Heh ben ! Voilà un chouette double épisode ! je lui ai mis 10.

Sacré scénario quand même, entre deux époques...

Data en haut de l'affiche, juste excellent. Le premier épisode est fort sur le fait que tout l'équipage est traumatisé de savoir que Data va mourir, alors que Data au contraire en est plutôt satisfait, car il se sent plus humain. Et puis ensuite dans le passé, il se débrouille pas mal tout seul, comme un grand

Dans le deuxième épisode, la relation Guinan-Picard prend de l'ampleur. Émouvant quand même, leur première rencontre... L'équipe d'exploration qui se retrouve à jouer des rôles comme dans le holodeck... et quand ils font croire qu'ils font du théâtre, avec la concierge, trop marrant !

Par contre Mark Twain a un rôle chiant... Et puis je suis étonné qu'il finisse par croire Daenna juste sur sa bonne foi, qu'il lui pose pas plus de question. Parce que que, éradiquer la misère, moi même j'ai du mal à m'en convaincre, même en imaginant un vrai système de répartition des richesses et d'égalité...

Et puis la tête de Data qui date de 500 ans, ils l'ont passé au lavage automatique avant de la remettre à Data ? Sans dec, bizarre qu'une tête de 500 ans paraisse si neuve une fois mise sur le corps de Data...

bref c'était vraiment un double épisode très sympathique.

question, dans le premier épi un perso dit à Data : "en dirait que votre dame vous as mis dehors au milieu de la nuit". Peut être que déjà à l'époque du tournage on disait que les uniformes de starfleet étaient pyjamesque ?

sinon ça m'a fait trop rire le coup de jack london
et worf pris pour un loup garou

Excellent épisode, j'aime bien ce retour dans le passé, ça me rappel un peu Retour vers le futur. Le mélange du passé avec le futur, et Whoopi Goldberg qui joue à merveille.

Pour la tête de Data, sa composition fait qu'elle ne rouille pas et ne vieillit pas.

Ma note pour ce double épisode : 10+

De même, les jeux d'acteurs sont bien faits, Whoopi Golberg est remarquable, l'intrigue même est fascinante... , la boucle temporelle avec la tête de Data, le passé, le futur, les énigmes posées par Guinan à Picard.
Que de bonnes choses, je met un 10

Episode très sympa, l'histoire est bonne, comme toujours , les épisodes temporels TNG sont très funs, on prend plaisir à explorer ce petit bout d'amérique du XIX°. London, Twain, tout ça est assez plaisant.

Je n'ai pas aimé la superficialité de l'amitié Guinan / Picard, j'aurais aimé en savoir bien davantage. Il est clair que Guinan est un personnage hautement symbolique tout comme Picard et à ce titre, j'aurais aimé qu'on développe largement leur relation.

C'est un très bon double épisode mais qui m'enchante moins que d'autres néanmoins. Les acteurs sont parfaits, l'intrigue est bien développée mais moins que dans d'autres épisodes, le synopsis est excellentissime, les décors remarquables.

Je note 8, pour tout le plaisir qu'il m'apporte, pas davantage car en deux heures , je trouve ce sujet largement traité et les idées parfois sont bien plus denses dans certains épisodes d'une heure.

Un très bon épisode mais pas un de mes préférés de cette saison.

Archy a écrit:

Je n'ai pas aimé la superficialité de l'amitié Guinan / Picard, j'aurais aimé en savoir bien davantage.

Rapelle toi ce qui dit Guinan dans The Best Of The Both Worlds.part II à propos de son amitié avec Picard : " Ne vous a dit il jamais dit pourquoi nous étions si proche... Et bien notre relation est au delà de l'amitié, au delà de la famille " , c'est une amitié au delà de l'amour.

Elle n'a rien de superficielle , elle est intouchable , juste par le regard , le geste : Ils s'aiment, ils se comprennent . C'est pour cela que les scènaristes restent dans les non dits à ce sujet.. Parce que l'expliquer avec des mots ou des actions, rendraient cette amitié commune, et non plus unique, ça en cacherait la magie.. Pourtant rien ne nous est caché dans Time's Arrow , je trouve génial l'idée de nous montrer l'origine de cette histoire d'amour : C'est une histoire qui n'a pas de début , ni de fin une histoire au delà du temps, au délà de toute choses & qui n'appartienne qu' à eux.

L'histoire entre Guinan & Picard, c'est de la poésie à l'état pur.

Buckaroo a écrit:

C'est une histoire qui n'a pas de début , ni de fin une histoire au delà du temps, au délà de toute choses & qui n'appartienne qu' à eux.

L'histoire entre Guinan & Picard, c'est de la poésie à l'état pur.

Ben voilà , si , au contraire, tout est caché et c'est voulu, et c'est exactement ce que je trouve superficiel ici. Parce qu'ils n'ont pas besoin de "nous" prouver leur relation. Mais qui est dans ce cas ?
Les intouchables, les demi-dieux, Guinan et Picard, comme deux faces d'une même pièce. Alors si cette dualité certes qui n'est pas sans rappeler KirK/Spock/Bones dans le fait qu'on accepte sans hésiter avec un postulat de départ : " c'est comme ça " peut nous émerveiller, elle s'éloigne de ce qui fait pour moi le charme de TNG, c'est à dire vivre la poésie non pas comme une valeur imposée, comme une tyrannie du bonheur, mais comme un apprentissage des liens subtils entre les hommes, dans une joie vécue dans le respect avec le temps.
Ici, au contraire, il n'en est rien, c'est "au delà" du temps. Et c'est justement ce que je trouve superficiel, contraire à l'image que veut dégager l'humanisme de TNG.
Ici, ce n'est pas seulement du non dit, c'est du dit mais non vécu.
Oui Picard avoue ses sentiments fraternels envers Guinan mais non il ne les montre pas outre mesure. Un regard suffit , le fait de rester avec elle suffit ?
Halte là, si la pudeur existe, les faits aussi. Et ici pour moi on reste dans une relation fantasmée, à la surface des sentiments. On est dans un proto-romantisme auquel nous avaient habitué Kirk/Bones/Spock mais pas Picard, surtout après l'immense Inner Light !
Je pense que Guinan et Picard méritaient mieux qu'une relation Leïa/Anakin, le jeu d'acteur en plus , va sans dire.

Archy a écrit:

Oui Picard avoue ses sentiments fraternels envers Guinan mais non il ne les montre pas outre mesure. Un regard suffit , le fait de rester avec elle suffit ?

C'est une amitié au delà de l'amitié, au déla de la fraternité, au delà de la famille, au delà de l'amour.. Comment rendre cela tangible, comment l'expliquer ? .. Je ne sais pas ce que Picard et Guinan entendent par là, mais je ressent précisément ce que cela siginifie: Une amitié qui défit l'imagination.. Trop expliquer, tuerait cette magie.. Elle deviendrait banal , commune comme toute les autres, même les plus forte proposé par Star Trek depuis sa création.

Je ne suis pas d'accord avec toi, elle s'inscrit parfaitement dans l'esprit TNG. Time's Arrow est bien en sous texte, une histoire d'origine_ Tant qu'il en est une dans ce type d'histoire temporelle, Picard connaît déjà Guinan lorsqu'il lui porte secours au XIX éme siécle. Guinan le connaîtra au XXIVéme siécle, et lui ne la connaîtra pas.. Il y a une origine, comme il n'y en a pas.. Je n'ai jamais vu cela dans Star trek, ni ailleurs.. Là, nous sommes vraiment là ou personne n'est jamais aller.

Je comprends ton point de vue, il est plein de passion, d'une rage de vie et d'une intelligence vive.
Mais je n'ai pas le même : les origines des relations dans Trek, il y en a à foison ainsi que ces amitiés "indescriptibles", "magiques".

Je ne critique pas la sensation d'amitié, d'amour, que je comprends dans le sens le plus profond de ce terme (prendre avec soi, le vivre) bien sur.
Mais je critique l'aspect classique et lisse, superficiel du traitement de la relation ainsi que de la présentation de la relation , divine, inscrite dans une espèce de cosmogénèse de l'équipage post Tasha Yard, à l'instar d'une mythologie grecque où Zeus et Héra sont maris et femmes, même parents alors qu'il n'existe sur eux que bribes de légendes, poussières de sables au regard des aventures du frivole dieu et de sa jalouse épouse. Et de ces drames, nous connaissons presque tout les tenants aujourd'hui ! Bref : ce non-dit , ce non-agit entre Picard et Guinan m'exaspère de facilité.

Les exemples des débuts d'amitié ou de rencontres dans Star Trek sont nombreux : Paris et Kim / T'Pol et Archer / Bashir et Garak, Bashir et O'Brian / Trip et Reed etc
Les exemples d'amitiés qui sont présentes sans explications, "parce que" c'est comme ça et puis c'est tout, bref, les amitiés transcendantales , sont aussi nombreuses : Janeway et Tuvok / dans TOS Kirk/Bones/Spock (et c'est là aussi tout l'intérêt du film d'Abrams que d'humaniser leurs relations) / Guinan et Picard (sic) / Riker et Troi / Archer et Trip / Dax et Sisko

Mais là où cet épisode fait fort c'est de passer au delà du temps... Et alors ? C'est une pirouette scénaristique, un paradoxe de plus , un jonglage de trame temporelle (encore et encore) mais qu'est ce sinon de plus ? Il n'y a rien de plus que cela. Ce n'est pas pour me déplaire mais je n'y vois pas un miracle là où je vois un élément scénaristique sympa sans plus.

Tu vois, je préfère largement l'amitié Shran/Archer qui me paraît une des plus belles ou la loyauté Martok/Worf qui dans le même genre se vit, s'expérimente, c'est du vrai (du plausible), du brut, c'est par essence identificatoire, ça devient magique parce qu'il y a de quoi !
C'est après l'évènement que le coeur se réchauffe et non un fantasme romantique reposant sur du sable.

Peut être si tu y comprends un "au delà" de la famille ou de l'amour alors commence t on à atteindre le registre du spirituel. Et là, je dois dire que Sisko bat tout le monde à plate couture , là c'est du lourd Là on est entré dans une dimension différente, un début d'univers. Ici, c'est l'inéffable, le lovecraftien de l'amour puis-je dire. Oui mais ça me fait davantage penser à du Marc Levy qu'à une recherche d'expression d'amour platonique (désolé pour les fans de Levy), d'amour fantasmé, d'image fantôme, de complaisance dans le morbide finalement, l'amour ne vaut que s'il est détruit, bafoué , déstructuré. Ca ne va pas aussi loin ici, c'est juste le pas de la porte, l'entrée du corridor, c'est encore innocent. Mais c'est ce chemin acidulé, rose qui selon moi est une facilité paresseuse.

Ca ne veut pas dire que je n'aime pas ces fabuleux personnages et acteurs que Stewart et Goldberg incarnent, ça veut dire que ce que je trouve banal, c'est qu'il soient déjà des héros de l'Olympe même dans leur relation. J'adore le Picard d'Inner Light, celui blessé par les cardassiens, j'adore le retour de Locutus. J'aime le film Generations pour cela aussi.
J'aime la Guinan qui craint les borgs , qui déteste Q. C'est parce qu'ils ont cette dimension tragique qu'ils peuvent prétendre aux actions les plus nobles.

J'ai un problème avec cet épisode. Les histoires de voyage dans le temps sont toujours très intéressantes (outre retour vers le futur, je pense aussi à Nimitz retour vers l'enfer, ou The Philadelphia experiment). Ce qui me gène ici est que toutes les actions des protagonistes sont prédéterminées. En ce sens qu'en est-il du libre arbitre de chacun ? La liberté de l'individu n'est qu'illusion ... l'individu est prisonnier de son destin. En ce sens qui est le responsable du choix de la destinée ? Existe il une entité supérieure (dieu ?) qui décide pour l'individu ?

Par contre, le fait que l'histoire Picard-Guinan n'a ni début ni fin est plaisante, surtout si on se rappele de ST VII où il me semble une autre Guinan est dans le ruban.

Citation :

question, dans le premier épi un perso dit à Data : "en dirait que votre dame vous as mis dehors au milieu de la nuit". Peut être que déjà à l'époque du tournage on disait que les uniformes de starfleet étaient pyjamesque ?

sinon ça m'a fait trop rire le coup de jack london
et worf pris pour un loup garou

+1


Je note 8

+1

Tout à fait d'accord avec toi.

Un super épisode en 2 parties axé sur Data et les voyages dans le temps, troublant.

Worf le Loup Garou, j'y avais pas songé mais la remarque est marrante.

Bon par contre de voir la tête de Data en mode zombie décapitée bbrrr l'angoisse, à faire des cauchemars....Et puis la dernière image de fin, TT, mon pauvre Data ...

10+ !

Un très bon double épisode, qui aurait gagné si on n'avait pas du supporter quelque chose qui se voulait Mark Twain.
Cette fois, le voyage temporel tient la route, et nous restons sur notre faim en ce qui concerne la mystérieuse Guinan !

J'ai envie de dire : les voyages temporels sont des armes très dangereuses.
Ne trouvez-vous pas extrèmement problématique que ce Samuel Clemens
issu du 19ème siècle débarque tout à coup sur l'Enterprise au 24ème siècle ?
Les implications "explosives" sont énormes. Le respect de la Directive Première
devrait aussi s'appliquer dans ce cas.

Au moins la thématique est abordée.

J'ai mis 7 à cet épisode.

Encore un (double) épisode très bien fichu à mon sens. Était-ce un épisode assez important pour justifier deux épisodes ? Sans doute pas, mais le tout était tout de même très solide, comme souvent depuis quelques épisodes.

Ça vaudra un 9 à mes yeux.