Je suis la première à commenter ?
Un épisode poignant et pudique à la fois.
Je suis de la génération qui a entendu des "Tu n'as pas connu la guerre" par des gens qui en avaient connu deux. Un grand-père dans un stalag à qui ma grand-mère envoyait des pains d'épices où elle avait caché une lettre, qui échapperait ainsi à la censure.
Une copine dont le grand-père a été porté disparu durant la dernière guerre. Disparu donc pas déclaré mort, donc pas de pension de veuve pour la grand-mère mais la misère.
Etc.
Faire passer des lettres et messages, c'est à la fois source d'espoir et de déconvenue, de désillusion.
Je viens de me divulgacher en partie DS9 puis que j'ai commencé VOY avant. Donc j'apprends des choses que je ne suis pas encore censée savoir : le maquis est écrasé.
Maintenant que Janeway sait que son fiancé est passé à autre chose, j'espère qu'elle pourra nouer avec Chakotay
Kim, le fils à ses parents, reçoit enfin sa lettre comme un enfant gâté tandis que Paris doit ronger son frein.
La seule chose qui gâche l'épisode c'est les méééchants aliens assez caricaturaux :
Ha ha ha ! Je vais te couper en morceau, pauvre petit chaperon rouge, car je suis le grand méchant loup.Anecdotes.
Le prix Nobel du doublage qui a pondu la VF a réussi à placer le mot "extra-terrestre" dans la bouche de Tuvok.
Illogique ! Seven of Nine parvient à faire mettre les choses au clair : Oui, un Vulcain peut mentir. Mais Tuvok ne l'a fait que sur l'ordre de ses supérieurs.
Au passage, Seven of Nine est vraiment un personnage très intéressant, bien conçu et j'ai trouvé l'approche de Tuvok à son égard empreinte de compréhension et de compassion si le mot existe pour un Vulcain.