Débriefing de mission
Quelle mission ? Ben ! Le salon Comics-con de Paris tiens.
D'abord ce qui a bien été.
Le trajet en train depuis Paris vers le parc des expositions.
...
... et c'est tout.
Maintenant les emmerdes.
Le salon ouvrait ses portes ce premier jour à 13 heures pour les possesseurs de ticket en pré vente et 14 heures pour les autres. La pré vente a marché, bien marché, très bien marché, trop bien marché même. Il y avait tellement de monde dans les files rouge et bleu (pré ventes) que le temps d'attente pour pouvoir les faire validés étaient de 2 heures trente environ, ce qui donne que les amateurs qui avaient fait la démarche d'acheter en pré vente sont entré dans la salon de 1 à 2 heures après les autres. Ceux qui comme moi n'avait rien prévus et sont arrivés la bouche en cœur mais complètement épuisé aux caisses.
Pourquoi épuisé ? Simple, alors qu'il y avait moins de cinquante personnes dans la file verte (achat sur place) nous avons du marcher une demi-heure dans un labyrinthe de barrières nadars pouvant accueillir deux à trois mille personnes mais complètement dépourvues de mondes. Il aurait été possible à deux endroits stratégiques d'ouvrir les dites barrières pour que la file verte ce rende directement aux caisses, mais non une dizaines employés du parc gardaient les barrières et canalisaient cette énorme foule de 50 personnes dans le labyrinthe des dites nadars. Enfin après 23 minutes de marche (+/- 2 kilomètres) sous un soleil de plombs nous arrivons aux caisses. 14 caisses pour 50 personnes, le payement fut rapides et nous avons put passer devant la file rouge et bleu (ticket pré vente) où deux malheureux employés contrôlaient une foule immense de pauvres prévoyants. Que les organisateurs aient mal estimé la foule des ventes sur places OK, mais connaissant le nombres des pré ventes (c'est le but des pré ventes), déforcer l'entrée verte (pas de billet) pour renforcer les rouge et bleu (pré ventes) m'aurait semblé une bonne idée,... mais bon.
Une fois les tickets achetés, victoire le salon nous ouvre les bras....... enfin les bras c'est beaucoup dire.
Le salon devait être divisé en trois non ? Une partie jeu, une partie manga et une autre plutôt axés SF-Fantastique. Étant venus plutôt pour cette troisième partie nous essayons de localisés l'entrée, ha, ha, c'est beau la naïveté. Des panneaux ? NON, un stand d'info ? NON (En réalité il y en avait bien un. En plein milieux du grand hall. C'est à dire que l'on le trouvait lorsqu'on en avait plus besoin), un quelconque employé ? NON, un plan ? OUI.
Enfin quand je dis oui, il fallait les trouver les plans, ils étaient dans de grands bac en bois d'un mètre trente de haut ressemblant à des poubelles et pour avoir un plan il fallait d'abord penser à regardé dans ces bacs en bois à travers le bord et puis du bout des doigts attrapés les quelques rares plans disposé aux fond. Du moins au début parce que j'ai jeté un œil en ressortant du salon vers 17 heures et à ce moment les plans se trouvait en dessous d'une couche plus ou moins épaisses d'emballages de toutes sortes. Normal les bacs ressemblaient à des poubelles.
Enfin jusque là il ne s'agissait que de détails qui auraient été vite oublié si la suite avait tenu ces promesses... Et bien non... Mais n'anticipons pas.
Nous voici à l'entrée et en tant qu'homme j'ouvre le plan qu'un geste viril. D'un coté un vaste schémas sans noms, rien que des numéros, de l'autre la liste des exposants. Pratique non ? Les quelques rares visiteurs ayant réussi à ce procurer ce fameux plan n'arrêtaient de le tourner - retourner, face A – face B, recto – verso, pile – face, etc... Enfin dans la chaleur cela avait l'avantage de faire du vent.
Gardant un calme olympien faisant passer la méditation des moines boutistes pour un concert de Hard Rock. J'étale le plan sur un vieux flipper Star Wars, empreinte un stylo bille à Annick et commence moi aussi le jeu du recto verso afin d'établir un programme de visite prioritaire.
Du moins on essaye. En effet honorables organisateurs lorsqu'on établi une liste par ordre alphabétique et une par numéro de stand, l'alphabétique ne premier, pas celle par numéro, le visiteur moyen connait bien le nom du magasin, club, éditeur, etc... qu'il souhaite rencontré, rarement le numéro du stand qu'il lui a été assigné. Et aussi, dans une liste importante, les pronoms et les sigles de reconnaissantes doivent être ignorés. En effet tout ceux travaillant principales par internet ce trouvait à la lettre W quelque soit leurs noms.
Là, première vrai grosse déception, aux vus de la listes, des stands SF (autre que manga), nada, nada, nada, plus nada que cela tu meurs. Quatre croix seulement. Décevant mais pas mortel après avoir visité les rares stands qui nous intéressait nous iront voir les mangas. Le TGV n'est quand même qu'à 19.46. On ajuste le sac à dos, on plie la carte, on vide une boîte de caca et on fonce.
Enfin on fonce, vite dit, pour les grands stands pas de problèmes, visibles de loin grâce à leurs logo avec en plus une plaque orange signalant visiblement que vous vous trouviez au stand XY99,kakasoumis en cas où vous n'auriez pas vus la poupée gonflante de cinq mètre de votre héros préférée. Pour les autres, les plus petites, ceux de la zone F, qui n'avait pas de stand à eux; plus de plaques, fiez-vous à votre flair pour les retrouvés. Le plan lui, complètement inutile, il retourne dans le sac. Deuxième boite de coca, il fait chaud.
Après avoir fait le tour des stands repérés plus tôt, visite du reste, ce qui ...que... bof... pour deux visiteurs n'aiment pas les mangas c'est très vite emmerdants mais ici c'est une question de gout.
Mais rien de perdu, sur le plan il y avait également une liste de manifestation musicale. Barre à gauche, direction l'espace culturelle. Ahhh nous allons pouvoir toucher à la félicité en écoutant une délicate poésie suivie d'un petit concert d'harpe traditionnelle joué par une superbe jeune fleur du soleil levant.
Enfin ça aussi c'est la théorie. En effet les organisateurs, encore eux, avaient placés l'extrade de l'artiste entre une zone de démonstration de sport de combat nippon et un stand de karaoké de série TV. C'est difficile savez-vous de savourer la harpe traditionnelle japonaise entre les cris de guerre du stand karaté, du choc des épées de bois du stand kendo, et deux quidams du stand karaoké qui hurlent dans leurs micros respectifs un mix de « Capitaine Flamme », « Albator », « Goldorax » et autre japonaiserie entrecoupé il est vrai d'une version rap de « La croisière s'amuse ». Notre artiste ne c'est heureusement pas laissé démonté et finit son mini concert par un french kankan à la harpe assez jouissif.
Ensuite, après avoir vidé la dernière boite de coca encore dans le sac, un petit tour aux toilettes. A propos vus le nombre de gens à quatre patte devant les cuvettes éviter le stand à sushi, direction la sortie et retour aux bercail.
\\// Longue vie et j'aurais su ça j'aurais pas venu.
Pascal.
www.uss-saga.beJ'ai l'air comme cela un rien négatif mais tout n'était pas mauvais, mauvais.
Tout d'abord, j'ai eu confirmation qu'en octobre pour la sortie du DVD de Star Trek 11 l'éditeur Delcourt sort une traduction officielle de la BD « Compte à rebours ».
Il y avait quatre stands de
bonbon et un de
sex toys.
Et quelques jeunes filles en costumes mignons tout plein.