.         Journal du capitaine, date stellaire 3275.2.
.         En réponse à une demande de la planète Oorego IV, nous poursuivons leur dictateur déchu, Trengur, qui s'est échappé d'un asile d'aliénés...

.         On dit que le destin d'un seul brin d'herbe peut influencer l'avenir à jamais !
.         Qu'en est-il alors du destin d'un homme, d'un régiment, d'une armée ?
.         Pour trois officiers du vaisseau Enterprise, la réponse se trouve dans les sables du temps qui passe !

.         Informations complémentaires sur le comics Rien ne vaut le passé

J'ai bien aimé. Je râle souvent en disant que je n'aime pas trop les histoires de voyages temporels dans Star Trek (un thème usé jusqu'à la corde !) mais je me surprends toujours à prendre du plaisir à lire les histoires que ça donne.

Je me pose une question avec les voyages temporelles ayant provoqué un changement dans le cours de l'histoire, chaque fois la nouvelle civilisation est un dystopie mais si une fois ils tombaient sur une utopie qu'elle serait la marche à suivre ?

Question plutôt intéressante. Soit ils s'installent et n'en bougent plus, parce qu'ils auraient atteint le (ou un) paradis. Soit ils rentrent à la maison pour essayer de transposer ce modèle à leur réalité.

Mais ceci dit, jamais Star Trek ne virera à l'utopie parfaite. Sinon, ce serait la fin des problèmes : adieu les guerres, les conflits, les aventures à mener. Et donc la fin des séries et des films : sinon, on raconte quoi ?

Toute la franchise repose sur une Fédération visant l'utopie. Elle est censée être ce qui s'en rapproche le plus. Bon gré mal gré, elle tente de propager son modèle à travers la galaxie, cherchant à "contaminer" les autres peuples par son modèle de vie, à les fédérer autour d'un idéal. Parfois contre elle-même quand elle ou certains de ses membres s'écartent de cet objectif.

Le terme même d'utopie, à savoir par définition " un idéal, une vue politique ou sociale qui ne tient pas compte de la réalité", ou "une conception ou projet qui paraît irréalisable", vise le dépassement de soi et le progrès global pour tous. Des notions pourtant vagues selon où on place le curseur, et comment on décide de l'atteindre.

Atteindre l'utopie est utopique : c'est un point d'équilibre parfait, mais même s'il était atteint, il n'y a qu'une seule chose qui soit permanente dans l'univers : son impermanence, justement. Tout évolue tout le temps, rien n'est gravé dans le marbre. Reste juste à s'adapter pour tenir l'objectif utopique, bon gré mal gré. Un effort qui ne cessera jamais car jamais définitivement acquis.

Hum... Je ne sais pas si je suis bien clair, ou si je m'égare complètement !

Minos a écrit:

Hum... Je ne sais pas si je suis bien clair, ou si je m'égare complètement !

Non, non, je suis d'accord avec toi, notament sur la définition de l'utopie et ce qu'elle implique

Minos a écrit:

Soit ils s'installent et n'en bougent plus, parce qu'ils auraient atteint le (ou un) paradis. Soit ils rentrent à la maison pour essayer de transposer ce modèle à leur réalité.

Soit par pure égoïste, je pense à l'épisode Voyager 5.06 Eternité : remonter dans le temps non pas pour corriger l'ingerance d'un autre voyage temporelle mais simplement pour sauver des amis, sans avoir la moindre notion de ce que cela pourra provoquer pour l'avenir.
Maintenant au point de vue scénaristique cela ouvrirais une porte auto-destruction, en effet à simple titre d'exmple retournons dans la passé dans Voyageur 1.01 pour empêcher celui-ci de ce retourner perdu à 70.000 AM de la Fédération, et ensuite dans l'épisode 1.02... à bé non il n'y a pas de 1.02.

Minos a écrit:

Et donc la fin des séries et des films : sinon, on raconte quoi ?

Pour paraphrasé John Ford à qui une fois un journaliste lui à demander pourquoi les indiens ne tirent jamais dans les chevaux de la diligeance à répondu : Pour que le film dure plus de 5 minutes

\\// Longue vie et où alors un retour dans le passé pour flinguer Roberto Orci, Alex Kurtzman & J.J. Abrams encore bébé.
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