Ce comics, publié en 1976, est le 40ème de la série Gold Key (sur 61).
Le début fait tiquer, avec l'Enterprise se retrouvant face à la reine des tempêtes cosmiques, à laquelle il est impossible d'échapper. Il faut croire qu'elle peut également se déplacer en vitesse de distorsion, ce qui est un concept assez fascinant : certes, c'est surtout une ficelle scénaristique pour plonger nos héros dans les ennuis, mais je trouve l'idée séduisante : tout vaisseau pas assez robuste serait irrémédiablement détruit par ce type de tempête, et je trouve que ça reflète bien les dangers de l'espace.
Dans un tout autre registre, l'image où Sulu et Kirk se voient sous forme d'os est très amusante et originale. Tout comme Spock qui reconnaît que la vie de famille ne fait pas partie de ses passe-temps favoris (on peut le comprendre s'il est toujours fâché avec Sarek à ce moment^^).
Dans cette histoire, c'est une permission sur Terre qui attend nos héros, avec notamment les retrouvailles entre McCoy et sa fille Barbara... ainsi que les présentations savoureuses entre elle et Kirk :
Kirk : Vous auriez dû me dire qu'elle était xénozoologiste.
Barbara : Vous pensiez quoi ? Que j'enseignais la cuisine et la couture ?
J'adore cette manière de combattre les clichés, surtout en 1976 !
L'intrigue est dense, entre un ancien membre d'équipage voleur viré par Kirk et qui veut se venger, et une créature non-terrienne plus grosse qu'un grizzli et avec des pouvoirs télépathiques qui sème le chaos car maltraité par un assistant de Barbara : le tout se lie merveilleusement bien, quelques punchlines font leur effet bien comme il faut, jusqu'à la tirade finale de Spock. Bref, un très bon moment et une très bonne lecture que je vous conseille vivement.
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Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux.