geo94 a écrit:

The Cage avait été oublié par la chronologie Star Trek (se rappeler le 3ème film).

L'épisode n'est certainement pas négligé par la chronologie Trek. 90 % de ce pilote a été réutilisé dans "The Menagerie".

Tu parles sans doute de la réflexion du Commander de Starfleet sur l'âge du vaisseau 20 ans (=> 1965). Il s'agit là d'une simple erreur qui contredit "The Menagerie" (fixant la date de 2254). D'ailleurs, on peut s'étonner de la politique de mise au rebut de Starfleet : 20 ans et le navire devient obsolète au 23ème siècle alors qu'un siècle plus tard, on ressort des vaisseaux qui ont déjà de longues décennies derrière eux (classe Constellation par exemple), d'autant plus que le vaisseau n'aurait que 15 ans dans ce sens étant donné la refonte structurelle complète de 2272-3.

geo94 a écrit:

D'ailleurs les rumeurs vont bon train pour que dans le prochain film on prenne en compte que c'est bien Christopher Pike qui est capitaine de l'Enterprise voire même qu'il est le second du Capitain Avril (j'espère pas me tromper quand au nom) qui est le capitaine avant Pike d'après les dessins animés Star Trek.

J'espère sincèrement qu'il est le second d'April, ce qui semblerait plus cohérent avec l'époque préssenti (milieu des années 2240 - Kirk et Spock à l'Académie + lancement de l'Enterprise). Pike a pris le commandement vers 2251.

Voilà une bonne idée de base pour une nouvelle série télé: les aventures de Pike, ça pourrais être vachement bien surtout que l'on pourrais avec les moyens actuelle, développer l'univers de cette période et même faire venir (sous d'autres acteurs evidemment) les personnages de Star Trek Classic...

Intéressant je n'y avait pas pensé, une série sur Pike.

Non merci, sans façon, non. Je ne pense pas que Pike était aussi charismatique que Kirk.

Par contre, je rêve d' une série sombre, angoissante, sorte de croisement entre l' ambiance d' ALIEN, façon Ridley Scott, et les premières aventures de TOS. Une sorte de série inquiétante, flippante. Comme l' étaient parfois les premières fantastiques.

Ce pilote ne m'a pas séduite personnellement.

Outre le fait des "effets spéciaux" et couleurs made in sixties (auquels il va falloir que je m'habitue), je trouve l'ensemble mou du genou, l'histoire aurait pu etre un tantinet plus interessante racontée en 1/2h.

Au final il se passe peu de chose en bcp de temps et j'ai pas accroché particulièrement aux personages non plus, notamment au capitaine, ca tombe bien on le revoit pas apres de ce que j'en sais.

Corsair a écrit:

Par contre, je rêve d' une série sombre, angoissante, sorte de croisement entre l' ambiance d' ALIEN, façon Ridley Scott, et les premières aventures de TOS. Une sorte de série inquiétante, flippante. Comme l' étaient parfois les premières fantastiques.

je vote pour et 10000 fois pour

Ent aurait pu devenir cette série je pense, mais Galactica a surfé sur le créneau du thriller. Aaah si Galactica avait été dans l'univers Trek, et qu'on transforme les Sillons en Borgs, ça aurait pu le faire. Un Dark Voyager en somme.
Mais bon, tout reste à inventer dans la galaxie Star Trek !

The Cage

Ou le concept de Star Trek dans son expression la plus pure, avant celle des compromis avec le studio. Peut être le seul et unique scénario écrit par Gene Roddenberry qu'on pourrait qualifier de chef d'oeuvre authentique.
Ca n’a pas pris une ride !
Pour comprendre la valeur et le choc révolutionnaire que fut The Cage , il est bon de se rappeler ce qu'était la SF en 1964, le "campy et friendly family" de Lost In Space ou dans le meilleur des cas , L'anthologie fabulaire & ascétique de "The Twilight Zone". De cette dernière, Roddenberry va garder le goût des paraboles métaphysiques,& de la première, en exploser les poncifs en y injectant un maximum de réalisme dans la caractérisation & les situations. Comme ancien militaire et policier, ce pilote respire la rigueur de ces institutions qui ont façonné l'homme Roddenberry.

D’emblée, cet univers ne nous est pas présenté comme idyllique. L'aventure commence après une mission particulièrement coûteuse en vies humaines et un capitaine en plein doute ( excellent Jeffrey Hunter) .Ce qui donnera lieu à Cette scène culte entre lui et le Dr. Boyce qui annonce la couleur émotionnelle de ce concept: Nous sommes en présence d'hommes trop humain car imparfait, confrontés à des situations extraordinaires qui vont les transformer.

L'aventure extraodinaire se déroulera sur Talos IV , ou Pike est capturé pour le divertissement d'une race d'alien apathique. Dans cette ménagerie, les Talosiens cherche à l'accoupler à la belle Vina ( Susan Oliver), ne pouvant l'obliger par la force, ils stimulent sa libido à travers des fantasmes issues de ses illusions et désillusions révélées dans la scène avec Boyce précédemment . Là , Roddenberry touche au génie et libère ses penchants libidineux avec une subtilité qu'on ne lui connaîtra plus par la suite. Le fantasme sexuel passe par diverses étapes. De la Lolita ingénue & évanescente ( au sens propre, comme au figuré) du début, en passant par la demoiselle en détresse ou Pike est quasi obligé par la gent dame, de montrer à son adversaire qu'il en a une plus grosse ( arme) que lui . Celui de la « femme au foyer désespéré », qui vous le remarquerez a tout le temps la migraine et prépare les sandwichs comme la maman de Pike ( ah Oedipe! ) . Enfin, celui de la catin , l'Orion Slave Girl , ou Pike lutte tant bien que mal contre la bestialité sexuelle qui sommeille en lui. Car comme nous la révéler, le fantasme de la femme au foyer, celui ou il se sent finalement le plus à l'aise , Pike est essentiellement un homme vertueux et de devoir. C’est d’ailleurs dans ce type de fantasme qu’il relèvera ses véritables sentiments pour Vina . Ce qui fera dire au Gardien cette réplique mémorable : " Une curieuse espèce , ils ont des fantasmes qu'ils arrivent à se cacher à eux même"

A noter l'excellente performance de Susan Oliver, qui est à Star Trek , ce qu'Ursula Andress est à James Bond. Ici dans les 4 tableaux , elle livre en filigrane un être fragile & mélancolique qui prendra toute sa saveur dans le twist final.

Evoquant ainsi le miroir des apparences et des illusions que Pike brise un à un pour retrouver une certaine forme de paix intérieure ( la réalité au détriment des apparences) . Gene ne prend pas soin de trancher pour l'un pour l'autre, comme le suggère ce twist final d'une mélancolie absolue. Certains plus que d'autres ont besoin d'illusions, même si l’illusion signera la fin des Talosiens. Pike en viendra même à chercher une issue favorable à leur sort, mais le Gardien repousse son offre, argumentant que le pouvoir de l’illusion est finalement une prison bien trop dangereuse pour une race aussi éprise de liberté & sans cesse sur le fil de l’autodestruction que le genre humain.

C’est aujourd'hui plus qu’hier que le vrai message corrosif de The Cage prend toute son ampleur. A travers Talos et ses habitants, Gene Roddenberry ne lance t'il pas un avertissement sur le pouvoir corrupteur de la TV et des multimédias? Les Talosiens qui collectionnent des personnes ( personnages ) dirigent leur fantasmes et vivent leur émotions par procuration ? La description que donne Vinia des Talosiens n’ évoquerait t’elle pas aujourd'hui les nerds , les geeks les hardcore gamers et l'extrême du repli social: les otakus Japonais ?

« PIKE: Ainsi les Talosiens se sont terrés sous terre et ont trouvé ici la vie limitée et ils se sont alors concentrés sur leurs pouvoirs mentaux.

VINA: Mais ils se sont sentis piégés . Comme un narcotique. Parce ce que quand les rêves deviennent plus important que la réalité, vous abandonnez le voyage, construire, créer [..] Vous restez assis là, à vivre et revivre d'autres vies laissées derrière dans des enregistrements. "

A travers ce nouveau niveau d’interprétation subversif , Gene Roddenberry ne fait pas que s’attaquer à l’illusion dans l’illusion, mais à l’illusion elle même. Celle que son programme TV va créer, même si il est loin à l'époque de se douter de son ampleur. Les Talosiens peuvent être vu comme ces fans compulsifs que nous sommes , qui s’illusionnent sur un personnage de substitution , que l'ont croit contrôler avec nos attentes , mais celui ci ( Pike ) se rebelle contre sa condition d'illusion. Les Talosiens se rendant compte de la nature destructrice et indocile du personnage de fiction ( la réalité ) préféreront le libérer que de voir leur illusion se brisaient en milles morceaux contre le tranchant de la réalité. Et en cela Pike n’est pas loin de ces héros modernes controversées que sont Néo des Wachowski bros & le Solid Snake de Kojima . Lewis Carrol devant l’absurdité de la situation aurait tout autant apprécier. Star Trek est bien le « Wonderland « de la SF & non un schéma propable d'un futur possible.

Outre la qualité de son scénario et de ses interprètes, il est bon de revenir sur la qualité visuelle de The Cage, encore une fois très surprenante pour son époque, le choix apporté aux moindres détails , une réalisation plus maîtrisée que nature , un sens du montage quasiment cinématographique et la Musique exotique et spatiale du regretté Alexander Courage.

Si il fallait un jour revenir aux sources du mythe, nous devrions commençer par cet épisode 0, car il y a un nombre intéressant de piste à explorer , surtout pour des gens qui ne sont pas dupes de ce qu'ils voient…

100% d’avis favorable.

Buckaroo a écrit:

C’est aujourd'hui plus qu’hier que le vrai message corrosif de The Cage prend toute son ampleur. A travers Talos et ses habitants, Gene Roddenberry ne lance t'il pas un avertissement sur le pouvoir corrupteur de la TV et des multimédias? Les Talosiens qui collectionnent des personnes ( personnages ) dirigent leur fantasmes et vivent leur émotions par procuration ?

Vraiment chapeau, ton analyse et notamment ce rapprochement (et celui entre les talosiens et nous mêmes, fans d'une illusion que nous aurions nous-même créée selon toi ).

Buckaroo a écrit:

Star Trek est bien le « Wonderland « de la SF & non un schéma propable d'un futur possible.

C'est peut être vrai pour the cage, mais par la suite l'un ne va pas sans l'autre. Pour que l'allégorie fonctionne au sein de la SF, le background se doit d'être a minima plausible, ce que d'une certaine manière le trio contribuera à faire. Sinon, on est dans le Candide de Voltaire, ou dans la pure fantasmagorie. C'est vrai que The Cage y fait largement penser, mais sans cette projection d'un monde futur, le message perd de son optimisme. L'optimisme, n'est-ce pas aussi fondamental dans TOS ?

Le problème avec The Cage, c'est qu'il brasse tellement large et est tellement cohérent avec un message final sans appel qu'il a bien fallu appuyer sur la touche SF (anticipation) pour continuer le concept. En fait, The cage n'est pas un pilote de série, c'est un essai (philosophique ?), un film à part entière. Dans the Cage, on a l'impression que Gene a tout laché d'un seul coup, c'est probablement pour cette raison qu'il n'a jamais fait mieux après !

Where no man has gone before, bien plus SF d'anticipation, a marqué le tournant, en bien à mon avis. Je ne pense pas qu'aucun scénariste aurait pu garder une telle qualité dans l'ambition et les idées que ce The cage, sans le travestir. Il en aurait fait un sous-produit. Là, en prenant par la suite une direction clairement SF, on a pu avoir une série de grande qualité sans qu'elle fasse de l'ombre ni ne dévoie son origine.

Ne serait-il pas normal eut égard à son statut particulier pour TOS, que cet épisode et donc ce topic soit intégré aux autres épisodes de la série, et non isolé au milieu de topics de seconde zone comme c'est la cas actuellement?????

Voilà.... l'anomalie est corrigé. Merci Lux

Je n'ai pas la finesse d'analyse de Buckaroo et du vieux poiscaille, mais cet épisode me laisse à chaque fois sur le c*l....
je me demande toujours ce qu'aurais été ST si on avait gardé la même distribution, le même état d'esprit!!!
Pike est plus que probant, Vina est surement la plus belle des actrices vue dans ST (je parle pas simplement de plastique à la T'pol ou à la seven!!), numéro un aurait pu faire un bon perso sur la suite de la série, seul le rôle de Spock m'apparaît comme banal, et sans commune mesure avec ce qu'il deviendra par la suite!
Sur le fonds, j'y vois une sorte d'analogie à la télé-réalité d'aujourd'hui...un dilemme en l'être et le paraître, une perpétuelle volonté de changer le réel pour vivre dans l'illusion, pour faire croire que....
Je ne sais pas ce que télé-réalité voulait dire à l'époque, mais encore une fois, Roddenberry nous prouve que son anticipation, sa clairvoyance était elle bien réelle!
"The Cage" c'est aussi l'échapatoire, là où l'on voudrait tous aller, là où tout est prévu, pensé, où il n'y a pas de surprises, c'est la recherche de tranquilité et de quiétudes que l'Homme tend à rechercher tout au long de son existence....Mais c'est aussi mettre le doigt sur le formalisme, le formatage, le manque d'initiatives voir une ode à la banalité en fait ce à quoi tout le monde cherche à 'échapper toute sa vie!
The Cage c'est le paradoxe humain, entre quiétude et aventure, entre l'attente de mourrir et l'envie de vivre, The cage c'est la complexité et la multiplicité de l'homme que Roddenberry tentera tout au long de sa carrière de nous faire prendre conscience....

hi,
les aliens emprisonnés avec pike sont surprenant et inquietant une methode utilisées dans le premier alien sur le nostromo moins on en voit plus on a peur ....

Commander Loskene transmission out

Bonjour,

J'aimerais savoir si parmi vous certains ont déjà vu l'épisode pilot de TOS, car j'aimerais en discuter avec vous.

Bonne journée

Bonne lecture

http://projetst.1fr1.net/t44-the-cage

Ah, je te remercie, ben je pense que je vais trouver réponses à mes questions.

Merci, bonne journée

Épisode d'anthologie pour les trekkers et pour moi y compris ! C'est la fondation en quelque sorte...

Moi cet épisode m'a beaucoup plus, mais je me demandais pourquoi ce n'était pas Kirk mais Pike.

Jeffrey Hunter fut choisit par la production comme le 1er capitaine pour Star Trek.
Lorsqu'on a donné une seconde chance à Gene Roddenberry de produire un nouveau pilote, Jeffrey Hunter ne voulait plus le faire (je crois qu'il voulait orienter sa carrière au cinéma). Bill Shatner a donc eu le rôle (on peut donc dire qu'au départ, il est un second choix) et on en a profité pour changer le nom du capitaine. L'existence du capitaine Pike fut réutilisée par la suite dans la trame de l'histoire comme le capitaine qui a commandé l'Enterprise avant Kirk.

Sans trahir les infos, tu retrouveras Pike dans l'histoire double TOS1 "La ménagerie" ... un épisode qui lui aussi a sa petite histoire dans la production.

Ok, merci pour les infos, pour le moment je ne suis qu'au début (épisode 3) donc je n'ai pas encore vu la ménagerie(épisodes 11 et 12).

Merci

Je viens de le matter aujourd'hui en version longue avec les scènes inédites en noir et blanc.
J'adore cette épisode et même si les scènes en bonus ne servent pas à grand chose, c'est sympa de voir le travail pour un pilote de 64...
J'adore leur uniformes et vestes sur Thalos, leur Phasers etc... Je trouve le Capitaine Pike plus intéressant que notre bon vieux Kirk, il a moins de mimiques stéréotypés du héros.
D'ailleurs j'ai été très content que dans les films de JJA il soit de retour .

Cet épisode "pilote" est pour moi un trésor. Il contient toutes les composantes essentielles de ce que sera mon TOS et probablement davantage. C'est en quelque sorte, le fichier de reconstruction de toute l'archive TOS. Son message est hiérarchiquement supérieur et c'est pour cette raison essentielle que "The cage" est un excellent pilote.

Par ailleurs, il ne serait pas judicieux et même profanateur, de critiquer ce monument, sous d'autres tons que celui de l'interrogation.

"The Cage" exprime selon moi, la nature de l'espèce, la nature de l'individu à travers cette cage comme l'univers des possibilités. Nous ne vivons que d'images et de sons et nos émotions ne sont que le fruit de notre imagination, qui déterminent pour chacun d'entre nous, "The Cage".

Dans cet épisode, nous sommes invités à imaginer, comme si on susurrait à chacun d'entre nous :" Observe, interprète, imagine ton TOS et tu découvrira ta cage"

A travers les liaisons entre le "deuxième" épisode et son pilote, il nous est permis de voir l'imagination de son auteur se transformer.

A ce propos, je m'interroge beaucoup sur ce dénommé "Spock" qui sourit beaucoup, s'amuse devant une plante extra-terrestre et qui montre une grande impulsivité dans sa démarche et ses fonctions.

Pourquoi s'est-on donné la peine de lui faire de drôles d'oreilles dans un "pilote" sans même évoquer ses origines ?

Probablement à cause de la cage qui me demande d'imaginer la suite.

Pourquoi ai-je l'impression que les femmes sont mal menées ?

Probablement à cause de la cage qui me demande de mieux les considérer.


Mon image préférée



Ma citation préférée

Vina a écrit:

Lorsque les rêves deviennent plus important que la réalité, on arrête de voyager, de construire, de créer. On oublie comment réparer les machines de ses ancêtres. On se contente de vivre et de revivre les vies stockées dans nos archives"  

On ne peut pas noter "The Cage", c'est "The Cage" qui nous note...

A noter dans cet épisode également, un détail  pour le moins intriguant. Sur la passerelle, Spock fait un geste très particulier qu'il ne refera jamais plus de toute la franchise. Un geste qui à ma connaissance ne sera jamais repris dans toute la franchise pour cette application.

Face à l'écran de l'ordinateur de bord, Spock balaye sa main dans le vide, de gauche à droite en pointant avec l'index le devant de l'écran, afin de basculer sur l'image suivante.

Étonnant non ?

Un geste très similaire à celui des tablettes tactiles et capteurs Wii...

Alors coïncidence ou pas ? à moins que Gene Roddenberry n'était autre que le Henry Starling du 20ème siècle ?

Ca y est j' ai commence a visionner toute la serie depuis le debut et en commencant par cet episode.
Eh bien ce que je peux dire , c' est que je suis bluffé !
C' est l' emerveillement total devant tant de beauté !
Cet episode est beau dans tous les sens du terme.
Aussi bien pour les decors criants de realisme ( impressionnant comme les tous petits details sont presents ), que pour l' ambiance ou les personnages ( le capitaine Pike est absolument fabuleux ).
Les aliens sont inquietants et mysterieux, ca vous prend aux tripes !
De la Mega Giga Hyper Super SF !!!

j'aurai bouclé la boucle en voyant le fameux pilote après les 3 saisons de TOS.Evidemment déjà vu dans "la ménagerie", mais ce n'est pas vraiment pareil.

J'abonde au concert de louanges sur cet épisode.

"Elle a l'illusion.Vous avez la réalité"

ne dit on pas chez les maîtres hindous que la vie n'est que "maya", illusion ? Sri Shankara disait "la vie est comme un rêve : tant qu'il dure il semble réel, mais lorsqu'on s'éveille, il devient irréel". Platon disait aussi que la réalité est une illusion

Plutôt culotté et audacieux pour un pilote de série TV, surtout que Roddenberry précise bien qu'il avait vendu le projet comme du "far west dans l'espace", mais finalement n'avait pu s'en tenir à ça et en avait fait à sa manière   
Et il a bien eu raison le Gene, même si la série a connu de multiples convulsions pour naître, que des concessions ont du être faites, il n'en reste pas moins qu'un volonté exprimée devient réelle, et que c'est bien cela le but dans cette vie matérielle ; jongler avec cette "maya", cette illusion, pour y mettre de véritables émotions. François d'Assise disait que tout ce que nous emporterons dans l'autre monde, c'est combien nous avons aimé dans celle-ci.La fin poétique de ce film en est une illustration indirecte avec Vina. Et le capitaine qui, dans sa cage, construit sa vie, se la voit projetée...preuve que l'esprit est plus réel que la matière, mais que l'esprit n'est rien sans le libre arbitre
Compte tenu de l'époque et des énormes contraintes financières et de mentalité, je ne pense pas qu'on doive regretter quelque chose ; la formule qu'on a connu de Star Trek, plus colorée, a eu beaucoup de mal et failli disparaitre à plusieurs reprises. alors on imagine mal une série quasi ésotérique s'en tirer...Finalement l'univers a essaimé, et Roddenberry et ses suiveurs ont gagné une liberté qui leur a permis la réalisation de nombres d'épisodes mémorables et fabuleux...pas dit non plus que cette série sous ce format n'aurait pas connu des épisodes plus faibles, moins inspirés... et puis Kirk, Spock, McCoy, Scotty...l'amitié aura été développée de fort belle manière, et c'est une choses précieuse.

on voit aussi que les idées de ce pilotes n'ont jamais cessé d'être développées, que ce soit dans le "holodeck", ou même la série "Earth: final conflict".Je n'ai pas trop vu, mais on y retrouve des Extraterrestres plus intelligents, qui cherchent à aider ou collaborer avec les humains à un certains dessein...

Belle analyse Marko  

Et puis,

Markosamo a écrit:

ne dit on pas chez les maîtres hindous que la vie n'est que "maya", illusion ? Sri shankakra disait "la vie est comme un rêve : tant qu'il dure il semble réel, mais lorsqu'on s'éveille, il devient irréel". Platon disait aussi que la réalité est une illusion

Je donnerais aussi mon avis dans mon petit résumé perso sur la ménagerie.