Koon-Te-Lan
Par Saga
. Pour Spock, le temps du Koon-Te-Lan est venu.
. Ses yeux brillaient d'une excitation irrépressible, il s'approche de la jeune femme qui conformément aux coutumes ancestrales l'attend.
. Traditionnellement, c'est à lui de parler le premier, mais Spock hésite.
. Un moment il pense faire demi-tour au risque de devoir subir le Nath-Pal-Nahr ou pire devenir Vrekasht.
. - « Spock ! »
. - « T'Pring » Réponds automatique le jeune vulcain, ce qui a l’avantage de le sortir de sa rêverie.
. - « Qui a-t-il ? »
. - « J'ai peur. »
. - « Même illogique, la peur est une chose naturelle, l'important est de la définir. De quoi as-tu peur ? »
. - « De ma nature humaine. Nous allons partager nos Katras. Et j'ai peur de ta réaction lorsque tu la découvriras »
. - « Ta moitié humaine est-elle si laide ? »
. - « Il m'arrive de la croire. »
. - « Spock, nous sommes encore des enfants, nous avons tous étudié les enseignements de Surak, mais connaissance n'est pas maîtrise, nous avons le temps. Même si cela va à l'encontre de ce que nous essayons d'être, la peur peut tous nous frapper. C'est un vieux réflexe névrotique, le rejet classique auquel on n'échappe que lorsqu'on est parvenu à la raison. Moi aussi, j'ai mes doutes, mes peurs, tu le découvriras dès que le lien se créera. Bien que réelle, la peur ne doit pas devenir le facteur déterminant de nos futures vies communes. »
. ...
. - « T'Pring, est-ce que tu m'aimes ? » Demande Spock après quelques secondes.
. - « Le lien va te répondre bien mieux que moi. »
. Avec un soin exagéré, Spock lève deux doigts, les approche de ceux de T'Pring et les touches, provoquant presque immédiatement le Koon-Te-Lan.
. - « Mon époux. »
. - « Mon épouse. »
FIN
. NdA : Dans la culture vulcaine, les termes époux et épouses sont de mise dès la création du lien et non à l'union proprement dite qui n’aura lieu que dans 7 ans