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Ce pauvre Spock qui ne sait pas trop comment réagir quand McCoy lui dit Merci de lui avoir sauvé la vie et ce dernier, voulant cesser un ultime affrontement dit : "moi aussi je me fais du souci pour Jim", le dit jim qui encore une fois hérite de la plus mauvaise part : la fille

Un épisode basé sur une hypothése passionnante, le pitch est d'aiileur identique a un livre que j'ai lu récement "Roma aeterna" ; de Robert Silverberg.
Ce qui me dérange un peu dans ce type d'épisodes de TOS est qu'il y a trop de similitudes avec la terre : le drapeau americain dans " ;Nous le peuple" les uniformes nazi dans "fraternitaire "...
c'est surement du au fait de vouloir reutiliser des decors et des costumes existants, les mémes histoires dans des mondes un peu plus "alien" m'aurait plus convenu, l'allusion a rome aurait été tout aussi forte.
Sinon cet épisode est excellent,la critique de la télévision est particulierement lucide ,surtout pour l'époque.

Contrairement aux avis qui précèdent, je n'ai pas trop accroché sur cet épisode

Un excellent épisode qui parle de beaucoup de choses. Par-delà le côté intéressant de son scénario, formidablement bien construit, il nous offre une réflexion sur la télévision et sur une certaine vision de la société.
Il est aussi une uchronie. Chose qui arrive de temps en temps dans ST.
On ne peut trouver que décevant le fait que Kirk ne donne pas l'ordre à l'Enterprise de tirer sur la planète. Après tout la directive première à déjà été violée. Le peuple est déjà contaminé, plus ou moins.

Le sacrifice de Merik allait parfaitement avec l'image de l'empire Romain et de son époque.

Un excellent épisode qui mérite bien la note de 9/10.

Ce pitch me rappelle un excellent roman de Sf (qui en est peut etre inspiré d'ailleurs vu que le bouquin est de 2003), Roma Aeterna de Robert Silverberg qui dépeint un monde ou l'EMpire Romain a survécu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roma_%C3%86terna#Synopsis

nunu a écrit:

Ce pitch me rappelle un excellent roman de Sf (qui en est peut etre inspiré d'ailleurs vu que le bouquin est de 2003), Roma Aeterna de Robert Silverberg qui dépeint un monde ou l'EMpire Romain a survécu

Intéressant, je vais tenter de lire ça.

J'ai bien aimé la trame de fond de cet épisode qui dévoile un monde où règne une uchronie Sans compter la présence de La Prime Directive, les liens entre nos trio préféré (à savoir Spock, Kirk et McCoy), l'émergence d'une nouvelle croyance avec des similitudes avec le christianisme...

Bref j'ai aimé

Un épisode plein d'humour !
J'adore la réaction de McCoy quand Spock, en plein combat, lui demande s'il a besoin d'aide ! et cette autre scène qui se passe en prison, lorsque McCoy remercie Spock de lui avoir sauvé la vie ! Dans la VO, Spock lui dit qu'il n'a suivi que la logique...en gros, il lui fallait sauvé la vie du médecin-chef de l'Enterprise, quoi qu'il pense de ses réelles compétences...Hilarant ! Bien sûr, tous deux s'inquiètent du sort de leur Capitaine...qui , on le découvre dans la scène qui suit, est en train de dîner en tête à tête avec une jolie fille !
Outre ses moments de légèreté, je déplore le final de cet épisode. Certes, ils ont échappé à l'arène et regagnent leur vaisseau sains et saufs ! Mais qu'en est-il des survivants du SS Beagle ? Vont-ils les laisser derrière eux ? Il semblerait bien que oui ...Comme à chaque fin d'épisode ou presque, je trouve qu'il manque un petit quelque chose...

Vu que j'en ai marre de faire 2-3 phrases par épisode vu, on va essayer de faire dans l'analyse/description un peu plus poussée...

Le 20ème siècle version Empire romain. Dès l'intro, Kirk nous explique ce que sera l'épisode. À voir ce qu'un tel mélange peut donner...

Le pitch de départ, qui consiste à secourir un vaisseau disparu depuis... 6 ans, ça fait bizarre. Tout ce temps pour se préoccuper d'eux ? J'ai le sentiment que dans la galaxie de TOS, les distances sont plus longues, les planètes plus éloignées les unes des autres. Ça donne un bon sentiment de vivre "sur la frontière", d'être dans une période d'expansion, d'évoluer dans des grands espaces.

McCoy et Spock sont en forme et ça fait plaisir : Spock cherchant à énumérer toutes les particules polluantes de l'atmosphère se fait moucher par McCoy donnant le nom générique de l'ensemble (le smog). Spock est heureusement surpris de voir McCoy s'intéresser à la science... sauf que McCoy reconnaît ne l'avoir fait que pour le faire taire. De même que McCoy souhaitant atterrir sur une planète où il serait considéré comme un ange, il lance à Spock qu'il pourrait aussi connaître ce destin... s'il arrivait avec une fourche à la main ! Sans parler de Spock qui s'énerve sur les barreaux de sa cellule et qui se fait rabrouer par McCoy, l'accusant de passer ses nerfs. Ce que nie bien sûr Spock, expliquant tester la résistance des barreaux... sauf que comme le précise McCoy, ça fait déjà 15 fois qu'il le fait ! J'ai beaucoup aimé la discussion qu'ils ont vers la fin, en prison, sur la vulcanité, l'humanité et les émotions chez Spock. C'est tout en sobriété et en subtilité, un très bon moment.

Nos aventuriers ne sont pas très doués. Après leur téléportation sur la planète, ils rappellent le grand principe de la Prime Directive... mais ils se pointent quand même en uniforme et avec fuseurs et tricordeurs ! Bonjour la discrétion Et ça alors, ils se font capturer en moins de deux minutes, et fraternisent tellement avec les esclaves évadés que McCoy se sert de son tricordeur médical sur eux !

J'aime bien la description de ce monde, avec un esclavage institutionnalisé depuis 2000 ans mais, contrairement à ce qu'a connu notre monde (des révoltes d'esclaves conduisant à la reconnaissance de leur nationalité romaine, avec tous les droits qui vont avec), des droits fondamentaux y ont émergé tout en gardant le statut. Sans parler de l'ère de paix, avec aucune guerre durant 400 ans : Spock y voit de bonnes choses... comme l'évitement de trois guerres mondiales.

La solution trouvée par Kirk, après leur nouvelle capture (oui, ils ne sont pas très doués), de se faire passer pour le frère de Merrick auprès des geôliers et de leur donner son vrai nom, est plutôt malin. Une solution simple et qui passe crème.

Concernant Merrick, le mec viré de Starfleet juste pour avoir hésité lors d'une mission à l'Académie, je trouve ça plutôt dur pour lui. Et à avoir une dent contre l'institution, rien d'étonnant à ce que le moment venu, il se débarrasse de ses hommes pour survivre, genre lui d'abord, les autres ensuite. Du coup, on peut se poser la question : est-ce que Starfleet a malgré elle contribué à faire de Merrick ce qu'il est ? Ou est-ce qu'il était déjà pourri à la base ? En fait, rien de tout ça, comme on le comprendra plus tard dans l'épisode.

J'adore le proconsul : très intelligent, il a tout compris à tout, celui-là ! Sauf qu'il ne sait pas à qui il a à faire avec Kirk en face, qui ne le cède en rien et met Scotty resté là-haut en garde. De même, Scotty est très bon : son capitaine est en danger et il n'a pas le droit de le sauver, mais... il planche sur une solution de secours pour contourner le problème.

Le double combat Spock/McCoy vs Flavius et l'autre est bien trouvé, et résout le problème basique qu'aurait posé un combat Spock vs McCoy. Basique, mais ça aurait quand même été le plus logique. D'un autre côté, ça montre bien le pragmatisme du proconsul : en les faisant affronter ses deux meilleurs gladiateurs, il est sûr de les voir mourir. On va dire que du coup, il n'est tout simplement pas cruel plus que nécessaire.
En tout cas, c'est un chouette combat, entre Spock qui joue avec son adversaire et s'en voudrait de le blesser comme de l'humilier, et McCoy qui se fait engueuler par Flavius car il ne se défend pas assez bien (ce qui énerve McCoy, contraint de recevoir les conseils de son "adversaire" pour faire bonne figure). On comprend plus le dilemme qu'a traversé Merrick quand il a dû, "contre son gré" (entre guillemets car on a toujours le choix), faire venir ses hommes et les voir s'affronter dans l'arène.

Le meilleur dans tout cela, c'est Kirk et son attitude pseudo-détachée face au sort de ses hommes. Alors que le proconsul lui affirme que les Romains sont si familiers avec la mort qu'ils ne la craignent pas, contrairement à Kirk et aux siens, ce dernier lui rétorque que ces jeux du cirque sont ridicules à côté d'autres combats auxquels il a assisté. Et le bluff de Kirk fonctionne : le proconsul commence à perdre son flegme habituel, irrité de la résistance de Kirk. La fin du combat est savoureuse, avec McCoy qui engueule Spock lui demandant s'il a besoin d'aide.

Si le proconsul reprend vite son calme, on sent Merrick touché : il a bien compris que Kirk n'est pas fait du même bois que lui. Il aurait voulu commander l'Enterprise, mais sait qu'il n'a pas ce qu'il faut. Rien que par son exemple, on a le sentiment que Kirk le tire vers le haut, le fait redevenir ce qu'il était, ce qu'il aurait voulu être.

Pour la scène suivante, avec l'esclave offerte à Kirk, j'ai cru qu'on allait encore tomber dans le poncif où, quelle que ce soit la situation, Kirk va pécho et sauver la mise à tout le monde. J'ai presque cru qu'on allait y échapper quand il a refusé... pour changer d'avis un peu plus tard. Penser avec sa teub est une qualité de capitaine, faut croire

La scène de fin est bien : le proconsul veut accorder une vraie fin à Kirk, qu'il estime, Merrick meurt en se rachetant, Scotty a eu son idée pour aider Kirk, et même Uhura explique ce qu'était le culte du soleil sur la planète, à savoir un mélange Dieu/César qui finira par se propager et faire évoluer l'Empire.

Bref, dans cet épisode, du très bon la plupart du temps, et un peu de moisi. L'ensemble reste excellent à mes yeux. Un bon 8 !

Kyokoko a écrit:

Un excellent épisode qui parle de beaucoup de choses. Par-delà le côté intéressant de son scénario, formidablement bien construit, il nous offre une réflexion sur la télévision et sur une certaine vision de la société.

J'avoue que le côté télé-spectacle (ou téléréalité, même) ne m'a même pas frappé, alors que c'est une évidence !

Kyokoko a écrit:

On ne peut trouver que décevant le fait que Kirk ne donne pas l'ordre à l'Enterprise de tirer sur la planète. Après tout la directive première à déjà été violée. Le peuple est déjà contaminé, plus ou moins.

Il me semble que l'idée est plutôt de réparer les dégâts dans ce genre de cas, pas d'en rajouter. Sinon autant atterrir direct sur leur place centrale et leur annoncer qu'ils ne sont rien à l'échelle de la galaxie. Ce ne serait pas top psychologiquement parlant.

T'Haloa a écrit:

Mais qu'en est-il des survivants du SS Beagle ? Vont-ils les laisser derrière eux ? Il semblerait bien que oui ...Comme à chaque fin d'épisode ou presque, je trouve qu'il manque un petit quelque chose...

À vérifier, mais je crois qu'ils sont tous morts dans l'arène, les uns après les autres. Surtout au bout de six ans. On va l'espérer, parce que sinon, ouaip, ce serait pas top de la part de Kirk & compagnie. "Allez salut, on se casse, et bon courage, les gars !"

Minos, ta description détaillée de l'épisode est vraiment tordante !

Je bute quand même sur certains détails : l'empire romain où l'on parle anglais ... c'est c'la, oui.
Et le XXe siècle qui est ... pas chinois ou africain mais plutôt étasunien.
Faudrait peut-être aussi expliquer aux scénaristes (... ouais, trop tard, ils mangent les pissenlits par la racine) que la Rome antique (non, non pas la romantique) elle remonte au VIIIe siècle avant notre ère. Donc, si l'Empire s'était étendu au lieu de s'effondrer, Rome aurait vingt-sept siècles d'existence.

César et le Christ ! Ouais ben Caïus, Iulius, Caesar il a craché sa chique en 44 avant Jean-Claude (quoi ? c'est pas ça que ça veut dire J.C. ?)
Donc le petit Nazareen n'avait pas encore pointé le bout de son nez à Bethleem quand le général et proconsul (il n'a jamais été empereur) a lancé son fameux tu quoque fili. (Sauf qu'il n'aurait jamais dit ça , ce serait une légende)

Tout ça pour dire que les références à l'histoire, ça fait un peu plouf, glou, glou et je vous épargne les détails sur la vie des gladiateurs.

Le tableau sociétal sonne aussi juste que le décor peint devant lequel se battent les gladiateurs pour la télévision. Faut pas trop leur en demander quand même.

La directive première laissera la société brico-romaine se développer aux accents d'une religion copié-collée sur le christianisme. Tout équipage du SS Beagle a défuncté dans l'arène, comme l'a expliqué Merikus. Ce dernier ira les rejoindre au paradis après une mort en martyr.

Difficile de ne pas penser aux péplums de l'époque où cela a été tourné. Nous avons donc eu droit à un péplum de l'espace avec des esclaves en T-Shirt logotisés.

Les petites chamailleries entre Spock et McCoy qui s'amusait avec le mot "logique" ont apporté une fine pointe d'humour.

C'est le genre d'épisode qui m'amusait beaucoup quand j'étais gamine ... et qui me rappelle que je n'en suis plus une quand je les revois

Certains comprendront pourquoi j'ai pas aimé.

J'ai mis 5 à cet épisode.

Encore un épisode "cosplay". Après Spock en AlCapone, Spock en nazi, voici Spock gladiateur.
Scénario mollasson et au final, j'ai l'impression que l'équipe de "secouristes" de Kirk aura plus fait de dégats culturels que celle du Beagles (qui se sera adaptée.. ou aura péri).

Encore un contexte capillotracté avec cette "2e" Rome (comme si avoir un empire s'appelant "rome" était un point d'étape universel du développement des civilisations humanoides Tout ça avec le christianisme en "étape suivante" Avec McCoy qui s'enthousiasme en parlant d'une société toujours plus bienveillante.. oui, croisades, guerre de religions, Inquisition, guerres incessantes en Europe puis in fine IIIGM, c'est sûr qu'il y a de quoi se réjouir qu'ils suivent nos pas.

Si encore on nous avait parlé de vrais romains capturés par des aliens (comme dans l'épisode avec Amelia Earheart dans Voyager), bon mettons. Mais non.
Probablement un moyen d'utiliser des costumes présents dans le studio d'à côté en écrivant une histoire à la va-vite pour faire du remplissage. Pourtant il y avait moyen de faire des choses intéressantes, mais comme souvent beaucoup de pistes différentes pas forcément bien exploitées (j'aurais aimé que les motivations du capitaine du beagle soit plus approfondies, à évoquer la société spectacle, il y avait aussi mieux à faire, ça mériterait un épisode en soi même).

Bref, encore une preuve que les scénaristes ont été paresseux sur cette 2e saison.
Et pour le coup, je cherche la morale de l'histoire...

3/10