sur STAR WARS : AUX CONFINS DE L'EMPIRE (c'était cool). Et on reviens donc sur STAR TREK ADVENTURES avec une nouvelle aventure. On commence donc une 2e saison en gros ^^. Bon, je vous avoue, ce n'est pas moi qui ai maîtrisé cette fois (du coup, j'ai pu jouer, ça me change). Threlia Jenkins, Campbell et Salyk – maîtrisé par Sarlenn (09-mai-20)
Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, mardi 19 mai 2167, secteur 006Quelques mois après l'affaire de l'idole Vrod qui avait valu une mention négative sur le dossier du sous-lieutenant Shraqvith, une nouvelle affaire survint, aussi particulière qu'importante, qui requit toute l'attention d'une partie de l'équipage. Tout commença un beau jour de mai 2167, alors que les officiers Cameron Campbell, enseigne scientifique humain, et Jenkins, sous-lieutenant pilote dénobulien, devisaient au mess. Une voix dans le communicateur appela le pilote pour lui transférer une communication personnelle : il s'agissait d'un vieil ami à lui, Phlixor, un scientifique dénobulien qui semblait s'être mis dans une situation compliquée. En poste sur Andoria depuis quelques mois, où il avait étudié les lois locales dans le but de rédiger des traités commerciaux, il avait dû fuir récemment pour échapper à une complication qui risquait d'avoir des conséquences lourdes si personne n'intervenait rapidement. Or, le vaisseau de Jenkins était actuellement à portée d'Andoria, peut-être pourrait-il tenter de corriger le tir... Phlixor lui raconta comment il avait rencontré Thrélia, une andorienne travaillant aux archives. Or, entre le caractère fougeux de l'andorienne et la curiosité naturelle du dénobulien, une relation étrange était née. Le dénobulien s'était vite enflammé pour elle et avait voulu faire d'elle sa troisième épouse, une proposition que l'andorienne avait très mal prise. Peu après, le père de la jeune femme s'en était mêlé, Sharhos Ch'revhin, en menaçant Phlixor de le tuer pour avoir outragé sa fille en ne la prenant qu'en 3e épouse. Il exigea que le dénobulien renie ses deux premières épouses, chose que Phlixor ne pouvait évidemment pas faire. Hélas, en tant que Magistrat Principal des Archives, Sharhos avait une certaine influence, sans compter des contacts importants qui lui donnaient une influence politique non-négligeable. Sa colère étant inextinguible, il pouvait très bien s'arranger pour provoquer des conflits diplomatiques entre Andoria et Dénobula s'il n'obtenait pas gain de cause. L'affaire était donc sérieuse…
Comme la conversation avait eu lieu en public devant tout le mess, l'un des témoins de l'affaire, qui avait tout écouté dans les détails, s'interposa alors. Il s'agissait de l'Enseigne vulcain Salyk, l'un des assistants du Docteur Brownlock. Le nouveau venu parla des implications légales et politiques que tout ceci pouvait avoir, et permit d'orienter la conversation vers les issues possibles. Phlixor leur parla alors des lettres de sa dulcinée qu'il fallait absolument récupérer, qu'il avait oubliées dans son bureau sur Andoria. En clair, il sembla que Sharos menaçait clairement Phlixor de le dénoncer auprès des hautes autorités andoriennes pour trahison, en vue de faire éjecter les dénobuliens de Starfleet sinon les andoriens se retireraient de la Fédération. Renier ses deux premières épouses, ou plonger la Fédération dans une guerre interne ?…
Tout en conservant le canal de communication ouvert, Jenkins se rendit sur la Passerelle où il parla de l'affaire au Capitaine Jaeger. Celui-ci, incrédule, n'en revint pas de devoir gérer une telle affaire, mais les arguments légaux et politiques de Salyk le convainquirent que les choses étaient plus importantes qu'elles ne le semblaient au premier abord… Atterré, il ordonna de mettre le cap sur Andoria, située à 6 jours de distorsion. Ils trouvèrent un vague prétexte à leur voyage en parlant du sous-lieutenant andorien Shraqvith qui devait se rendre au mariage d'un cousin…
Une semaine plus tard, le lundi 25 mai 2167, un petit groupe constitué du sous-lieutenant Jenkins et des enseignes Campbell et Salyk fut téléporté sur une place de la cité de Laibok, capitale d'Andoria, où une certaine agitation semblait régner. Dûment couverts de lourds manteaux de fourrure pour supporter les -15°, ils suivirent les indications du tricordeur, programmé sur les coordonnées du bureau de Phlixor. Ils n'eurent aucun mal à entrer dans le bâtiment des archives, et atteignirent sans mal le bureau du dénobulien. Se trouvaient là deux bureaux, dont l'un semblait avoir subi les affres d'un véritable séisme. Aussitôt, ils fouillèrent les lieux mais ils eurent bien du mal à trouver quoi que ce soit dans cet innomable fratras. Finalement, la porte du bureau s'ouvrit et une andorienne apparut, leur demandant ce qu'ils faisaient là et leur intimant l'ordre de quitter les lieux au plus vite. Afin de gagner du temps, Salyk tenta de la faire parler de leur système de classement, temps que Campbell mit à profit pour approfondir ses fouilles ; par chance, il trouva une enveloppe coincée au fond d'un tiroir vide, qui semblait avoir contenu une correspondance entre Phlixor et Threlia. De toute évidence, les lettres s'étaient trouvées là, mais quelqu'un était passé avant eux. Enfin, au cours de la conversation, ils découvrirent que leur interlocutrice andorienne n'était autre que Threlia elle-même. De fait, les masques tombèrent et les envoyés de Starfleet finirent par lui dire la vérité, expliquant qu'ils étaient là pour éviter une guerre interne à la Fédération. Enfin, ils apprirent que Threlia n'avait jamais voulu de ce mariage, Phlixor n'avait été qu'un partenaire sexuel, rien de plus. Mais si son père l'exigeait, elle l'épouserait, c'était son devoir. Cependant, il fut rapidement mis en lumière que Sharhos souhaitait surtout avoir du pouvoir sur Phlixor pour d'autres raisons, que seule la découverte de ces fameuses lettres permettrait de mettre en lumière – Threlia ne les avait pas toutes reçues, elle en ignorait donc le contenu. Selon toute probabilité, elles étaient entre les mains de Sharhos.
Devant l'insistance des trois agents de Starfleet, elle accepta d'organiser une entrevue avec son père qui, peut-être, accepterait de changer d'avis, même si c'était fort peu probable…
En quittant le bâtiment, un évènement inattendu s'abbatit sur la ville : un tremblement de terre déchira la grande place en deux, provoquant de nombreuses victimes parmi les passants effrayés. Sans se poser de questions, Jenkins, Campbell et Salyk s'élancèrent pour aider les blessés. Mais au cours des opérations, le scientifique remarqua des mouvements dans les profondeurs du gouffre. Non, ses yeux ne l'avaient pas trompé, il avait bel et bien vu passer un lapin géant ! Une rapide enquête auprès des autorités locales leur permit d'apprendre que, depuis peu, la cité avait un problème d'infestations avec des Hybors, des créatures ressemblant plus ou moins à des lapins terrestres – et ceux-ci avaient eu la mauvaise idée de creuser leurs galeries sous Laibok. Certains dirent que l'influence du quartier administratif, constamment sous pression, n'y était pas pour rien.
Lorsque les équipes médicales andoriennes eurent pris le relais, les trois agents de Starfleet discuttèrent de la marche à suivre. Ils décidèrent de descendre dans les souterrains pour tenter de régler le problème hybor, tandis que Threlia obtiendrait un rendez-vous avec son père, leur intervention avec les Hybors pouvant parler en leur faveur.
Entre cavernes et canalisations, les trois agents s'enfoncèrent dans les ténèbres, à peine éclairés par leurs lampes de poche. Le tricordeur confirma la présence d'un grand nombre de ces lapins à quelque distance de là. À plusieurs reprises, ils croisèrent ces animaux touffus, tout d'abord inoffensifs, puis particulière agressifs. Les pistolets de phase parvenaient toujours à régler la question. Et à chaque fois, ils les faisaient téléporter à bord de l'Equinox. Enfin, alors même que Jenkins et Salyk discutaient de la marche à suivre – comment venir à bout de tout le nid ? – Campbell passa outre l'ordre du dénobulien et s'avança discrètement vers le nid. Il compta pas moins d'une vingtaine d'hybors, mais il y en avait certains bien d'autres dans les galeries alentours. Alors il régla le tricordeur en mode scanner et le posa à l'entrée de la caverne, et il fit de même avec son communicateur afin de maintenir le lien avec le vaisseau, puis il quitta les lieux pour rassurer ses deux collègues. Le vulcain sembla surpris par ses compétences.
Grâce à son installation, le vaisseau parvint à téléporter tous les hybors afin de libérer les lieux. Et tandis que le capitaine Jeager traitait avec les autorités andoriennes pour trouver un lieu vierge où les renvoyer, les trois agents se rendaient chez Sharhos, où la partie la plus difficile restait à faire.
Comme convenu, le père de Threlia accepta de les recevoir. Mais l'individu avait une tête de bois. Campbell et Salyk lui exposèrent de nombreux arguments concernant l'alliance des planètes, la paix entre Dénobula et Andoria, arguant même qu'un mariage entre sa fille et Phlixor, un dénobulien sans honneur, ne pourrait que déshonnorer sa famille. Mais Sharhos ne changea pas d'avis, il semblait bel et bien décidé à obtenir du pouvoirsur Phlixor…
Pendant ce temps, Threlia et Jenkins fouillaient le bureau de Sharhos dans l'espoir de trouver les lettres. C'était la seule issue possible si les négociations tournaient court. Mais pendant que le dénobulien procédait à des recherches consciencieuses, l'andorienne ne put s'empêcher de lui faire des avances, comme si elle voulait qu'il la prenne là, immédiatement, sur le bureau de son père ! Elle fut évidemment profondément déçue devant le refus qu'il lui opposa. Et enfin, il parvint à mettre la main sur les lettres tant recherchées. Sans attendre, il quitta les lieux. Salyk et Campbell finirent par le rejoindre à l'extérieur, ils lui expliquèrent que Sharhos n'avait rien voulu entendre, allant même jusqu'à les dénigrer sur leurs grades d'enseignes, et insistant pour parler à un vrai gradé. Mais c'était désormais inutile, car les lettres enfin retrouvées mettaient fin à l'affaire, Sharhos n'avait plus de moyen de pression sur Phlixor désormais… |
| | | Chrysalid Lieutenant
Nombre de messages : 154 Age : 48 Date d'inscription : 21/07/2009
| Sujet: Re: STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] Dim 17 Mai 2020, 11:34 | |
| Navette à la dérive Enseigne Campbell – maîtrisé par Charlène (16-mai-20)
Vaisseau U.S.S. Equinox NX-08, le mercredi 8 juillet 2167, secteur Orion Au lendemain d'une soirée-cinéma au cours de laquelle le sous-lieutenant Shraqvith avait diffusé Le jour où la Terre s'arrêta, un vieux film en noir et blanc du milieu du XXe siècle, l'Enseigne Cameron Campbell fut convoqué par le Capitaine Jeager dans sa Ready Room. Les senseurs de l'Equinox avaient capté un signal de détresse d'un vaisseau inconnu. Le vaisseau avait mis le cap sur les coordonnées, mais n'avaient pour l'heure pas encore réussi à contacter l'occupant, si toutefois il y en avait un. L'enseigne Campbell fut chargé de s'occuper de cette affaire.
De retour dans son laboratoire du pont C, aux côtés de son collègue andorien Ishrath, Cameron poussa les détecteurs dans la direction du signal et put obtenir quelques informations utiles. De prime abord, il s'agissait d'une navette et non d'un vaisseau. L'objet semblait inerte mais il contenait quelques formes de vies.
Le lendemain, Cameron continua à étudier les relevés sur la navette et passa un moment à décortiquer le signal lui-même. Celui-ci était diffusé en une langue qui n'était répertoriée nulle part dans les données de la Fédération. Pendant quelques heures, le jeune officier scientifique se plongea dans son étudia et finit par découvrir des lignes de code cachées à l'intérieur du signal – l'aide d'Ishrath, spécialiste des communications, lui fut évidemment très utile. Très vite, ils reconnurent un sous-code klingon tels qu'en contiennent les vaisseaux de l'empire... Ils poussèrent les recherches plus loin et purent extraire un mot de ces données, ou plutôt un nom : Aleph III. Une rapide recherche dans la base de donnée de Starfleet leur apprit qu'il s'agissait d'une planète située assez proche de l'empire klingon, sur laquelle la Fédération souhaitait installer une colonie. Pour finir, les relevés indiquaient plusieurs formes de vie différentes à bord de la navette. Manifestement, il y avait un humanoïde à bord, et autre chose.
Lorsque l'Equinox arriva au terme de ses 36 heures de voyage, l'Enseigne Cameron accompagné du médecin Claudius Lord s'équipèrent de combinaisons spatiales complètes, puis ils se rendirent à bord du petit vaisseau klingon à bord d'une navette. Leurs précautions ne furent pas de trop, car le vaisseau de classe DujHod avait été sévèrement abîmé. Toute la partie arrière était exposée au vide de l'espace. Par contre, la partie avant était encore pressurisée, et les détecteurs de Cameron leur confirmèrent que l'humanoïde s'y trouvait, bien que ses signes de vie soient très faibles. Dans la partie arrière, ils remarquèrent plusieurs caisses, dont une grosse qui était fermée hermétiquement. Or, c'est de là que venaient les autres signaux. Il y avait quelque chose de vivant à l'intérieur.
Une communication du capitaine leur apprit qu'ils n'avaient plus beaucoup de temps devant eux, car des vaisseaux klingons étaient en approche. Les deux explorateurs se concertèrent rapidement, et ils finirent par retourner dans leur navette, d'où ils remorquèrent le vaisseau klingon jusqu'à l'Equinox. En effet, il était de petite taille et pourrait facilement être stocké dans la baie de lancement.
Lorsqu'ils furent de retour à bord avec la navette abîmée, le vaisseau de la Fédération quitta les lieux en distorsion alors même que les cuirassés ennemis arrivaient sur les lieux, mais trop tard.
Cameron se fit aider par une équipe d'agents de sécurité pour ouvrir la section avant de la navette, et ils y découvrirent un humanoïde appartenant à une espèce inconnue, dotée d'une peau rougeâtre et d'excroissances osseuses sur les côtés du visage. Il fut aussitôt transporté à l'infirmerie. Restait la fameuse caisse qu'ils ouvrirent avec précautions. Ils y trouvèrent de curieux petits animaux à fourrure, au nombre de 6, littéralement des boules de poil sans membres apparents, qui émettaient d'agréables ronronnements...
|
| | | | STAR TREK EQUINOX : Chroniques du XXIIe siècle [JDR sur table] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|