J'entame mon 2ème bouquin de Arthur C Clarke de l'année :
Les Fontaines du Paradis

Ma bonne résolution 2009 : lire tous ses bouquins

Eh hop, je continue mon Marathon 2009 des bouquins Clarke, après Le marteau de Dieu et Les fontaines du Paradis :
La cité et les Astres
Un début très prometteur, ce bouquin !

Toutes ces lectures SF, cela me persuade à chaque fois un peu plus qu'il y'a beaucoup de place pour des idées non traitées encore dans ST, et les séries déjà produites... Suffit de lire par exemple Le marteau de Dieu, un immense bouquin SF !

Je suis toujours sur le Cycle de DUNE vu que c'est un monument ENORME !
Je voue un culte à Frank Herbert !
Sachant qu'avec les oeuvres de son fiston qui peuvent être considérées comme faisant partie de la saga, on atteint vite les 15 ou 16 volumes de 300 à 400 pages...j'ai pas encore fini ma relecture... :roll:

Se lit comme une suite de chroniques dans un monde futuriste pas si éloigné que ca de nos préoccupations actuelles. Plaisant, en prenant son temps. (Gallimard. - Folio SF ; 319)

"L'échelle de Darwin" de Greg Bear - Le livre de poche.
J'ai été bien captivé par ce roman de science-fiction, basé sur la génétique de l'homme, son évolution et les craintes qu'elle suscitent. Son côté très "saga américaine" et sa longueur de 800 p. ne le rendent pas pour autant ennuyeux même si l'action vient parfois à manquer, car il est très bien écrit.
"Les enfants de Darwin" de Greg Bear. - Robert Laffont, 2003.
L’opposition entre ces jeunes mutants (empathes, sociables, émotions sur leurs joues, odeurs) qui grandissent atteint une connotation dramatique au point qu'ils en sont persécutés par une humanité particulièrement effrayée par leur présence. Regroupés dans des écoles-prisons et atteints par un redoutable virus meutrier, ils ne doivent leur survie pour certains d'entre eux à l'acharnement de leurs quelques défenseurs.
Comme son prédécesseur, ce roman se présente un peu comme un pavé mais qu'il faut lire avec patience, sans être ennuyeux pour autant. Il étale hélàs un vocabulaire et une logique très scientifiques, peut-être difficilement accessibles pour les non-initiés en génétique et en anthropologie.
Par contre, la grosse différence entre les deux livres tient en la sensibilité que soulèvent ces jeunes mutants, leur (sur)vie sociale, leurs personnalités. L'on s'attache à la trame du roman parce qu'on s'attache avant tout à ses personnages autant qu'à son intrigue. En celà, la dynamique du premier roman s'efface au profit d'une psychologie plus émotive mais qui ne sombre pas dans l'eau de rose. Ni aussi froids et dominateurs que les envahisseurs du "Le village des damnés" ni aussi drôles hélàs que les enfants boy scouts dans "Galactica 1980", ces mutants bien originaux s'avèrent très attachants.
Greg Bear s'impose dans le genre "hard science fiction", "L'envol de Mars" m'avait bien plu mais "Héritage" avait fini par me lasser avant la fin.
Toutefois, un petit effort d'adaptation aurait été le bienvenu.
A lire si vous aimez.

Très bonne uchronie sur le thème d'un Empire romain qui n'a jamais disparu.
Sous une division en chapitres chronologiques, datés selon le calcul du temps romain, calculé à partir de la fondation de Rome (753 av.JC). S'en suit alors une histoire parallèle dans laquelle l'Exode des juifs a échoué, l'Islam est tué dans l'oeuf, la découverte de l'Amérique connaît une suite bien différente, l'Empire se divise, se déchire, puis se réunit, une Révolution républicaine et une Terreur sanglante marquent aussi la civilisation romaine et le peuple juif retente son Exode dans l'espace. La technologie évolue un peu plus lentement que dans notre monde.
Bien écrit dans l'ensemble, l'on se croîrait dans un livre d'histoire romaine et l'on se délecte à penser "Et si..."
Un régal que je recommande aux amateurs du genre. (Ed. Robert Laffont)

Un des musts de la "hard science-fiction" reste la trilogie martienne de Kim Stanley Robinson (1992-1996), dont j'avais lu les traductions françaises en leurs temps. Je vous ressors là encore plus ou moins les critiques que j'en avais faites dans le bulletin de l'Association "Nouveaux mondes" (Orléans et Argenton s/Creuse) n°6, 9 et 14 (1996 ?) :
- Dans "Mars la rouge", au 21ème siècle, 50 hommes et 50 femmes triés sur le volet embarquent à bord de l'Arès pour coloniser Mars. Ils seront les pionniers de l'exploration de la planète rouge.
Voilà de début d'une longue histoire où problèmes humains et techniques se côtoient. la création des camps, puis des villes, la fertilisation des sols, la liquéfaction des glaces souterraines et polaires, la maîtrise du ciel et de Phobos se font sur quelques décennies au fil des pages de ce livre. Mais l'auteur insiste beaucoup sur les difficultés relationnelles et sociales : Problèmes de couples à bord de l'Arès et au delà, tensions politiques entre les "rouges" qui ne veulent pas toucher au sol martien et les "verts" partisans de la terraformation, problèmes ethniques entre différentes communautés vivant sur Mars sur fond de conflits multiples sur Terre et enfin, rébellion d'une majeure partie de la colonie contre l'O.M.U. qui dirige le monde. (Prix BSFA 1992 et Nébula 1993) ;
- "Mars la verte" : Dispersés dans des lieux clandestins après la répression de la révolte de 2061, les rebelles assistent à la terraformation progressive de Mars par des systèmes ingénieux (végétaux, températures, eaux...), à l'allongement de la durée de vie humaine surtout dans les pays riches, à continuation de conflits inter-étatiques et ethniques sur Terre, au remplacement de l'OMU par la Cour Mondiale, puis à l'achat de pays entiers par des multinationales. Celles-ci veulent s'approprier la planète rouge. Les opposants sur Mars sabotent divers points avec succès, organisent une grande réunion de tous les groupuscules, préparent une charte des droits humains puis une révolution générale les propulse au pouvoir (pendant laquelle un groupe de fuyards pourra se déplacer avec un simple filtre respiratoire). Mais une catastrophe écologique sans précédents sur terre contraint nos héros à y retourner.Les éléments humains et de civilisation, dans la droite ligne de Mars la rouge, sont dignes d'une grande saga et requièrent un peu de patience. Le retour sur Terre m'a un peu déçu, donnant après les "Chroniques martiennes" de Ray Bradbury, un air de déjà vu. Quand à l'esprit pionnier, il se pert totalement. L'aspect scientifique est, de son côté, bien plus mordant, réaliste et créatif. Avec sa qualité littéraire "Mars la verte" a obtenu le prix Hugo 1994 ;
- Dans "Mars la bleue", dernier volet de cette trilogie, Mars est terraformée. Les révolutionnaires "rouges" se tournent avec succès contre les troupes d'occupation terriennes, la constitution de Mars libre est préparée et votée. parallèlement, un déluge économique sur le Terre lié à une surpopulation croissante pousse à l'émigration vers Mars et à la conquête d'autres planètes et satellites du système solaire en les adaptant aux conditions de vie humaines(Prix Hugo 1997).
J'avais moins été attiré par la part importante consacrée à la chronique des personnages, notamment les plus anciens, au détriment de l'épopée collective.
Mais cette excellente trilogie martienne, préparée pendant 7 ans et très mûrement réfléchie a contribué à réajuster la science-fiction par rapport à la science, après bien des productions spectaculaires mais souvent un peu faciles.

Voilà qui devrait régaler les fans d'uchronies liées aux années 30 et 40. Bien que voir Von Braun contre des sélénites peut faire sourire quelque part mais l'intrigue n'est pas trop mal faite. Bonne évasion dans divers imaginaires du passé contemporain.
On peut même l'aborder sans avoir lu le roman qu'il précède "La Lune seule le sait" du même auteur, mais ca serait dommage.
Coll. Folio science-fiction ; n°270. - Gallimard, 2007.

La 4e de couverture donne une idée de l'ambiance passé le commencement plus proche du polar classique : "Maintenant je suis en mode cyborg de combat amplification de lumière par connexion directe avec mon sytème nerveux central. Methedrine Starship. Artifices de la neurochimie en sautoir, le monde est d'une pureté inhumaine [...]
Je sais que quelque chose veut prendre forme en moi, et je peine encore à l'écrire. Je sais que les plages du D-Day renvoient directement à la haute colonne atomique qui par deux fois s'est élevée au-dessus de la planète des singes doués de parole. Je devine que ma vie semble comme au milieu de son évolution, je pressens que quelque chose m'indique le point de destruction initial qui me permettra de mieux voir le monde."
En fait, je peine à analyser cette énorme suite apocalyptique ambiance cyber-punk, disparatre et chaotique, où la trame policière finit par passer derrière une uchronie sur la fin du 20e siècle, entre la chûte du mur de Berlin en 1989 et le 11 septembre 2001, dans un voyage exploratoire et prophétique où l'intelligence artificielle s'impose sur le cerveau humain.
Les considérations historiques, littéraires, politiques, scientifiques et spirituelles, certes très enrichissantes, fusent avec une bonne mâitrise, mais c'est là qu'est le problème : Tout le monde peut-il vraiment tenir les 842 p. d'un tel roman pluriculturel ?
Personnellement je l'ai adoré comme j'avais aimé "Babylon babies" du même auteur ou "L'Eve future" de Villiers de l'Isle-Adam, mais je ne serais pas surpris que d'autres, moins accros sur l'intellectualisme pur et dur, ne lâchent avant la fin. Si vous voulez vraiment le découvrir, alors, oubliez vos repères habituels et accrochez-vous bien, "Villa Vortex" vaut la peine d'être lue... intégralement.

Je viens de terminer Aube d'acier de Charles Stross
Longue aventure new age, un space opéra assez fort, mais un peu complexe. Se laisse lire en prenant son temps. :study:

Je viens de Terminer "La planète des Singes" de Pierre Boule, honte à moi je ne l'avais pas encore lu.

Assez différent des films car se déroulant dans une société futuriste, c'est un plaisir de retrouver des personnages connus comme Cornélius.

Vraiment indispensable.

Longue saga uchronique, très bien écrite et bien documentée. Captivante, avec la patience nécessaire et un certain goût pour les civilisations orientales.
Site officiel : Chroniques des années noires

Un peu de fantastique.

En ce moment je lis Un vampire ordinaire de Suzy McKee Charnas (1980). J'aime pas mal ce genre de littérature et ce livre m'a attiré par sa différence. C'était fini du stéréotype du vampire à la Dracula, ici on parle bien d'un vampire comme vous et moi. D'un professeur d'université de surcrois qui passe son temps à étudier les rêves d'autruis.

Je n'en dirai pas plus. Bon par contre je sais désormais avec une quasi certitude où Stephenie Meyer a été pécher son inspiration pour Twilight (que j'ai en horreur).

Je viens de finir "Le Silmarion" de J.R.R Tolkien, il est très interréssant, car on y raconte la création de la Terre du Milieu, la naissance des Elfes, des Nains, des Hommes, et d'autres encore, après l'avoir lu, on comprend mieux la trilogie du Seigneur des Anneaux, le contexte, qui est Sauron, etc...

Pour ceux qui aiment Tolkien, je le recommande.

J'ai enfin lu "Lurulu" de Jack Vance, mon auteur préféré, sachant que c'est son dernier livre et que vu son âge il n'en écrira surement pas d'autre j'ai mis des années à l'attaquer, et je n'ai pas été déçu, ce genre d'odyssée spatiale devrait plaire, je pense, à de nombreux fans de Star Trek. Ce n'est pas le meilleur livre de Vance, mais c'est malgré tout très plaisant à lire et très dépaysant, je vous le conseille !

Julius a écrit:

J'ai enfin lu "Lurulu" de Jack Vance [...] ce genre d'odyssée spatiale devrait plaire [...] à de nombreux fans de Star Trek.

Voilà qui m'évoque les classiques de la SF qui auraient pu inspirer la création de Star trek par Gene Roddenberry. Il me semble avoir lu qu'il ne faille pas chercher dans Ceux de la légion : 1/"La légion de l'espace" (1934), 2/"Les cométaires" (1936) et 3/"Seul contre la légion" (1939) de Jack Williamson un précurseur de ST mais plutôt dans "La faune de l'espace" d'A.E. Van Vogt (1950).
Après avoir lu ces 4 romans, je confirme, bien que Jack Williamson ait inspiré d'autres chefs d'œuvre. :study:

Ces fins de l'humanité n'ont rien de joyeux mais il se dégage de ce recueil de nouvelles un goût de nostalgie pour la science-fiction française du courant du 20e s., un reflet des angoisses d'une époque qui découvre le mondialisme et l'atomisme. :alien1:
Livre bien écrit, anticipations naïves et démesurées mais l'ensemble se lit avec un plaisir non dissimulé, l'écrivain ne méritait pas de tomber dans l'oubli.
A lire sans complexes. :study: : "Joyeuses apocalypses" de Jacques Spitz

Je viens de finir "Les Vents du Temps" de Chad Oliver, un vieux livre d'un de mes oncles. L'histoire, bien qu'écrite dans les années 50 est fascinante et ce sous différentes facettes : Le voyage dans le temps, l'exploration de l'Univers à la recherche d'autres planètes habitées, le choc des cultures et l'ère nucléaire...
Un livre interréssant à lire pour ceux qui aime le genre, et je trouve qu'il est bien écrit.

Je viens de finir "La trilogie de l'Elfe Noir" de R.A Salvatore une histoire qui est partagée en trois volumes : "Terre Natale", "Terre d'Exil" et "Terre Promise".

Une des meilleures histoire en fantasy, selon moi evidemment !

Pour ma part je suis en train de lire le roman sur
le dernier films Star Trek par Alan Dean Foster,
excellent

Je viens de relire "Toutes les fêtes ont une fin" et "Le Palmarès Romulien" des éditions Fleuve Noir. Bien que je le les relise assez souvent, je ne m'en lasse pas, comme tout livre Star Trek, (hormis quelques titres qui ne me touchent pas vraiment).

En ce moment je lis le Choix des ombres de Brent Weeks, un excellent roman de Fantasy publié aux éditions Bragelonne