Le spectacle m'a beaucoup intéressé. Oui, on peut mener de "grandes études" sur soi-même en regardant ce spectacle, pour peu que l'on soit capable d'exercer cette fonction.

Autre chose,

Le DVD offre une possibilité d'analyse exceptionnelle, puisqu'il contient, eu égard au contexte de production, deux spectacles "retouchés" et qui permettent, en quelque sorte, d'avoir un troisième spectacle qui viendra s'ajouter au quatrième, si vous avez invité des gens et placé une caméra devant eux.   

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais lorsqu'on rigole, on ne rigole jamais du contenu même si on en est persuadé. En faite, on rigole par un mécanisme et ce mécanisme est en quelque sorte un algorithme qui va déterminer, si oui ou non, nous allons rigoler.

Cet algorithme en dit long sur son propriétaire. Long dans le sens où vous obtenez des informations précieuses, déjà pour la petite calculette que nous sommes. Mais imaginez ce qu'il en serait, pour un Big Data qui enregistrerait des millions de conversations téléphoniques.

La puissance de calcul est un pouvoir qui dépasse toute perception humaine. En faite, si on devait tirer des conclusions sur un humoriste qui nous attire, on pourrait penser que cette attirance, le plus souvent temporaire, serait représentative d'une puissance de calcul supérieure à celle que nous possédons.

Moi ? Plus personne ne me fait rire    

Non, je déconne.   

je commence à me demander si en vrai Schmullus n'est pas Data   

L'humour qui me fait rire, oui, c'est De Funès et Bourvil principalement. Il faut voir "la bonne planque" de ce dernier, une pièce de téâtre drôlissime et poétique, qui n'a pas pris une ride.On peut la trouver sur youtube.

Concernant "l'ennemi public n°1", c'est un vaste débat.Sur le plan de l'humour il a du talent et on s'en est pris à lui de manière indigne depuis très longtemps, visiblement (je ne connais que depuis peu et ai voulu me faire mon avis par moi-même). Je ne suis pas trop amateur d'humour trash mais enfin il semble que c'est une tradition en France, avec Bedos notamment. Il n'empêche que monsieur "D" es tombé dans quelques pièges qu'on lui a tendu, et l'excès nuit en tout. C'est quelqu'un de courageux mais il me semble qu'il y avait des manières plus adroites de faire passer ses idées.Parce que lui et "S" se réfèrent souvent à Ghandi, mais Ghandi ne parlait pas de paix pour ensuite insulter dans la même phrase ses adversaires.Ghandi n'avait pas une attitude désespérée comme eux peuvent le faire ressentir. Je ne sais pas d'où vient ce conditionnement au malheur en occident, comme si faire quelque chose de bien ou de révolutionnaire devait rendre malheureux.
Je crois que quelqu'un a dit que le défi du 21ème siècle serait de réintégrer les dieux (la spiritualité) dans les sociétés. Je trouve que ça manque un peu de ce côté là. Peut-être que "D" est un pionnier comme Freud, et que comme tout les pionniers, ils ont une vie tortueuse.

En faite , et pour être honnête Marko, je ne m’intéresse pas à ce que dit Dieudonné, Soral, Bedos,  ni Gandhi ou Malraux. Ce que disent, ou ce qu'ont pu dire ces gens-là, n'a aucune  espèce d'importance dans le fait que le rire est un mécanisme algorithmique.

Je ne vais pas me lancer dans un cours d'algorithmique, mes nombreuses connaissances en communication sociale me condamneraient à une peine d'ostracisme sans la moindre conditionnelle.

Non, dans ce sujet, je ne souhaite pas parler de Dieudonné, je souhaite parler des mécanismes de l'hamour.

Femme qui rit, à moitié dans ton lit. Paraît-il.

J'en connais plus d'un qui seraient prêt à suivre des cours d'algorithmique rien que pour avoir la deuxième moitié.

Oui mais moi Schmullus, je m'imagine assez bien avec une moitié de femme dans mon lit pendant que l'autre moitié lirait mes cours d'algorithmique. Je serais comblé à tous les niveaux.  

La sexualité est également très isolée par les algorithmes sociaux et elle est un peu obligée de trainer, tard le soir, avec l'humour pour se sentir moins seule.

Je ne vois aucune objection à être comparé à n'importe quelle forme de Data qui pourrait circuler dans ta tête. Pour ce qui est de "l'ennemi public n°1" ce n'est pas un vaste débat, ce serait plutôt du grand Fernandel.