.      Journal de bord du capitaine John Harriman, ajout. Dernière journée de notre mission de cartographie du secteur 2356. Celle-ci fut jusqu'à présent un succès notamment par la découverte d'une planète classe Démon habitée ce qui fera le bonheur de l’institut Dayson.
.      Une fois l'enregistrement terminé, John Harriman, capitaine de l'USS-Enterprise B, vaisseau de Starfleet classe Excelsior, sort de son bureau, direction la passerelle où il doit relever de son quart, son second, le capitaine de corvette Thomas Kapache donc c'est la dernière mission en tant que second.

.      - « Passé une bonne nuit ? » Demande Kapache dès qu'il aperçoit le Capitaine sortant du turbolift.
.      - « Comme d’habitude remplie de superbes créatures » Plaisante Harriman avant d’enchaîner, « Et ici tous c'est bien passé ? »
.      - « Nous avons terminé dans ce secteur. » Répond Kapache en tendant au capitaine un padd.
.      - « Cela avance bien, ce sont les derniers relevés ? »
.      - « En effet. Nous avons fait le relevé cartographique de plus de 30 planètes rien que dans ce systèmes »
.      - « Excellent, à ce rythme nous pourront partir dans trois jours. » Dit Harriman
.      - « Ce n'est pas l'équipage qui s'en plaindra, la mission a été longue. »
.      - « Et profitables, ces relevés seront inestimables, pour les grosses têtes de l’institut Dayson. »
.      - « Monsieur ? »
.      - « Qui y a-t-il M. Goldstein ? » Demande Kapache à l'officier qui vient d'attirer leurs attentions, l'officier Jenette Goldstein, une deltan rayonnant la beauté naturelle propre à leurs races.
.      - « Une imposante masse métallique position 020,150,012, distances 15 SL d'après mes détecteurs il s'agit de métal raffiner. C'est un vaisseau. Configuration inconnue. Aucune signature énergétique.»
.      - « Une épave sans doute. Pilote, cap d'interception, quart d’impulsion. » Ordonne Kapache, avant de céder le siège central à Harriman, façon de lui donner le commandement.
.      - « Cap d'interception 020,150,012, quart d’impulsion » Répète Demora Sulu, la navigatrice de quart.
.      À quart d'impulsion, l'Enterprise ne met que quelques instants à parcourir les 15 secondes-lumière qui le sépare de l'engin.
.      - « Objet à portée visuelle. »
.      - « Sur écran. »
.      Sur l'écran central, apparaît alors le dessin caractéristique d'un vaisseau Romulien, de petite taille mais de classe inconnue.
.      - « Un vaisseau en effet, il a l'air assez étrange, allons voir ça de près. Pilote stabilisez-nous à 100,000 kilomètres. Et arrêt complet. »
.      - « 100,000 kilomètres. Arrêt complet » Répète la pilote.
.      Au plus l'Enterprise s'approche du vaisseau inconnu, au plus apparaît les stigmates d'une violente bataille sur ces flancs, ainsi que l'immatriculation.
.      - « ZUB 444... M. Goldstein, recherche ? »
.      - « Patrouilleur Romulien, classe Suette, datant de la guerre romulienne de 2156, porté disparu dans les derniers mois de la guerre. » Répond l'officier scientifique.
.      - « Enregistrer sa position, cela pourra peut-être intéresser les historiens. Et reprenons notre route. »
.      Harriman avait à peine prononcé ses mots que les portes du turbo-lift s'ouvrent, laissant entrer les officiers du changement de quart.
.      - « Officier, nous sommes en présence d'un événement inhabituel, je vous demanderais donc de rester à vos postes, le changement de quart se fera plus tard. »
.      Bien que le règlement et les protocoles de Starfleet permettraient à chaque membre de la passerelle de ne pas obéir à la demande, tous les officiers présents restent à leurs postes.
.      Constatant cela, le second se tourne vers le quart suivant.
.      - « Messieurs-dames, je suis désolé mais je dois vous demander de quitter la passerelle, rester en état d'alerte et rendez-vous en salle de conférences 4, en attendant de nouveaux ordres. Lieutenant Lorine, établissez une liaison vidéo entre l'écran de la passerelle et la salle de conférences 4. »
.      - « À vos ordre cccapitaine. » Répond M'Lor'Ine de sa douce voix de Caitienne.
.      - « Capitaine les commandes de direction ne fonctionnent plus. » Intervient Sulu alors qu'au même moment le sifflement de l'intercom retenti et que l'on entend « Salle des machines à passerelle, le réacteur principal c'est arrêté. »
.      - « Arrêté... comment cela arrêté ? » Demande Harriman.
.      - « Je l'ignore monsieur, c'est comme si la réaction matière-antimatière n'existait plus... ce qui est impossible. De plus les générateurs de secours ne se sont pas mis en marche. »
.      - « D’où vient l'énergie alors, ici sur la passerelle tous fonctionne normalement. »
- « Dans les autres secteurs aussi... je n'y comprends rien. »
.      - « Bien tenez-nous au courant au moindre changement chef. Passerelle terminé. »
.      Absorbés par le problème au réacteur, Kapache et Harriman avaient quitté l'écran des yeux.
.      - « Capitaine, l'épave ! » Intervient Marru, l'officier opération
.      Levant les yeux, le capitaine et le second et tous les membres d'équipage présents voient alors l'épave romulienne commencer à tourner sur elle-même et à se rapprocher à petite vitesse.
.      - « M. Goldstein ? »
.      - « Aucune signature énergétique, aucun signe de propulsion ou de force extérieur, je ne m’explique pas ce changement d'attitude. » Répond l'officier scientifique à la question muette d'Harriman.
.      - « Capitaine, je capte un signal. » Intervient M'Lor'Ine
.      - « Un signal venant d'une épave,... sans énergie ! » Dit Harriman « Sur haut-parleur. »
.      En fait de signal, c'était un bruit, le bruit qu'aurait fait un objet métallique cognant sur une paroi. Ces bruits formant une séquence .      plusieurs fois répétée. Et alors que ces bruits envahissaient la passerelle, sur l’écran central, l'épave amorçant un demi-tour s'éloignait doucement.

Bon ben ... la suiiiiiiiiiiiiiite pliiiiiiiizzzz !
Comme disent les groupies sur les sites de fanfic !

.      - « Capitaine, mes instruments viennent de s'éteindre. » Annonce Jenette Goldstein
.      - « La meiinne aiinsi » Lui emboîte M'Lor'Ine
.      Bientôt suivi par tous les officiers de la passerelle qui annonce les uns après les autres la mise hors service de leurs consoles, a la fin seul l'écran central semble encore fonctionner correctement.
.      Écran central où après ce qui ressemblait à un départ, l'épave a repris sa position, juste en face de l'Enterprise.
.      Mais l'espoir est de courte durée, après quelques secondes l'écran devient noir.
.      - « Passerelle à salle des machines ! »
.      - « Passerelle à salle des machines  !»
.      - « Passerelle à salle des machines, répondez ! »
.      - « Rien à faire, l'intercom est lui aussi hors-service » Dit Harriman
.      - « Je descends voir » Dit Kapache, en s’élançant vers les portes du tubo-lift, vain espoir, celles-ci reste close. « Je prends par le Jeffries »
.      Mais avant qu'il n’atteigne la trappe d'accès au tube de Jeffries, l'écran central, toutes les consoles ainsi que le turbo-lift se rallume, tout est redevenus normal. Enfin presque car sur l'écran central le mystérieux vaisseau a disparu.
.      - « Salle des machines au capitaine, la réaction matière-antimatière est redevenue normale. Nous attendons vos instructions. »
.      - « M. Goldstein, voyez-vous le vaisseau romulien ? »
.      - « Négatif monsieur et j'ai pourtant poussé les détecteurs au maximum. »
.      - « Une suggestion, M. Kapache ? »
.      - « Une seule, capitaine, foutons le camp d'ici. »
.      - « D'accord avec vous, mais d'abord.... Salle des machines à passerelles. »
.      - « Salles des machines ? »
.      - « Chef. Établissez un diagnostic de niveau un sur le réacteur et prévenez-moi immédiatement s'il y a quelque chose d'anormal. »
.      - « Oui, capitaine. »
.      - « Passerelle terminé. » Conclut Harriman avant d'ajouter pour son second « Cela va nous faire perdre une vingtaine d'heures mais je veux être certain que le réacteur est opérationnel avant de reprendre la route. En attendant allez vous reposer et faire revenir l'équipe de quart. »
.      - « Oui Capitaine... Lt. M'Lor'Ine prenez contact avec la salle de conférences et faite revenir l'équipe de quart. »
.      - « Oui, Monsieur. »


PS Auteur : Chapitre court mais nécessaire au découpage de l'histoire.

Je suis en train de me demander qui est le Hollandais à bord de l'oiseau de proie romulien.
Bicôze, le Hollandais volant, quoi !

A toi je peux le dire, un hollandais c'est un peu comme un flamand et le méchant qui arrive (prochain chapitre) est effectivement un romulien, un genre de flamand de l'espace quoi

Zeg maar, manneke !
J'ai vécu 9 ans en Flandre sans me faire assassiner et ... non les Hollandais ne sont pas flamands. Il y a énormément de différences culturelles entre les deux.
De toute façon Godefroid de Bouillon il lèv'la main. (sa statue à BXL)
A tôt rate, m'fi.

.      Dix-neuf heures que le phénomène c'est passé.
.      Dix-neuf heures où il ne c'est absolument plus rien passé.
.      Dix-neuf heures où malgré leurs travaux sur les différents enregistrements aucun département scientifique ou technique de l'Enterprise n'a trouvé d'explication au phénomène. Beaucoup de théorie plus ou moins plausible, mais rien de concret.
.      Dix-neuf où malgré sa ténacité le chef n'a pas trouvé sur qui a cloché sur le réacteur.
Maintenant il est temps de reprendre la route.

.      - « Bonjour capitaine » Dit Thomas Kapache en entrant dans les quartiers d'Harriman.
.      - « Bonjour Thomas, du nouveau ? »
.      - « Non rien depuis mon dernier rapport. »
.      - « Le réacteur ? »
.      - « Le chef certifie qu'il est en parfait état, ce qui le fruste énormément. »
.      - « Quoi !... Que le réacteur fonctionne bien ? »
.      - « Non, qu'il n'ai pas trouvé pourquoi il a mal fonctionné hier. »
.      - « Ah !... Moi par contre j'ai avancé. J'ai demandé à Serge (*1) ce qu'il savait sur le ZUB 444, voilà ce qui en est : ZUB 444, patrouilleur romulien armé en novembre 2159. »
.      - « On sait comment il a été détruit. »
.      - « Il a attaqué un convoi en janvier de l'année suivante et détruit par le croiseur d’escorte »
.      - « Un convoi ! Aussi loin des secteurs de la Coalition (*2) » Demande Kapache
.      - « Justement, le combat a eu lieu dans le secteur sous contrôle Tellarites, a près d'une centaine d'année-lumière de l'endroit où nous l'avons trouvé. » Répond Harriman.
.      - « C'est sérieux ? »
.      - « C'est ce que dit Serge. Le rapport précise aussi que d'après des sources non-confirmées, il transportait une arme, une arme de destruction massive appelée 'L'abomination'. Je n'en sais pas plus. »
.      - « Des sources non-confirmées, autant dire des rumeurs. »
.      - « Passerelle au capitaine. »
.      - « J'écoute »
.      - « Nous avons repéré une nacelle de sauvetage à la dérive. »
.      - « Des signes de vie ? »
.      - « Un. »
.      - « Demandé sa téléportation à l'infirmerie, prévenez le docteur, j'envoie M. Kapache le réceptionner. »
.      - « Bien capitaine. »
.      - « Bien j'y vais. Et je vous fais mon rapport. » Dit Kapache en se levant.
.      - « Je serais sur la passerelle » Répond Harriman.

.      - « Vous avez reçu un message de détresse. » Demande Harriman à l'officier con de service dès son entrée sur la passerelle.
.      - « Non monsieur, aucune transmission, pas même de code transpondeur. »
.      - « M. Sigmal, faire monter la nacelle de sauvetage à bord et faite là inspecter. »
.      - « Oui, monsieur. » répond l'officier de quart, « Hangar ici la passerelle, amenez la nacelle de sauvetage se trouvant à l'extérieur... Salle des machines, envoyez une équipe d'ingénieurs au hangar à navette. »
.      - « Oui Monsieur. » Répondent simultanément les deux chefs de service.
.      Quelques secondes plus tard, sur l'écran central, la nacelle de sauvetage d'enveloppe d'une brune bleutée, signe que le rayon tracteur l'a pris en charge. Seulement la nacelle a-t-elle commencé à bouger qu'elle se vaporise intégralement.
.      - « Passerelle à hangar. Que c'est-il passé ? »
.      - « Je l'ignore, la nacelle a explosé dès qu'elle c'est mise à bouger. C'est tout. »
.      - « Bien. Ramener à bord tout ce que vous pourrez récupérer mais maintenez les débris sous un champ protecteur. »
.      - « Bien passerelle. » Répond dépité l'officier responsable du rayon tracteur tous en se demandant qu'elle faute il a pu commettre.

.      À l'infirmerie de bord, personne ne sait encore ce qu'il est advenu de la nacelle.
.      - « Voici le naufragé, Numéro Un » Dit M'Bage le docteur de garde au second lorsque celui-ci franchit la porte.
.      Avertissement inutile, dès son entrée Thomas Kapache avait eu le regard attiré par l'homme de grande taille debout à coté du docteur, enfin quand on homme, un romulien plutôt.
.      Celui-ci était vêtu d'un uniforme de style vaguement militaire, rien à voir avec les uniformes modernes de l'Empire plutôt une version plus pratique que martiale de l'uniforme Romulien classique.
.      S'approchant du naufragé, Kapache allait parler lorsque toutes les lumières et appareillages de l'infirmerie s’éteignirent, provoquant du même coup l'allumage des lampes de secours.
.      Les officiers sur place n’eurent pas le temps de réagir que tout redevient à la normale.
.      - « Je vous salue messieurs et vous demande la permission d'être reçus à bord. »
.      - « Permission accordé » Répond Kapache après quelques seconde d'hésitations.
.      - « Je suis le capitaine U'ural du cargo 'L'Honneur de Romulus', je vous remercie de m'avoir sauvé. »
.      - « Y a-t-il d'autres survivants ? » demande Kapache
.      - « Aucun.»

.      (*1) NdA : Surnom familier donné au SRG – Le Service des Renseignements Généraux, les archives de la Fédération (Voir nouvelle DS9 : Toby)
.      (*2) Organisation pré-fédération crée en 2155

.      Enterprise, salle de conférences 4

.      - « Et voilà messieurs, ce qui c'est passé, mon vieux cargo a été détruit par un vaisseau de combat, un vieux Suette. » Dit U'Ural
.      - « J'ignorais qu'il y en avait encore en service. » Intervient Kapache
.      - « Il n'y en a plus, mais je sais ce que j'ai vu et je suis certain qu'il s'agit d'un classe Suette, un vaisseau fantôme. »
.      À ces mots, le capitaine Harriman ne put retenir un hoquet d’étonnement, suivi d'un sourire.
.      - « Capitaine U'Ural, vous avez subi une dure épreuve mais... » Commence Harriman
.      - « Vous ne me croyez pas, c'est dommage. » Répond U'Ural.
.      - « Avez-vous une preuve de votre qualité de capitaine ? » Demande Kapache
.      - « Non, je n'ai rien pu sauver lors de la perte de mon bâtiment. »
.      - « Dans ce cas, vous comprendrez que je dois vous assigner une escorte tout le temps de votre séjour à bord. » Dit Kapache
.      - « Certains secteurs de l'Enterprise vous sont interdits, bien sûr. » Précise Harriman.
.      - « Bien sûr. C'est tout naturel, à votre place je ferais de même... À quel endroit compter vous me débarquer ? » Demande U'Ural
.      - « Dans quelques jours nous ferons escale à la base 12, de là il vous sera possible de contacter votre ambassade et de voir avec eux. »
.      - « Bien c'est parfait. Bien messieurs si nous en avons fini, j'aimerais prendre un peu de repos. »
.      - « Oui, bien sûr, les enseignes Sarko et Tril vont vous conduire à votre cabine. Tâchez de vous reposer. »
.      - « Je vous remercie tous les deux de votre courtoisie. »
.      - « Bonne nuit capitaine. »
.      - « Bonne nuit, capitaine. » Répond U'ural avec je ne sais quoi dans le regard qui  provoque un malaise dans l'esprit d'Harriman.

.      - « Le choc lui a détraqué le cerveau on dirait. » Dit Kapache une fois, le capitaine U'Ural flanqué de son escorte eut quitté la salle.
.      - « Peut-être bien. » Répond simplement Harriman. « Peut-être bien... »

.      Enterprise, pont V, coursive VII, bâbord, quartiers des passagers.
.      Devant la porte des quartiers où est plus ou moins assigné le capitaine U'Ural, deux hommes de la sécurité. Uniforme rouge arme de service sur le coté, position de repos, jambes légèrements écartée, bras derrière le dos, et ce regard que les non-initiés pourraient trouver bovin, mais ne vous y fier pas.
.      - « Ne bougez pas. » Dit l'un des gardes en tournant brusquement la tête et en dégainant son arme.
.      - « Qui a-t-il ? » Demande le deuxième.
.      - « U'Ural, il vient de passer le coude au fond de la coursive. Je pars à sa recherche, reste ici et prévient le chef. » Répond le premier, déjà à mis chemin de l'embranchement.

.      Arrivé au coin de la coursive, le garde ralentit, ce n'est pas le moment de tomber d'un guet-apens, à l'opposé de la corde le garde jette un coup d'oeil. Rien. U'Ural a disparu.
.      - « Où est-il passé ce connard, il n'a pas eu le temps d’atteindre le bout de la coursive et il n'y a aucun autre accès. » Dit -il tout bas avant de s'avancer à pas lents. Jusqu'à ce qu'il attende son collègue crier.
.      - « Tril, Tril,... ramène tes fesses en vitesse. »

.      Pendant ce temps, le garde rester devant la porte des quartiers d'U'Ural, arme dans la main droite, appelle le poste de sécurité.
.      - « Enseigne Sarko appelle poste de sécurité. Enseigne Sarko poste de sécurité. »
.      - « Qui a-t-il Sarko »
.      - « Chef, le capitaine U'Ural à échapper à notre vigilance, et est sorti de sa cabine, Tril est parti... »
.      Le pauvre Sarko, n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre le capitaine U'Ural.
.      - « Que se passe-t-il ? » Demande U'Ural pendant qu'a la radio, le chef de la sécurité s'impatiente.
.      - « Sarko, Sarko ? »
.      - « Une seconde chef. »
.      - « Rien, je vous souhaite une bonne nuit capitaine. » Répond Sarko dépité au capitaine U'Ural.
.      - « À vous aussi. » Répond U'Ural avant de refermer la porte.
.      - « Sarko, Sarko, que se passe-t-il bon dieu ? »
.      - « Rien, chef, nous avons cru que... mais c'était une fausse alerte, la capitaine U'Ural est bien dans sa cabine. Désolé Chef. »
.      - « Bon cela va, Marruu terminé. »
.      ...
.      - « Tril, Tril,... ramène tes fesses en vitesse. »

.      - « Je ne l'ai pas trouvé. » Dit Tril une fois de retour auprès de son camarade.
.      - « Et pour cause, notre homme n'est pas sorti de sa cabine. »
.      - « Quoi... ! Mais je l'ai vus, de mes yeux vus. » Essaye de se justifier Tril
.      - « Tu n'aurais pas encore abusé de 'Oeil rouge' (*3) par hasard. Écoute Tril, ce que tu fais pendant tes heures de loisir cela te regarde, mais ne comptes pas sur moi pour te couvrir éternelle, je ne tiens à voir mes permissions sauter. »
.      - « Mais je t'assure, je l'ai vus. »
.      - « Oui. » Répond Sarko, pas convaincu par les propos de son collègue.

.      (*3) 'Oeil rouge', 'Fine Rasorki', 'Pousse au crime', 'Space Whisky (ou, vodka, cognac, calva, etc...), Peket, 'Liqueur de soute', 'Vieille fusée', 'Bile de Klingon', etc... toutes ses dénominations farfelues ne désignent qu'une et seule chose, la gnôle, infâme (*4) tort-boyau plus proche du vernis à ongle que de la liqueur fine que chaque salle des machines et chaque vaisseau de la flotte fabriquent clandestinement aux yeux et à la barbe des officiers supérieurs, pas dupe pour un sous.
.      (*4) À l'exception de la 'Verte' produite pas l'équipe de Mongomery Scott, qui aurait pu rivalisé avec les alcools officiels malgré il est vrai d'un taux d’alcoolémie très supérieur à la moyenne, ne dit-on pas qu'un seul verre à mis KO un Kelvan.

Tout cela est bien sympa et surtout, intriguant ! J'aime bien l'époque, tout comme ce capitaine, pauvre faire-valoir dans "Générations".

.      Au même moment dans les quartiers du capitaine Harriman.
.      - « C'est très simple, cet homme est fou. »
.      - « Je n'en suis certain Thomas. »
.      - « Comme expliquer les fables qu'il raconte et ce rapport des services de renseignements que l'on vient de recevoir, Aucun cargo du nom 'L'Honneur de Romulus' n'a jamais existé, son histoire est un tissu de mensonges. »
.      - « C'est possible, mais si son navire n'a pas été attaqué, que faisait-il là au beau milieu de nulle part ? » Demande Harriman.
.      - « J'en sais rien mais je maintiens la surveillance jusqu'à la base 12, après les autorités s'en chargeront. »
.      - « Hum, quand seront-nous à la base 12 ? » Demande Harriman
.      - « A notre vitesse actuelle demain en milieu de l'après-midi et vous pouvez me croire Capitaine j'ai hâte de le voir débarquer. »

.      Une fois le second parti, le capitaine soucieux réfléchi quelques secondes avant de s'asseoir à son bureau.
.      - « Passerelle. »
.      - « Oui capitaine. »
.      - « Envoyez-moi l'officier Com, j'ai un message de la plus haute importance à envoyer. »
.      - « À vos ordres. »

U'Ural a-t-il le don d'Ubi cuité ?

...

nan, je sais bien qu'on écrit ubiquité, mais fallait bien que je la replace, cette vieille bague du journal de Spirou.

.       - « Demora, entre toi et moi c'est un type bizarre que ce U'Ural non ? » Demande Jenette Goldstein, l'officier scientifique, première qu'un petit groupe de trois jeunes femmes attablées à une table de la salle de repos.
.       - « Ah ça je suis d'accord. Rien que de le voir j'ai la frousse. » Répond la pilote
.       - « Oui... »
.       - « Oh ! À vous deux cela suffit, assez de commérage. On récupère un naufragé et dès qu'il est à bord, et ces deux demoiselles se mettent à papoter sur son compte comme deux vieilles filles. » Intervient Marru, l'officier opération.
.       - « D'après toi il n'y a rien à dire sur lui. »
.       - « Bien sûr que non, écoutez, s'il y a une chose que je connais, c'est la nature humaine, ce gars-là est aussi normal que vous deux, peut-être même davantage. » Dit-elle avant de s'éloigner vers le synthétiseur.
.       ...
.       - « C'est peut-être une 'spécialiste' de l'âme humaine, seulement U'Ural n'est pas un humain » Dit Jenette un fois sa collègue hors de portée de voix.

.       Cette discussion dans la salle de repos de l'équipage, aurait dû se passer n'importe où à bord. En effet depuis l'arrivée du capitaine U'Ural les rumeurs allaient bon train et chacun y allait de sa petite théorie.

Pourquoi ai-je l'étrange impression que l'équipage est exclusivement masculin ?

Il y a Demora Sulu !

Lourima a écrit:

Pourquoi ai-je l'étrange impression que l'équipage est exclusivement masculin ?

C'est pas faux, cela vient sans doute du faite qu'en t'en homme j'imagine mes personnages hommes.

Sinon, déplarer sans conteste homme, et difficile de changer au vus de ce qui c'est passé et/ou va se passer.

Harriman : Capitaine
Kapache : Second
M'Bage : Docteur
U'Ural : Romulien
Raley & son interlocuteur : Basique homme, mais deux figurant apparaissant une fois et c'est tout.

Déplarer sans conteste femme, et difficile de changer au vus de ce qui c'est passé et/ou va se passer.

Jenette Goldstein : Officier scientifique
Demora Sulu : Pilote
M'Lor'Ine : Officier com

Non-préciser et pouvant encore être confirmer dans l'une ou autre catégorie

Marru : Officier opération
Sigmal : Troisième officier
Chef : Ingénieur chef
Sarko et Tril : Sécurité, de base sans sexe préciser, mais Sarko pourrais être une femme, pas Tril c'est un alcolique.

Ton impretion d'équipage masculin et à mon avis surtout du à l'expression Monsieur en viguer pour tout les supérieurs male ou femelle dans starfleet, il ne parle dans un épisode de Voyageur mais je ne sais plus lequel.

Mais tu as raison je vais un peu féminiser notament avec Marru, signal et LA chef ingénieur.

Tu vois, j'ai le même problème que tu as eu avec mon héroïne : je ne parviens pas à m'en faire une image.
Et le fait de s'interpeler avec des noms de famille qui ne disent rien du genre de la personne n'aide pas.
Merci pour les précisions.
... au passage, j'avais zappé Demora Sulu.

Suite au remarque justifiée de Lourina j'ai modifié le chapitre VI afin de féminisé un peu les protagoniste, je sais que le chapitre VI n'est pas le plus héroïque, mais d'autre viendront

.       - « Vous auriez dû vérifiez ses chiffres. » Dit Kapache à l'attention de Demora
.       - « Je l'ai fait il y a moins de cinq minutes » Répond la pilote/navigatrice.
.       - « Alors pourquoi ne corresponde-t-il pas à ceux afficher maintenant, il n'y a que deux possibilités, l’ordinateur devient fou ou nous avez fait une erreur. Et ne me demander pas sur lequel je parierais. »
.       - « Regarder Monsieur, voici le relevé de cap de la dernière relève, depuis trois heures nous naviguons vers les coordonnées où nous avons rencontré l'épave et ce malgré le cap introduit dans l'ordinateur de navigation. »
.       - « Ordinateur ! » Ordonne Kapache.
.       - « J'écoute » Répond l'ordinateur.
.       - « Comparer le cap suivi par l'Enterprise et celui programmé dans la console de navigation. »
.       - « Une erreur de 194 sur 37 degrés est relevée. »
.       - « Donner la raison de ses écarts. »
.       ...
.       - « Ordinateur. »
.       - « Cause inconnue. Insuffisance de données. »
.       - « Ingénierie à passerelle. »
.       - « Passerelle. »
.       - « Il y a un dysfonctionnement dans le système de navigation, faite un diagnostic et reporter. »
.       - « Oui, monsieur. »

.       Moins de dix minutes plus tard.
.       - « Salle des machines à passerelle. »
.       - « Passerelle. »
.       - « Nous avons identifié le problème, la valeur d'auto-correction de la console a été modifiée, ce qui explique la dérive. »
.       - « Vous l'avez corrigé ? »
.       - « Impossible, l'ordinateur nous refuse l'accès. »
.       ...
.       - « Une idée. » Demande Kapache à l’assemblée d'officier présent.
.       - « Puisqu'il s'agit de la valeur d'auto-correction, programmons un cap qui une fois corrigé nous enverra dans la bonne direction. » Répond Demora
.       - « Faite cela.... Salle des machines, nous allons essayer de corriger notre cap depuis la passerelle, surveiller l'auto-correction. »
.       ...
.       - « Nouveau cap programmer. » Annonce Demora.
.       - « Monsieur, l'auto-correction c'est modifier une fois de plus pour annuler la tentative de changement de cap. »
.       - « Il ne peut y avoir qu'un suspect dans cette histoire. » Dit Kapache.
.       - « U'Ural... Difficile, de le soupçonner, il n'a pas bougé de sa cabine, garder jour et nuit.. » Répond l'officier opération..
.       - « Bien, déconnecter l’auto-correction et tous ce qui sera nécessaire pour reprendre le contrôle et mettez le cap dès que possible sur la base 12. »
.       - « Oui, Capitaine. » Répond Demora en anticipant déjà les maux de tête résultant de la somme de travail à venir pour programmer manuellement un cap stellaire.

.       - « Passerelle à sécurité. »
.       - « Oui, capitaine, enseigne Sarko à l'écoute. » Répond le jeune enseigne à l'autre bout de la communication.
.       - « Pas encore, » Répond Kapache, à la bévue de l'Enseigne ce qui fit sourire les officiers présent « Pas encore. »
.       - « Désolé, second... cela n'arrivera plus. »
.       - « Il n'y a pas soucis. Dites-moi qui était de garde devant la cabine du capitaine U'Ural depuis son arrivée. »
.       - « Le premier quart a été tenus, par l'officier Trill et moi, même, jusqu'à que nous ayons été relevé par les officiers Nivelle, et Loutar, ensuite je ne sais pas mais si vous le donnez une seconde pour consulter le rôle d'équipage. »
.       - « Non, non, pas la peine. Dites-moi Enseigne pendant votre tour de garde vous n'avez rien remarqué ? »
.       - « Non monsieur... Si ce n'est un petit détail, sans importance. À un moment mon collègue à cru apercevoir le capitaine U'Ural au bout de la coursive, il y est allé immédiatement mais il n'y avait rien, de mon coté j'ai vérifié, le capitaine U'Ural était bien dans sa cabine. C'est tout. »

Il avait mis un polochon sur sa couchette avec un ballon de baudruche muni d'une perruque, U'Ural ?
Ou alors ... il avait un double holographique !

.       Au même moment dans le bureau du capitaine.
.       - « Vous ne voulez vraiment pas de café. » Demande Harriman au romulien assis en face de lui.
.       - « Non merci. Il m'arrive très rarement d'en boire »
.       - « Autre chose peut-être. Je ne peux malheureusement pas vous proposer de la bière, elle n'est pas autorisée à bord. »
.       - « Vous ne savez pas quel point je suis heureux de pouvoir m'entretenir avec vous en tête à tête capitaine. »
.       - « Je vous en prie, ce n'est rien, parlez je vous écoute. »
.       - « Je vous pose un dilemme. »
.       - « Pas plus que le commun des mortels. »Dit Harriman.
.       - « Ne dites surtout pas cela, capitaine. »
.       ...
.       - « Écoutez je n'ai vraiment pas de temps à perdre. Si... » Répond Harriman voyant son interlocuteur de pas continuer la conversation.
.       - « Capitaine. » Le coupe U'Ural, « Vous savez très bien ce que je veux dire. Si je vous disais que je suis justement ce que vous me soupçonnez d'être. Un soupons que vous n’oseriez pas exprimer, de peur d'être la risée de votre équipage. »
.       - « Je trouve que cette conversation tourne en rond, si vous voulez bien m’excuser. »
.       - « Capitaine, je n'ai pas de temps à perdre non plus, je vous aie fait sentir hier de quel monde je viens, il veut mieux de vous l’admettriez tous de suite. »
.       - « De nouveau, si vous voulez bien m’excuser. »
.       - « Je suis ici en mission, une mission de vie et de mort et j'ai besoin de votre aide. Cependant je m'aperçois que ce que je réclame est difficile à admettre pour un homme. Vous aurez tout le temps de vous faire à l'idée. »
.       Le capitaine Harriman s'était levé de son fauteuil et s’apprêtait à répéter sa demande lorsque l'appel d'entrée de la porte retentit ce qui fit baisser un peu la pression.
.       - « Entrez. »
.       - « Excusez-moi, Capitaine, Monsieur U'Ural. »
.       - « Oui, Premier. »
.       - « Monsieur je viens vous demander la permission de mettre en cellule, le capitaine U'Ural que je soupçonne d'être à l'origine d'un sabotage à bord. »
.       - « Que lui reprochez-vous ? »
.       - « L'auto-correcteur de navigation a été saboté, nous faisant retourner vers le lieu de découverte de l'épave du patrouilleur. » Répond Kapache.
.       - « Je n'ai rien à voir là-dedans, Capitaine. » Intervient U'Ural.
.       - « Nous l'avons fait garder depuis son arrivée à bord, quand donc croyez-vous qu'il ait pu faire cela ? »
.       - « Je l'ignore Capitaine, mais l'équipage est au-dessus de tout soupçon, il ne reste donc que lui. » Répond Kapache
.       Face au accusation portée contre lui U'Ural se contente de regarder Harriman dans les yeux, avant de prononcer un simple « Capitaine ? » interrogatif.
.       En quoi Harriman répond « Premier, vous avez mon autorisation. »
.       - « Merci Monsieur... Sécurité, conduisez le capitaine U'Ural en salle de détention et maintenez une garde permanente.
.       - « À vos ordres » Répondirent les deux hommes, en entrant à leur tour dans le bureau du capitaine.
.       Pendant ce temps U'Ural ce lever et sans opposer la moindre résistance se laisse emmener.
.       Mais arriver à la porte, il se retourne et regarde Harriman de la même façon interrogative que la minute précédente. Ne notant aucune inflexion de la part d'Harriman, il se laisse emmener.

.       Enterprise. Passerelle

.       - « Monsieur, vaisseau non identifié droit devant. » Dit Jenette Goldstein depuis sa console d'officier scientifique. « Analyse... signature énergétique identifiée... c'est un classe Suette... c'est le ZUB 444.
.       - « Sur écran. » Ordonne Kapache
.       Immédiatement le patrouilleur Romulien apparaît devant l'Enterprise, tournant légèrement de gauche à droite.
.       - « Incroyable,... »
.       Le Second n’eut pas le temps de finir sa phase que la séquence de bruit métallique entendu lors de la première rencontre entre l'Enterprise et le patrouilleur romulien ne venait pas cette fois-ci du système de communication, mais semblait sortir des cloisons même de la passerelle, et pas seulement de la passerelle mais du vaisseau en entier.
.       ...
.       - « C'est le 444 ? » Demande Harriman dès son entrée sur la passerelle.
.       - « Oui, capitaine. Tous les relevés correspondent et j'ai clairement vu l'immatriculation sur la coque. » Répond Kapache
.       - « Incroyable, comment a-t-il parcourir une telle distance en si peu de temps, même au temps de son service il en aurait été incapable. C'est inouï. »
.       - « Ou alors nous tournons en rond et quel ques soient les relevés des instruments de navigation, nous sommes resté dans la même zone. C'est la seule explication, si on exclut l'histoire d'U'Ural et de son vaisseau fantôme. »
.       - « Oui, mais ce bruit comment l'expliquer ? » Demande Harriman.
.       - « Pour moi, l'épave n'est aussi morte qu'elle en a l'air, elle est commandée à distance afin qu'elle reste dans notre sillage. » Répond Kapache
.       - « Mais pourquoi... pourquoi »
.       Incapable de répondre à la question du capitaine, Kapache se retourne vers les autres officiers présents sur la passerelle, tous sans exception regardent l'écran avec anxiété.
.       - « Regarder, regarder les tous, ils sont en train de flancher. »
.       - « De flancher, allons c'est un équipage aguerrir, qui en a vus d'autres. »
.       - « Je sais capitaine, mais cette situation est plus inhabituelle et puis c'est l'ambiance. Depuis qu'U'Ural est à bord, je ressens une sourde angoisse que je ne peux m'expliquer. »
.       - « Je dois vous l'avouer, moi aussi. Vous croyez que cette épave transporte un équipement capable de perturber les émotions d'un équipage à distance ? »
.       - « Ou alors c'est U'Ural lui-même qui en est la cause, vous voyez une autre explication ? » Demande Kapache.
.       - « Non. »
.       ...
.       - « Capitaine, attention, décharge d'énergie. » Dit Jenette Goldstein
.       Avertissement bien inutile, car tout le bâtiment est brusquement secoué dans tous les sens comme pris dans une violente tempête.
.       Cela ne dure que quelques secondes mais une fois le calme revenu et comme la première fois, le 444 à disparus.
.       - « M. Goldstein ? »
.       - « Recherche en cours. » réponds la jeune femme sans avoir besoin que le capitaine n'en dise plus. « Négatif, monsieur, il a disparu. »
.       - « Comme la dernière fois... il n'y a pas à dire U'Ural est un grand illusionniste. » Dit Kapache histoire de détendre l'atmosphère.
.       - « S'il a quelque chose, je serais dans la cabine. » Répond simplement Harriman en se dirigeant vers le turbolift.
Une fois le capitaine sorti, Kapache retourne à son fauteuil et ordonne pour la x éme fois de prendre le cap vers la base 12.
.       - « Base 12, oui monsieur. » Répond Demora d'une voie lasse.

.       Entreprise, quartier de détention.

.       - « Enseigne Sarko, j'apporte son dîner au prisonnier. » Fait l'interphone.
.       Après avoir vérifié sur son écran que la personne à l'entrée correspondait bien, le garde assigné au quartier de détention débloque la porte de la coursive, laissant entrer l'Enseigne et son plateau.
.       - « Salut Sarko. Alors quelles sont les nouvelles ? » demande le garde.
.       - « Rien de spécial, le train train habituel. » Répond la jeune femme.
.       - « Dis, j'ai entendu dire que Trill avait été suspendu pour raison médicale,... ce ne serait pas plutôt pour son penchant pour la gnôle. »
.       - « Il n'a pas été suspendu mais mis au repos, quand à la raison, je l'ignore »
.       - « Allez, à moi tu peux me le dire... tu as été assez de quart avec lui.. on dit même que... » Dit le garde d'un air grivois et pour tout dire malsain.
.       - « Oh ta gueule, putain et on dit que ce sont les femmes qui raccompte n'importe quoi, vous les hommes êtes encore pire... de vrai concierge Férengis. »
.       - « Ça va, ça va ne t'énerve pas, et va porter ton plateau au prisonnier, il doit avoir faim. » Répond le garde.
.       Ruminant sur la difficulté pour une femme de surmonter les préjugés liés à son sexe, l'Enseigne Sarko, s'approche de la cellule d'U'Ural.
.       - « Oh ! Le champ de forces. » Dit Sarko.
.       - « Ça va, ça va, il n'y a pas le feu à la salle des machines. » Répond le garde, vexé d'avoir été remis si vertement à sa place... et par une femme encore.
.       - « Monsieur si vous voulez bien reculer d'un pas. S'il vous plaît. » Dit Sarko à l'intention du prisonnier.
.       Obéissant à la demande U'Ural qui s'était approché de l'ouverture pendant la discussion entre le garde et la jeune femme, recule d'un pas. Immédiatement l'ordinateur ayant détecté qu'il n'y avait plus personne dans la zone dangereuse, établit un deuxième champ de forces à un mètre du précédent, le premier se coupe afin de permettre la pose du plateau, une fois l'opération achevée, le premier champ de forces se rétablit, le deuxième se coupe et le prisonnier a alors accès en toute sécurité au plateau-repas.
.       - « Le cuistot à fait de son mieux avec les synthétiseurs, il n'est pas bien au fait de la cuisine rotulienne. »
.       - « Sumax aux baies de niclaq... » Répond U'Ural.. « Il y a si longtemps... c'est parfait Enseigne, c'est parfait. »
.       - « Bon appétit. » Dit Sarko.
.       Commençant à se diriger vers la porte, Sarko est rappelé par le prisonnier.
.       - « Mademoiselle. » Dit-il, ce qui provoque chez la jeune femme une sensation de bonheur qu'elle n'avait plus ressenti depuis un moment. « Mademoiselle, depuis combien de temps ne l'avait-on plus appeler comme cela. »
.       - « Oui, capitaine ? »
.       - « Vous n'auriez de quoi écrire ? »
.       - « Pourquoi faire ? » demande Sarko.
.       - « Eh bien, je m'ennuie ici, cela me fera un passe-temps d'écrire. »
.       - « Oui bien sûr. » Répond Sarko en sortant de son uniforme le mini-PADD qu'elle utilise pour son service.
.       Alors qu'elle va le tendre à U'Ural, elle se ravisse, ce qu'elle fait là est en contradiction avec tous les règlements concernant les prisonniers.
.       - « Excusez-moi, mais sans l'autorisation d'un officier supérieur je ne peux rien vous donnez... Je suis désolée. »
.       - « Ce n'est rien je comprends. » Répond U'Ural
.       Sur ces mots, la jeune femme encore perturbée par ce qu'elle avait manqué faire sort du quartier de détention sans un au revoir au garde, qui prend cela comme une offense de la part de sa collègue.
.       - « Ah, les gonzesses, pourquoi les tolère tons à bord, je me le demande. »
.       Et tandis que le garde se laisse aller à d'autres commentaires sur les seules rôles qui devraient être l’apanage des femmes, U'Ural de son coté savoure en connaisseur le plat de Sumax.
.       - « Ummm, les synthétiseurs de Starfleet sont bien supérieurs aux nôtres. » Dit-il en regardant le Mini-padd (*5) de l'enseigne posé sur le lit.

.       (*5) Bien plus tard, une enquête essaya de déterminer comment malgré le refus de l'Enseigne Sarko, le Mini-padd se retrouva aux mains d'U'Ural. Les enquêteurs ne purent que conclure que c'était Sarko elle-même et contre son grè lui avait remis. Au vu des autres événements qui c'était passé lors de cette crise, aucune sanction ne fut requise contre l'Enseigne.

.       Enterprise, quartier du capitaine.

.       Vêtu d'un confortable peignoir, cadeaux de sa chère femme, le capitaine prend un livre sur la petite étagère à coté de son lit et se couche sur sa couchette.
.       - « Ordinateur coupe la lumière et allume la liseuse. »
.       Immédiatement la lumière se coupe et à part un petit îlot de lumière à la tête de la couchette le noir se fait.

.       - « Capitaine Harriman » Fait une voix dans le noir, une voix parfaitement reconnaissable, celle du capitaine U'Ural.
.       - « Ordinateur, lumière » Ordonne Harriman.
.       Immédiatement la pièce baigne de lumière.
.       - « Que faite-vous ici ? » Demande Harriman depuis sa couchette à U'Ural assis  au bureau en essayant de masquer au maximum son étonnement.
.       - « Je vous prie d'excuser cette intrusion. »
.       Sans tenir compte de la réponse d'U'Ural, Harriman veut saisir son communicateur.
.       - « N'appelez pas, vos hommes ne savent pas que je suis sorti de ma cellule, ne les dérangeons pas avant que nous ayons eu une petite conversation, capitaine. »
.       - « Allez-y, capitaine U'Ural, j'écoute »
.       - « L’inquiétude grandit au sein de l'équipage, certains ont vu des choses inexplicables et sont maintenant à bout de nerfs, j'ai cru que le temps était venu pour vous de m'accepter comme si j'étais du monde des hommes. »
.       - « Écoutez U'Ural je commence à en avoir assez de vos manigances. »
.       - « J'ai usé de patience capitaine, parce que j'ai du respect pour vous, mais vous n'avez pas eu la courtoisie de me rendre la pareille. Vous allez m'écouter maintenant et faire ce que je vous dis... Je veux que vous tuiez le lieutenant Tuvok. »
.       - « ... Le lieutenant Tuvok du département tactique, vous êtes dément. »
.       - « Cela n'a rien d'un caprice, depuis plusieurs dizaines d'années j'attends un homme tel que Tuvok. »
.       - « Pourquoi faire. »
.       - « Ma carrière a été trop courte, à peine intégré à la flotte de l'empire, je suis mort et depuis j’attends un homme jeune et fort, un homme assez proche de ma propre morphologie pour me réincarner en lui. »
.       - « Vous voulez vous réincarné dans le corps du lieutenant Tuvok. »
.       - « Voilà, enfin vous avez compris. »
.       - « Jusqu'à maintenant vous vous êtes bien débrouillé tout seul, pourquoi je dois vous aider en tuant le lieutenant Tuvok, qu'est-ce qui vous retient de le tuer vous-même ? »
.       - « Pour des raisons qui me seraient impossibles de vous expliquer, cela m'est impossible, je ne peux enlever la vie d'une personne que je désire ensuite incarner. Je compte sur vous, un homme de votre intelligence sera réglé le problème. »
.       - « Je crains que vous ayez surestimé mon intelligence et surtout l'influence que vous avez sur moi. »
.       - « Vous ferez ce que je vous demande, pour sauver votre bâtiment et son équipage. Approchez et regardez ceci. »
.       Une fois le capitaine prêt du bureau, U'Ural sort de sa poche le mini-padd dérobé plus tôt à l'Enseigne Sarko.
.       - « Pour l'instant nous sommes ici, n'est-ce pas ? »
.       - « Vous le savez, c'est vous qui diriger la navigation. »
.       - « Vous devrez avoir fait le nécessaire avant que l'Enterprise n'est dépassé ce point. » Dit U'Ural en affichant de nouvelles coordonnées sur le mini-padd. Franchissez ce point avant d'avoir tué le vulcain et ce sera la fin de l'Enterprise... et de tous ceux qui sont à bord. »
.       - « J'ai écouté ce que vous aviez à me dire et j'en aie assez. » Crie Harriman en tapant du poing sur le bureau.
.       - « N'oubliez pas... » Répond simplement U'Ural alors que lui tournant le dos, Harriman se dirige vers son communicateur.
.       - « Capitaine Harriman à sécurité. » Dit Harriman en se retournant et en constatant qu'U'Ural à disparu.
.       - « Oui, capitaine ? » Demande l'officier de sécurité à l'autre bout de la communication.
.       - « ... Je... je... voudrais savoir où est le capitaine U'Ural en ce moment ? »
.       - « Dans sa cellule capitaine. »
.       - « Vous en êtes certain ? »
.       - « Oui capitaine, je le vois sur mon écran. »
.       - « Et il n'en est pas sorti un seul moment ? »
.       - « Non, capitaine, il y est resté depuis son arrestation. Voulez-vous que je vérifie sur place ? »
.       - « Oui faite cela et faite moi rapport. »
.       - « Bien capitaine. »

Citation :

- « Ah, les gonzesses, pourquoi les tolère tons à bord, je me le demande. »
. Et tandis que le garde se laisse aller à d'autres commentaires sur les seules rôles qui devraient être l’apanage des femmes, U'Ural de son coté savoure en connaisseur le plat de Sumax.

Déjà que ça passe mal quand on revisionne TOS ... en post-Kirk et en pré Janeway dans un fanfic ... ... Elle a pas évolué, la FUP ?