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Excellent !!!

Un épisode que j'ai particulièrement apprécié.
J'ai beaucoup aimé la relation Tuvok-Kim, l'estime mutuelle, les tensions, les mises à plat, tout ça, tout ça.
Mais comme je me suis atardée là-dessus sur le fil des Vulcains, je vais passer à quelque chose qui me chipote depuis un bout de temps : le holodeck et les hologrammes.
J'ai du mal à comprendre comment dans l'univers ST un hologramme peut être consistant. Un hologramme, c'est une photo en trois dimensions qui est suspendue dans l'espace, ce sont des particules lumineuses, ça n'a pas de consistance.

Dans le monde de ST, les hologrammes sont des décors ou des androïdes qui prennent consistance en sortant de l'ordinateur.

Bien sûr que j'aimerais avoir en vrai mon holodeck personnel, ça fait rêver. Mais où est la science à côté de la fiction ?

J'ai vu arriver de loin la relation entre la nébuleuse aux jolis reflets et la créature holographique dont Kim est tombé amoureux. Si l'on doit en croire Paris, il n'est pas le premier à qui cela arrive. Tout de même, ça pose question, qu'on puisse tomber amoureux de ce qu'on sait pertinemment être une illusion d'optique créée par un ordi.

Dans TNG on a l'épisode de l'officier t addict de ses programmes dans le holodeck qui pallient sa timidité maladive.

J'aime la façon dont se résout l'épisode, l'attitude réfléchie de Tuvok face à cette fille asociale victime de son isolement volontaire. Il est prêt à se sacrifier, mais comme ce n'est pas ce que cherche la demoiselle, il la renvoie à ses propres choix de vie. On retrouve ce côté, maître de sagesse qui s'ignore, mentor dans la retenue.

La dernière scène entre Kim et Tuvok est empreinte de ce que je pourrais qualifier de délicatesse d'âme.

Lourima a écrit:

J'ai du mal à comprendre comment dans l'univers ST un hologramme peut être consistant.

C'est expliqué dans plusieurs épisodes de TNG : Ce sont des champs de forces qui donnent leur consistance aux hologrammes du holodeck.

J'ai déjà vu pas mal de TNG et cela m'a échappé. "Champ de force" c'est quand même vite dit !

Lourima a écrit:

"Champ de force" c'est quand même vite dit !

C'est à dire ?

C'est une expression passe-partout en SF pour expliquer ce qu'on ne peut pas expliquer autrement.

D'accord, je ne savais pas. Tu a des exemples qui montrent que c'est passe-partout ? J'ai du mal à imaginer comme ça.

Lourima a écrit:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ_de_force_(science-fiction)

« Il s'agit d'une paroi immatérielle impénétrable ou quasi impénétrable. » C'est l'idée que j'en avais, ça me semble plutôt précis comme définition non ? Pourquoi considère-tu que c'est passe-partout du coup ?

Le fait qu'on l'emploie pour un hologramme qui se produit par de la lumière et qui a une forme beaucoup plus complexe qu'une barrière ou un bouclier. Ces derniers ont un endroit et un envers, si je puis dire, l'hologramme est un volume ; la source du champ de force, elle viendrait d'où ? De l'intérieur de l'hologramme qui est en quelque sorte une combinaison d'ondes ?

Bon, on ne s'éloignerait pas gentiment du sujet ?

Au deuxième visionnage, je vais relever le personnage de Vorik très attentif à B'Elanna.
Le fait que Tuvok doit apprendre à ne pas faire bande à part. Il y a d'autres Vulcains sur le Voyager, on ne le voit pas se mêler à eux.
Par ailleurs, c'est la seconde fois où on le montre dans un rôle de psychologue, un peu inattendu pour un Vulcain.
C'est aussi la première mention du Kal'toh, un jeu auquel on fera encore allusion par la suite.

Nous sommes en milieu de saison et la dimension "spiritualité d'ailleurs" de Chakotay a disparu ... comme ses mèches de cheveux blancs

J'ai mis 7/10...
Ah oui... la fille est plutôt canon... :p...via le Holodeck
Ah euh elle avait du répondant aussi...
J'ai bien aimé l'attitude de Tuvok, de toute évidence, maîtrisant bien la situation...
Une Ode à la Solitude, cet épisode

Un programme du holodeck finit par sédurie Kim et Tuvok et prend le controle du vaisseau. Au final, ce "programme" n'était en fait que l'opératrice d'une station scientifique située dans une nébuleuse qui s'est servi du holodeck pour tromper sa solitude, problème, ses sentiments pour Tuvok étaient sincères et elle a voulu retenir le vaisseau pour le garder près d'elle.

Épisode qui tient en grande partie sur l'excellent Tuvok et l'analyse des sentiments humains.
J'aime beaucoup le miroir que tend Marena à Tuvok sur sa solitude choisie mais aussi subie.

A nouveau, l'épisode utilise le "faux semblant" pour créer des retournements de situation. Ca en devient presque l'arc narratif typique d'un épisode de Voyager. Un peu trop archétypal pour surprendre/innover.

8/10