c'est simple, j'ai trop kiffé

vraiment le jeu de celui qui joue Riker est super, c'est prenant dès la première seconde .

Dès le début, on est pris dans son délire, en se demandant où est la réalité. (Même si lorsqu'ils ont parlés des risques de la mission j'ai deviné qu'il était en captivité)

Un épisode vraiment bien mené de bout en bout.
superbe je lui met 10

J'ai mis un 8, bien que ne manquant pas d'intérêts, surtout dans les jeux de rôles, je n'ai pas bien accroché à cet épisode, que j'ai trouvé un peu long d'ailleurs.

Comme quoi on accroche ou pas

Léger détour musical pour dire que "MK Ultra" de Muse, présent sur leur dernier album va très bien avec cet épisode.

Pour écouter la chanson sur deezer

Je vous invite à voir la traduction de la chanson et l'explication de ce qu'est le "MK Ultra", sur le site de la coccinelle .

(si j'ai le courage je ferais ptet un video clip là dessus)

et une image-titre de plus par contre je sais pas ce qui se passe, l'image perd en qualité quand je la met... enfin là ça va avec l'épisode, ça fait style "cauchemars"

Beaucoup aimé cet épisode... il me semble qui si on devient fou ça doit ressembler à ça...

Le jeu de Riker est superbe j,ai totalement embarqué dans son délire et le vacillement de sa raison.

Et le clou final quand il se réveille sur la table... tout l'épisode depuis la premier seconde est en fait une hallucination induite par la machine a laquel il est connecté...

Je lui ai mis a 9

+10.
Tout simplement le script le plus abouti de Brannon Braga & sans aucun doute la meilleure performance de Jonathan Frakes.
Je ne savais pas que Braga pouvait écrire d'aussi bons dialogues. C'est un épisode concept comme il aime à les pondre, qui renvoie en quelque sorte aux origines de Star Trek , l'épisode The Cage qui questionnait déjà notre rapport à la réalité, notre perception/ addiction envers l'illusion.

Frame Of Mind est un épisode savoureusement Kafkaien et paranoÏaque qui se joue autant de Riker que du spectateur sans pour autant que cela tourne dans le vide ou sonne creux au final. Bien au contraire, Frame of Mind récèle plusieurs couches d'interprétation qui se juxtaposent les unes sur les autres pour former un grand tout cohérent sur la perception de la réalité.

L'imaginaire de Riker se servant d'une pièce de théatre pour lutter contre un lavage de cerveau en régle, c'est l'illusion contre l'illusion, une tentative de Riker pour se réapproprier sa réalité petit à petit, à l'instar de Pike dans The Cage . C'est aussi une satire grincante contre la psychanalyse qui a tendance à définir ce qui est réel ou non. C'est le triomphe de l'imaginaire contre la raison qui veut l'étouffer. La liberté contre l 'aliénation servile.

Pour la première fois, Brannon Braga saisit toutes l'essence de Star Trek, allant même jusqu'à taper dans l'étude de caractère. Car dans ce labyrinthe de la folie, Frame Of Mind n'en oublie pas moins de nous parler de William T.Riker, la personne.

Fabuleuse mise en abîme que cette scène de thérapie, ou Riker voit apparaître 3 figures clés de TNG réprésentant chacune d'elle, un trait de caractère du personnage. Nous ne serons pas étonné que le premier à sortir de sa tête est Deanna Troi, le coeur passionné & l'humanité fragile de Will, puis Worf , le guerrier impulsif qui sommeille en lui. Et enfin Picard qui avec autorité et clairvoyance équilibre les deux autres pour en tirer une réalité cohérente , c'est à dire la vraie personnalité de Riker ( "Ne crois pas ça Will, rien ici n'est réel, tu es toujours avec nous à bord de l'Enterprise" ).

Comme je l'ai dit plus haut Frame Of Mind s'amuse tout autant à rendre fou Riker , que le spectateur lui même. Du teaser ou Riker (ou Jonathan Frakes, je ne sais plus ) bafouille son texte, jusqu'à ses multiples fausses pistes..Brannon Braga s'ingénie à brouiller astucieusement notre perception de Star Trek,jusqu'à en questionner sa tangibilité. Quand on joue le jeu à fond avec lui , au final une hallucination ou réalité des choses apparaît comme par magie : Riker ne fait plus que casser le décor de Frame Of Mind , la piéce de Bervely, non on peut voir Jonathan Frakes casser un décor d'un épisode Trek de fou, baptisé Frame Of Mind.
Le rideau peut tomber.

miam encore merci pour cette nouvelle analyse croustillante Buck

Je suis tout à fait d'accord avec toi, même que j'irais plus loin : dans le fond les trekkies que nous sommes ne font il pas comme Riker en plongeant dans l'imaginaire (star trek) pour contrer le lavage de cerveau de la réalité ?

sinon je vous informe que j'ai commencé le video-clip sur cet épi.
Je le posterais ici une fois finit

Etat d'esprit, surement le masterpiece de la saison 6 !

lael Chekov a écrit:

Je suis tout à fait d'accord avec toi, même que j'irais plus loin : dans le fond les trekkies que nous sommes ne font il pas comme Riker en plongeant dans l'imaginaire (star trek) pour contrer le lavage de cerveau de la réalité ?

Tout à fait d'accord...

lael Chekov a écrit:

sinon je vous informe que j'ai commencé le video-clip sur cet épi.
Je le posterais ici une fois finit

J'ai hate de voir ça

Très bon cet épisode, très angoissant ... cela fait penser aux poupées russes qui s'emboîtent les unes dans les autres

9

Oula j'ai mal au crâne...
Avec tous ces Aller et venue dans l'Enterprise ou dans "le seul" Hôpital Psychiatrique de la Planète Télius 84..., j'ai la tête qui tourne...

Le suspens est savamment entretenu durant tout l’épisode, il n'y a que dans toutes les dernières minutes que l'on comprend l'illusion dans l'illusion.

Bon, on en est là : cet épisode relève tellement de points communs avec mon vécu que
je n'ai pas souhaité le noter.

J'espère seulement qu'il n'y a pas que moi qui ait été déstabilisé par cet épisode.
Jusqu'au bout on ne sait plus le vrai du faux.

Le détail qui ne trompe pas : il n'y a pas d'arme dans un hopital psychiâtrique.


Don't Worry

Zefram Cochrane a écrit:

très angoissant

C'est ça