hi

je reprend tel quel le commentaire de tiberius
Il faut le regarder comme on regarde un David Lynch, se laisser emporter dans ce faux rythme sans chercher à accélérer. Juste le voir comme une oeuvre, une vision d'un mythe...ça en devient initiatique...
c'est excatement la bonne définition du premier star trek.

: Commander Loskene communication out .

Robby a écrit:

Star Trek I compte sans hésitation parmi mes dix films de SF préférés. Un vrai bijou.
Malgré ses longueurs, sa froideur et ses effets spéciaux pas toujours très réussis, il brille par l'intelligence et l'originalité de son histoire, par sa musique et ses décors très impressionnants. C'est un véritable voyage à travers l'Univers auquel on est convié, une ballade mystérieuse dans l'Inconnu qui nous conduit jusqu'à l'extraordinaire coup de théâtre final.

Un très grand Star Trek, mais qui n'est pas à franchement parler du pur Star Trek.

pourquoi? J'aurais tendance à penser le contraire, comme un grosse extension d'un épisode (l'épisode avec Nomad, "the Changeling")...

Robby a écrit:

Citation :

Pour les uniformes, c'est juste que c'est trop 80's......ça nous choque un peu plus maintenant (moi le premier), mais à l'époque ca semblait trés bien....

C'est vrai que je ne me souviens pas avoir été choqué par ça en 1979...

Citation :

moi je suis assez favorable à ce film, même s'il présente quelques trucs bizarres, incohérences et autres idées pas nettes dans l'univers de Star Trek

Oh mais moi aussi, ce n'est pas ça qui me dérange du tout ! Je veux simplement dire que l'on sent aujourd'hui un réel décalage entre ce Star Trek et tous les autres Star Trek qui vont suivre après. Celui-ci s'est peut-être pris un peu trop la grosse tête !

bin j'ai l'impression que c'est l'opposition classique entre la SF philosophique, spéculative (style Philippe K. Dick, Gene Roddenberry dans ses grands moments) et le Space Opera (des grands conflits, des trahisons, des combats, etc...). ST TMP est de la 1ère veine, ST2 TWOK et les autres de la seconde veine. Il semble que le scénario et la prod' sont 100% Roddenberry.

Et puis ces films ont été aussi conçus pour les fans américains: le 1 est bavard car il fallait renouer avec l'univers, les persos, le vaisseau, 13 ans de séparation à l'écran et 5 ans dans l'univers des persos. Pour le 2 ils se sont rattrapés sur l'action pour des fans qui voulaient plus de fun , d' "entertainment" comme ils disent. Le reste, ce sont des suites pour faire plaisir aux amateurs, et du coup certains sont un peu "justes" point de vue scénario (genre le 5).
La guerre des étoiles (4,5 et 6) propose un monde moins intello, plus accessible par exemple, et tourné vers le jeune public... du coup en 79 Lucas a crée un classique du space-opera, l'archétype même du space-opera!

Pour les amoureux de ce film. Voici un court Making of d'époque assez rare :

Making of

En VO hélas , mais vous pourriez apprécier des instant de tournage.. Ou compatir pour la pauvre Persis Kambattha ( Ilya) qui pleure à chaude larmes la perte de sa ravissante chevelure noire.

merci! cette fille était extrêmement jolie. Un crève-coeur qu'elle soit disparue si tôt!

Citation :

pourquoi? J'aurais tendance à penser le contraire, comme un grosse extension d'un épisode (l'épisode avec Nomad, "the Changeling")...

Justement : extension parfois trop grosse, trop lourde et trop froide à mes yeux. Mais je rappelle : je considère ce film comme un chef-d'oeuvre et en aucun cas comme un ratage ! Il compte vraiment parmi mes 10 films de SF préférés avec 2001 : L'ODYSSEE DE L'ESPACE (qui lui ressemble quelque peu, toutes proportions gardées).

Citation :

Et puis ces films ont été aussi conçus pour les fans américains: le 1 est bavard car il fallait renouer avec l'univers, les persos, le vaisseau, 13 ans de séparation à l'écran et 5 ans dans l'univers des persos. Pour le 2 ils se sont rattrapés sur l'action pour des fans qui voulaient plus de fun , d' "entertainment" comme ils disent. Le reste, ce sont des suites pour faire plaisir aux amateurs, et du coup certains sont un peu "justes" point de vue scénario (genre le 5).

C'est vrai, tu n'as pas tort.

Citation :

La guerre des étoiles (4,5 et 6) propose un monde moins intello, plus accessible par exemple, et tourné vers le jeune public... du coup en 79 Lucas a crée un classique du space-opera, l'archétype même du space-opera!.

C'est vrai aussi, mais si la saga STAR WARS se veut un pur divertissement, STAR TREK s'est toujours démarqué de celle-ci en traitant des sujets qui font réfléchir... tout en divertissant, ce que STAR TREK I avait, semble-t-il, légèrement oublié.

c'est marrant, je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde, mis à part quelques nuances ou accords sur des mots précis

le ton global de Star Trek , la "patte" Star Trek, c'est un tendance, une prétention sans doute, à proposer des idées philosophiques. Les personnages ne se battent pas pour un objet, une conquête, ou le truc classique de la liberté, mais pour des idées, des principes. Comme tu le dis, des sujets - et des intrigues, des énigmes - qui font réfléchir. Pas de baston pour la baston par exemple.

ST I en abuse peut-être. Ceci dit, plus je revisionne la série originale, plus je me rends compte à quel point Roddenberry et les scénaristes avaient l'art consommé de créer une véritable intrigue, prenante (peut-être suis-je trop bon public) avec une pièce, deux ordinateurs en carton-pâte et une lumière violette faits à l'économie...
Il faut vraiment que j'explore les séries suivantes pour comparer.

Par contre au sujet de ST XI, ben je lui trouve les qualités et les défauts de tous les blockbusters américains actuels: dopé aux amphét', trucages à couper le souffle (comme d'hab') mais vraiment de l'action pour l'action: intrigue simpliste et baston classique à la fin, aucun inattendu. Reste à voir le truc du saut dans le temps de M. Spock...

S'il fallait trouver un point commun entre ST1 et ST11 ... je dirais ... le frisson rempli de nostalgie de retrouver les protagonistes de TOS après autant d'années ... évidemment, ce type de frisson n'est pas ressenti par les ados boutonneux (je caricature ??? mes gamins me voient comme un vieux con lorsque je leur parle de ST) ...

HS peu de film ont permis de créer un tel frisson (je pense à SW3 lorsqu'on entend la première respiration de Dark Vador, ou peut être X-Men 1), beaucoup de films passent à coté (quasi toutes les adaptations de Marvel, des Transformers) ... par contre j'aimerais ressentir cela un jour sur une adaptation de Goldorak, d'Albator ou de Capitaine Flam ... mais la je crois que je rêve tout haut

personnellement c'est celui que je préfère. sa lenteur contemplative, la réalisation classieuse de Robert Wise, la réunion des personnages, les superbes images, et puis surtout la métaphysique autour de V'ger, la métaphore du cap de conscience à passer pour assimilier quelque chose de nouveau, le mental de la machine qui fusionne avec le "créateur"/l'âme, le saut dans l'inconnu plutôt que le repli, tout ça concoure à une belle pièce de cinéma

Etonnant !!!.. Je me disais bien que cette voix avait quelque chose de familier.

Le saviez vous? .. Sur le teaser de TMP, il s'agit ni plus ,ni moins de la voix d' Orson Welles ( Citizen Kane, La Soif du Mal, Macbeth )



Orson Welles était coutumier de faire des voix pour les trailers de l'époque. Pour la petite histoire, Orson Welles avait tout le mal du monde à prononcer : " A Robert Wise film ".. Puisse qu'une inimitié longue de 37 ans existait entre les deux hommes. Orson Welles n'ayant pas supporter le remontage de son film La Splendeur des Andersons par Robert Wise.

Un Très Grand Monsieur...

J'avais lu qu'Orson Welles avait été pressenti par George Lucas pour faire la voix de Darth Vader.

Il joue aussi la voix du personnage énigmatique Robin Masters, dans la VO de Magnum

Et Robin Masters est-il Higgins ou pas?

Julius a écrit:

Et Robin Masters est-il Higgins ou pas?

la question à 1 million !
disons que la dernière saison répond parfaitement à la question...

EFFETS SPECIAUX & TOURNAGES SPECIAL EFFECTS & MAKING OF

http://cinesfx.blogspot.com/2011/10/le-tournage-de-star-trek-le-film-making.html

je me suis regardé le film hier soir et sa faisait longtemps que je ne l'avais pas regardé et bien j'ai adoré !!!

J'adore la découverte de l'enterprise par kirk que ne l'avait pas revue depuis 2 ans et j'ai bien aimé l'attaque des 3 croiseurs klingon

Ce que j'aime dans ce film c'est l'absence de guerre, le coté exploration et découverte. Le temps est plus long ce qui permet d'avoir des dialogues posés et même des débats. On a donc le temps d'apprécier le voyage et ses occupants. C'est un premier message dans la série de film et c'est celui que j'aime.

Pour moi le ST1 est cultissime. Et au moins dans ce film , on ne tirait pas des torpilles à photons à boout portant. On voyage vers Vulcain en tropis jours (un record) et non en trois minutes.

Maintenant, j'aimerais beaucoup voir Goldorak le film. Goldorak ayant été pour moi le big bang de la SF.

Petite anecdote, j'ai connu un Noam et je lui est demandé pourquoi ses parents l'avait prénommé comme cela. il m'a répondu que c'était à cause du chanteur des années 70. Quand il a appris qu'il chantait le générique de Goldorak, il a fait la tronche.

La lecture de la biographie de Noam est très intéresante et impressionante

http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Kaniel

Salut à tous !

Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà postée, mais voici une featurette sur le making de STAR TREK : THE MOTION PICTURE. Ce document vidéo très rare présente la réalisation de la maquette de l'Enterprise et des croiseurs klingons, on y voit aussi les acteurs en train de répéter des scènes, de même que l'on assiste au rasage complet des cheveux de la belle Persis Khambatta pour son rôle d'Ilia ! L'actrice pleure à chaudes larmes, et c'est Gene Roddenberry en personne qui vient la consoler !

Merci Robby ! Je n'avais jamais vu cette excellente vidéo qui replonge bien dans l'ambiance de l'époque

Star Trek The Motion Picture

Le peuple vulcain est présenté d'une façon essentielle dans un rituel symbolique.
L'exploration est introduite dès le début, en incitant le téléspectateur à explorer l'Enterprise et sa réalité, dans des cinématiques très lentes et détaillées.
La scène du dysfonctionnement du téléporteur indique un niveau très faible d'appréhension de la mort en formalisant l'incident comme on le ferait pour une formalité.
L'équipage est responsabilisé dans une scène de briefing.
L'ordre de mission est l'interception, l'étude, et toute action jugée nécéssaire.
L'arrivée de ILia est l'occasion pour sous entendre que le célibat est de mise, du moins en ce qui la concerne.
L'arrivée du docteur Mc Coy symbolise le progrès par opposition à son conservatisme aigu.
L'état d'urgence décrété fait de l'Enterprise un environnement instable et hostile à l'image des rivalités de commandement entre le capitaine et son second.
L'arrivée de Spock inspire des sentiments de retrouvailles, de stabilité du vaisseau et de sécurité augmentée.
La rencontre avec la nuée est le théâtre d'un cours de stratégie et de diplomatie entre l'expérience de l'équipage du capitaine, face à l'adversité et l'inexpérience d'un jeune diplômé de Starflleet.
L'étude de la nuée est intronisée dans une soumission temporaire, par une mise à l'épreuve de la sécurité de l'équipage.
L'exploration lente de la nuée est soutenue par le mystère, le suspens et la passion qui se lisent dans le regard des explorateurs.
Les données stratégiques de la Terre et du vaisseau contenu dans l'ordinateur de bord sont la première cause d'obstruction.
La disparition du lieutenant Ilia laisse place à une totale indifférence, au même titre que les blessures de Tchekov et de l'équipage.
Au cœur de l'exploration, les rivalités laissent place à la construction de raisonnements et de discussions collectives.
La communication est établie à travers le retour du lieutenant Ilia revenue sous une forme "Transhumaine".
Le lieutenant Ilia menace de procéder à l'assimilation des données concernant les unités carbone afin de les stocker avant leur élimination. (La création des Borgs sera une extension de cette conception. Ilia :"You may proceed" n'est pas sans rappeler Seven of Nine)
Alors que Vger examine les unités carbone, Spock sort du vaisseau en combinaison pour faire office de sonde passive, avant d'être rejeté comme un corps étranger par l'organisme Vger (un peu comme un suppositoire qui a mal tourné.)
Pour le spectateur, un équilibre et une réciprocité est atteinte dans la quète d'exploration à l'image de "Fausses manoeuvres". Vger se considère comme une machine vivante conçue par un créateur, machine vivante lui aussi. Il ne reconnait pas l'existence des unités carbone. Réciproquement, les unités carbone sont dans la même analyse. C'est un point central et commun pour converger vers le message final de l'auteur :"L'homme est une machine"
Spock fait une analogie entre Vger et un enfant capricieux.
Le processus de communication jusqu'alors expérimental, entre dans une phase critique de rupture entre une question inconnue et une réponse inconnue laissant place à une suite de chantages de part et d'autre.

Ce film est une grande réussite sur le plan cinématographique, car si le style parabolique de Roddenberry sur le format télé était une réussite, ce n'était dans le fond, pas gagné d'avance et plus du domaine du challenge, pour transposer son style au cinéma. Quant au scénario, il démontre une passionnante équation de la vie :"Dis moi ce que tu as créer et je te dirais qui tu es."

L'idéologie Transhumaniste est au cœur de l'œuvre Roddenberrienne et si pour lui ce n'était probablement que des expérimentations orientées, elle deviendra certainement le tombeau de l'humanité. Le cinéma d'Abrams est une rupture profonde avec l'expérimentation et une ouverture béante vers le militantisme. Soutenue par une propagande inodore et au combien indolore, bien au contraire, Vger sera dans sa finalité, encore une belle prédiction de l'avenir de l'humanité, où lorsque l'homme aura dépassé l'homme, l'unité carbone demandera elle-même à disparaitre en tant que telle.

A l'heure où toutes les productions du monde décrivent l'envahisseur comme venu du ciel, l'informatique venue du sol, s'incruste à une vitesse exponentielle dans nos maisons, dans nos modes de vie, nos modes de pensées, nos systèmes politiques et déjà dans nos corps biomécaniques. Elle se présente comme une amie qui va résoudre tous nos problèmes de santé, d'handicap, de ressources. Elle a depuis longtemps, séquestrée notre consentement et dans le fond, la série V est devenue le quotidien du citoyen lambda. Demain les nanotechnologies pour tous les eunuques de la tête et après demain Bachar el-Assad VS Jim Raynor sur PS5 à partir de 7 ans.

Quant à nous, Star Trek nous aura fait rêver et nous fera rêver jusqu'à temps que nos bienveillantes machines acceptent de ré-encoder et de sauvegarder nos précieux fichiers Star Trek. Des fichiers "system" sans qui, avouons-le, nous perdons notre identité.

Ma note 10+ le meilleure Film Star Trek selon moi, ce qui ne signifie pas à mes yeux le plus agréable à regarder.

Tout d'abord, Bravo Schmullus pour ce texte qui résume bien mon ressenti face à ce film... Surtout que pour moi il revêt un caractère particulier. Puisque ce fut mon premier contact avec l'univers de star trek. C'est ce premier film qui m'a fait découvrir la série original et de la, ait née ma passion... Merci à mes parents d'avoir acheter la vhs quand j'étais petit ^^.

Je l'ai regardé il n'y a pas si longtemps que ça avec ma compagne, et à ma grand surprise elle a adorer. Alors qu'elle n'est pas particulièrement fan de star trek.

Ce qui m'avais marquer à l'époque, c'était les effets visuel. On avait vraiment l'impression de traverser un corps vivant... Et l'atmosphère oppressante... Bien aider par les alertes tonitruante de l'ordinateur... Que je finissait par entendre dans mon sommeil ... La scène de la défaillance du téléporteur m'avais bien dromatisé également, comme celle de la sonde qui enlève le Lieutenant Ilya.

Mon premier contact avec les klingons aussi, même s'ils ont beaucoup changé depuis... (heureusement d'ailleurs... ils étaient plutôt moche je trouve... Mais moins ridicules dans dans la série originale...Je sais mon avatar est un klingon de la série original. Mais je préfère cet acteur à celui de Ds9... Allez savoir pourquoi ^^).

Le film est long certes, mais il faut le regarder avec les yeux d'un explorateur. Chaque seconde on découvre un nouvel endroit, les événements s'enchaine. Et on a toujours l'impression que les personnages sont toujours en danger...

Pour moi il sera toujours dans mon top 3 des films de star trek, derrière star trek 2 et devant First contact...

Bonsoir,
Star Trek 2 la Colère de Khan je suppose?
Personnellement j'ai adoré First contact, j'ai le même top 3 .

Star Trek le film . Pour l'ambiance vaisseau spatial et non navire de guerre comme dans ST2
First contact pour le scénario vraiment génial.

Là où je trouve que ST le film dépasse ST2 et les autres est que les torpilles sont tirées à des distances astronomiques. Lorsque le Reliant croise l'Enterprise, ils sont sencés le faire à des vitesses relativistes, pourtant les tirs de phasers sont de bord à bord avec une vitesse relative ridicule

Cordialement,
Zefram

Oui la colère de Khan, qui restera toujours mon préféré. Peut-être pas le meilleur film... Mais celui qui m'a le plus marqué quand j'étais ado. Surtout grâce à Ricardo Montalban...

En ce qui me concerne, il vient en troisième position. Après ST Le Film. Je préfère oublier les quatres autres qui ont suivi.
EJ trouvait sympa le scénario avec Génésis sur fond de vengeance.
Le personnage est pas mal incarné par Benedict Cumberbatch, le coté Amélioré est mieux mis en avant.

Ce que je trouve dommage, c'est que ST s'est trop starwarisé. Ce qui fait qu'en ce qui me concerne, ST le Film reste ma référence.

Cordialement,
Zefram