Magnifique, superbe... Wahou, j'suis suis encore tout émue

Très poignant cette épisode. Picard qui retrouve la joie de vivre avec la musique et l'amour... Les mots me manquent. J'ai vraiment trouvé ça très fort. (et un amour plus crédible que l'archéologue dont j'ai oublié le nom).

Je ne peux rien dire si ce n'est que c'est un épisode à voir, et à voir avec le coeur.

10+

Cet épisode dévoile une autre face de Picard, et c'est là tout son intérêt donc pour moi un épisode à ne pas manquer. Voilà pourquoi je met un 9.

Première exploration dans l'intimité d'un Capitaine de Starfleet, dévoilant des facettes cachés de l'homme Jean Luc Picard sous l'uniforme.
Qu'on est aux anges de retrouver la merveilleuse flûte Ressikienne & le thème composé par Jay Chattaway. Cet instant de pur magie ou la planète Kaitan disparue depuis un millier d'années renaît sur une mélodie qui envahit les artères de l'Enterprise et finit par unir deux personnes dans l'intimité.

C'est le voyage de Jean Luc Picard, l'homme qui a sacrifié son coeur au sens propre comme au figuré (voir Tapestry ) pour se livrer corps et âmes à sa fonction, son devoir, sa responsabilité en tant que Capitaine de Starfleet.

Au cours des 7 saisons de TNG, c'est à mes yeux un voyage iniatique , celle d'un homme des lumières pétrit de devoir et d'idéaux nobles qui redécouvre en définitif son coeur, son humanité.. Une humanité d'abord violée par les Borgs ( Best Of The Both Worlds.TNG.3 ) qui se rapelle sauvagement à lui , puis littéralement métamorphosée en celle du commun des mortels dans le magnifique The Inner Light.TNG.5 . Ou le sens de la vie ( et de la mort) apparaît dans sa plus belle expression : " Saisis le jour Meribor, vis maintenant ! fais de maintenant le plus precieux des temps, maintenant n'arrivera plus jamais"

Lessons est effectivement un épisode TNG qui suspend le temps, dans laquelle Picard profite de son humanité, passe des barrières que lui même s'était fixées ( y compris avec Beverly ) et se met en position d'avoir une relation avec l'une de ses subordonnées.

Hors nous allors très vite découvrir les limites de cette humanité, car les circonstances de l'action , ramène Picard à sa "triste" condition. Le fardeau qu'il a choisit de porter , sa responsabilité, celle d'un Capitaine de Starfleet. Un rôle taillé pour les homme d'exception qui doivent prendre des décisions de vie et de mort , qu'aucun du commun des mortels ne pourrait prendre à leur place.

Seriez vous prêt en effet à envoyer à la mort un être proche pour en sauver des dizaines d'autres? Seriez vous prêt à sacrifier un parent , un ami , un amour pour une cause aussi noble ou justifiée soit elle?
C'est toute la question que des hommes comme Picard, Sisko ou Kirk ne se posent pas & ne doivent pas se poser. Picard ne réfléchit pas une dixième de seconde pour ordonner à son amour du moment, le Lt Darren de maintenir sa position, la livrer à une mort certaine qui garantirait la survie de plusieurs autres derrière.

Pourtant Picard n'est plus le même homme depuis Encounters At Farpoint. Son humanité transparaît brusquement derrière l'uniforme, se morfondant de la perte de Darren que ses ordres auront contribué à tuer.. Malheureusement ou heureusement,TNG n'a pas vocation à être aussi pessimiste.. Darren va s'en sortir, non sans nous avoir conter l'enfer de sa mission, et la perte de six membres de l'équipage qui aura contribué à en sauver une centaine d'autre.

Picard restant Picard, et Darren voulant rester Darren, chacun se sépare logiquement pour ne pas avoir à blesser l'autre.

Il est vrai que Picard est Data ont un beau chemin initiatique dans TNG (worf aussi mais bon c'est autre chose, c'est plus sa culture que son individualité qui évolue... quoi qu'avec son fils... enfin ça se discute ).

Merci pour ton analyse qui m'a rappelé la douce émotion lancinante de cet épisode

The best of the both worlds est un super double épisode de SF opéra. Les gros méchants Borgs, une histoire haletante pleine de suspens et destructrice pour Picard.
The Inner Light est avant tout un sujet SF génial, traité sous l'angle de la poësie pure, un chef d'oeuvre télévisuel.

Donc l'un des points communs forts de l'histoire qui porte ces 2 épisodes c'est : de la SF.

Lessons m'a laissé sur ma faim. Je comprends bien qu'il soit intéressant de découvrir un Picard plus...friable, qui doit répondre à la question de son devoir et de ses sentiments.
Pour Kirk, lui c'était simple : même s'il consomme toutes les femmes de la galaxie, son seul amour c'est l'Enterprise. Il le déclare à longueur d'épisodes (mais il y'a tout de même l'ambiguité avec Janice). Finalement pour Picard le résultat est le même, même s'il a fallu tout un épisode pour en arriver à cette conclusion.
Donc franchement personnellement je me suis ennuyé sur cet épisode. Il y manque, à l'instar des 2 épisodes cités plus haut, une histoire forte, un fil rouge prenant, par ce que là moi en l'état je me suis retrouvé devant une histoire à l'eau de rose, ni plus ni moins. Le seul sujet de cet épisode, c'est la relation amoureuse Picard/Daren. On n'invente rien, aucune idée géniale ou originale à la Inner light ou autre, cet épisode est juste la narration de cette idylle. Perso cela ne me suffit pas. J'ai l'impression d'avoir déjà vu 300000 fois ce genre de scenario.

Donc pour moi il y manque le principal pour faire décoller tout ça, et la flute n'y suffit pas. Je pense qu'il aurait mieux valu traiter cette question de l'intimité de Picard avec maman Crusher. D'ailleurs dans une scène on veut bien nous montrer qu'elle a un sentiment de jalousie (lorsqu'elle interroge Daren sur ses vistes à Picard). Beverly Crusher aurait gagné en charisme à jouer le rôle de la tentatrice -consciente ou non- pour Picard, et ce rapport fil rouge aurait pu parsemer à bon escient les épisodes de toute la série. Cette tentation pour Picard serait resté dans le non-dit. Par ce que là, traiter ce sujet en 1 épisode, je trouve cela finalement assez peu crédible et surtout longuet puisqu'on en a pour 42 minutes non-stop. En revanche, le faire de temps à autres, étiré sur 7 saisons ( ou peut être juste les 2 dernières) dans des scènes délivrées avec parcimonie, aurait rendu probablement les choses un peu plus subtiles et donnant du peps aux personnages, avec un mystère relationnel qui dure, une frustration pour les protagonistes et les téléspectateurs.

Bref, je ne suis pas rentré dans cet épisode. S'il n'avait pas été estampillé Star Trek, je l'aurais juste trouvé gnan-gnan et l'aurais zappé sans une once de remord.

Je reste aussi sur ma faim par certains aspects.. Tout à fait d'accord avec toi, il existe des pistes inexplorées dans cet épisode, mais l'épisode en question et plus axé sur l'intime, là ou The Inner Light , Best Of The Both Worlds ou même Tapestry avaient des résonnances plus universelles.

C'est un épisode "shore leave" sans nulle prétentions.. Bon je n'ai pas encore l'âge de Picard, mais il se peut dans le futur que j'y découvre des choses qui n'était pas là aujourd'hui..

Ah mon seul petit regret : A quand un concert de Rock au Ten Forward !! les concerto classiques et le jazz ça va un moment !

Ben pour moi c'est pas juste une histoire d'amour loin de là. J'veux dire, c'est une vrai guerison par la musique et l'amour pour Picard. Il renaît à la vie quelque part. En tout cas il guérit du deuil de sa vie dans "the inner light", et de manière générale de son côté trop sérieux, blessé par la vie.

C'est plus fort et plus intime que 'inner light" et autre. D'où ma préférence

Je n'ai pas acorché à cet épisode ... sans doute pas assez speed à mon goût

5

Revu ce jour .... ainsi que mon jugement, j'ai aimé cette 2ème vision.

J'ai été surpris par le mimétisme entre les Dr Crucher et le Cmd Daren ... Y aurait-il un lien entre les 2 actrices ???

Zefram Cochrane a écrit:

/...
J'ai été surpris par le mimétisme entre les Dr Crucher et le Cmd Daren ... Y aurait-il un lien entre les 2 actrices ???

c'est à dire ?

Ben, en dehors de la couleur de cheveux, j'ai trouvé qu'elles se ressemblaient physiquement (taille, forme du visage, nez, coiffure, ...)

Ha ! ça m'a pas frappé...

Un Episode Star Trek pour Mélomane...?!
Joli concert dans les coursives

Purée ! la VF qui opte pour le vouvoiement tout le long du chemin alors qu'ils se sont bisoutés entre deux concertos ... comme c'est crédible !
Et comme le vaillant capitaine est marié à son vaisseau comme madame à sa vocation scientifique, ils devront attendre d'être à la retraite pour vivre heureux pour toujours.

"Amour et Commandement"

Voilà qui répond à la question : "Picard aime-t-il autre
chose que son Vaisseau Enterprise ?"

Malgrès tout, je trouve que ce choix est mauvais :
cette femme est beaucoup trop arrogante, sans gène,
sans retenue ... En tout cas elle ne m'aurait pas
convenu.

J'ai mis 5 à cet épisode (Il ne se passe rien en fin de
compte, à part pour le Capitaine).