NOTE : Plutôt qu'un court résumé, je me suis pour une fois fendu d'une traduction complète d'un article publié sur Trekcore. Je ne suis pas le roi des anglophones donc il y a peut-être des erreurs de transcription.Le quatrième de couverture :
- Citation :
- Bien avant de commander le légendaire vaisseau Enterprise, le capitaine Jean-Luc Picard était très amoureux du docteur Beverley Crusher. Mais pour différentes raisons, Picard ne s’en est jamais ouvert à elle, se contentant d’être son ami proche et collègue.
Mais quand le docteur Crusher quitte son poste sur l’Enterprise pour devenir l’Officier Médical en Chef de la Flotte, la lumière la plus brillante de la vie de Picard lui est enlevé. D’autant que peu après, il apprend que Beverly a été déclarée perdue durant une mission sur une lointaine planète… et présumée morte.
Pendant ce temps, sur le monde natal des Romuliens, la vacance du pouvoir créée par la disparition du Praetor Shinzon a été comblée par sa plus grande admiratrice, la Sénatrice Tal’aura. Mais d’autres s’opposent à elle, dont les flottes d’Oiseaux-de-Guerre sous les ordres du Commandeur Donatra, car Tal’aura a mal géré les rébellions des sujets des mondes de l’Empire.
Et une de ces rébellions en particulier, le mouvement d’auto-détermination sur la planète glaciale Kevrata. Ainsi commence une lutte désespérée – pas seulement pour la liberté de la depuis longtemps opprimée Kevrata, mais aussi pour l’âme de l’Empire Romulien. Avant la fin, des destins seront forgés et d’autres brisés, les fondations de l’Empire seront ébranlées, et la vie de Jean-Luc Picard sera changée… à jamais.
Issu de
Star Trek : The Next Generation relauch, une série de romans dédiée aux aventures du capitaine Picard et de son équipage de l’
Enterprise-E après les événements de
Nemesis,
Death in Winter prend un virage important dans les relations entre Picard et Crusher. Les événements décris dans Death in Winter sont très différents de la vie de Picard telle que nous la connaissons désormais via la série qui lui est consacrée.
Mais il est amusant de voir comme d’autres auteurs appréhendent la vie de Picard après les événements de
Nemesis, et
Death in Winter compte beaucoup de connexions avec ce que nous savons de PIC. Dès le retour de l’espace romulien de l’
Enterprise en lambeaux, et après le départ d’un certain nombre d’officiers supérieurs du navire, le capitaine réfléchit sur sa vie et sur les opportunités manquées.
Pourtant, Picard n’a pas le temps de gamberger longtemps car il apprend que Beverly Crusher a été capturée lors d’une mission secrète dans l’espace romulien, pour aider l’une des espèces évoluant sous leur autorité, les Kevrata, qui récupèrent à peine d’une peste dévastatrice. Incapable de supporter la perte potentielle de la femme qu’il aime – mais à qui il n’a jamais déclaré sa flamme –, Picard est chargé de finir la mission de Beverly et de la sauver… si elle peut encore l’être.
Death in Winter est le retour à la franchise de l’auteur Michael Jan Friedman, et il a l’opportunité d’écrire ce livre qui clôt une trilogie traitant de l’équipage du
Stargazer, après
The Valiant et
Reunion. Tandis qu’il existe d’autres livres dans l’actuelle série
Stargazer, ces trois-là nous racontent tout ce que nous avons besoin de savoir sur le devenir de la plupart des officiers du vaisseau.
Tout le long de cette aventure dans l’espace romulien, Picard est accompagné par son ancien officier de sécurité devenu commerçant, Pug Joseph, et le seul autre docteur ayant l’expérience de la peste de Kevrata, Carter Greyhorse, l’ancien médecin du
Stargazer, condamné à une longue peine dans une colonie pénale de la Fédération pour avoir tenté de tuer Picard durant
Reunion.
La réapparition de Joseh et de Greyhorse est bienvenue, elle nous permet de savoir ce qu’ils sont devenus, même s’ils ne sont pas tant exploités que cela : les implications des crimes de Greyhorse ne sont pas explorées dans le détail. Et les deux personnages disparaissent à la fin du livre, sans qu’on sache ce qu’ils deviennent.
Le roman est rapide et facile à lire, mais il y a une grande déception : le sujet principal du livre, Picard et Crusher, ne passent ps tout leur temps ensemble. Dans la première partie du livre, chacun explore dans son coin ses sentiments pour l’autre, et si ce livre donne le point de départ de leur romance, celle-ci ne démarre pas durant le livre, ce qui aurait été sympathique.
Picard est concentré sur sa mission pour aider à soigner la peste, mais est en proie à un conflit intérieur car il ne peut pas aller rechercher Beverly tant que la crise n’est pas résolue. Picard, une nouvelle fois, place son devoir devant ses problèmes personnels, estimant que Crusher n’est pas tant la demoiselle en détresse ayant besoin d’être sauvée qu’un officier compétent de Starfleet capable de se débrouiller par elle-même.
En addition à cette intrigue Picard/Crusher, qui culmine quand Picard parle enfin de ses sentiments à Beverly, il y a aussi une intrigue romulienne importante tout le long du livre. En effet, le livre commence trente ans auparavant par le mariage de Jack et Beverly Crusher. Dans ce qui pourrait être la scène la plus fun du livre, un agent romulien sous couverture est envoyé dérober l’ADN de Picard en vue de la création du clone Shinzon.
Après la disparition de Shinzon, une nouvelle Praetor, Tal’aura, règne à sa place. Mais sa position est précaire, et la peste de Kevrata joue un rôle dans la manière dont elle consolide son trône. Deux personnages romuliens connus font leur apparition : Tomalak et le commandeur Sela, cette dernière dirigeant les Romuliens sur le monde natal des Kevrata.
Ce livre me rappelle comme les Romuliens peuvent être délicieusement amusants comme adversaires, et j’ai été ravi d’apprendre qu’ils seraient une espèce vedette dans la série PIC. Il y a beaucoup de choses que nous ignorons et pourrions apprendre sur les Romuliens, pour mieux les comprendre.
Globalement,
Death in Winter était le roman que des fans attendaient, pour le couple Picard et Crusher. Mais ne pratiquement pas donner de temps ensemble au couple dans ce livre le rend un peu vide. Pourtant, les machinations romuliennes et l’aide fournie par les personnages du Stargazer sont assez pour que le livre vaille la peine d’être lu.
Source :
http://blog.trekcore.com/2020/01/prelude-to-star-trek-picard-retro-review-death-in-winter/