C'était quoi Star Trek ?
C'était une expérience plutôt insoumise...
Bien que orientée, elle n'avait pour espérance de vie que l'incertitude.
Elle était provocatrice et sa frontière de l'infini, n'était autre que son futur proche. Elle était donc vouée à disparaitre d'une façon indolore et inodore, pour devenir soumise, contrôlée, extrapolée et préméditée.
Star Trek, c'était encore l'histoire du fond et de la forme.
Le fond, ce n'était pas un voyage de cinq ans, mais une mission à durée indéterminée.
La forme, ce n'était pas de rendre l'âme dignement, mais d'assurer la vie éternelle du fond, de l'indéterminé.
Nous sommes les premières victimes d'un système qui n'est pas nouveau et qui continuera, ad vitam eternam, sous des formes contemporaines, grâce à des fonds contemporains.
Et qu'en est-il de l'individu ?
Incapable de communiquer avec des protocoles "propriétaires", "individuels", "privés", "sécurisés", il contribue, à travers le débat public, à normaliser le fond, à être victime de la forme, de la norme, cette putain qui s'ignore par nature.
Piégé dans l'espace temps, il ne découvre rien qui n'ait déjà été inventé, il ne vit rien qui n'ait déjà été vécu, et il n'imagine rien qui n'ait déjà été pensé.
Oui, Star Trek, is Dead jim ! Parce que nous sommes de pauvres bêtes qui s'ignorent.