-

Revu ce soir, et je me suis souvenue à quel point cet épisode m'avait émue la première fois que je l'avais vu, en 1999...pauvre petite Ezri ! Je crois que c'est à partir de cet épisode que je l'ai vraiment adorée.

J'ai bien aimé la transition de l'arrivée d'Ezri, je croyais que ça allait dans le genre "oui, c'est moi, Dax" et puis, finalement non. Et j'ai adoré.

Quant aux scènes Ezri/Worf, j'ai bien aimé l'avancée progressive de leur relation.

Et pour Garak, je me disais aussi "bizarre, il bosse dans la guerre contre le Dominion mais il a pas encore subi le contrecoup de tout ça", c'est abordé dans l'épisode et.... très bien traité.

Bref, tout s'imbrique tout seul et ça marche super bien dans DS9.

Je ne sais pas pourquoi j'ai eu l'impression que Garak avait changé de voix, apparemment, ce n'est pas le cas.
Question de voix française, celle d'Ezri est tout bonnement atroce.
On va essayer d'oublier ça pour faire le petit commentaire;

C'est intéressant de voir comme il n'est pas simple d'être l'hôte d'un symbiote, surtout sans y être préparé, comme Ezri.
Où est la part de l'hôte, où est celle du symbiote ?
Ezri n'est ni Curzon, ni Jadzia. Surtout que Jadzia avait l'air d'être la prolongation féminine et rajeunie de Curzon : même goût pour les klingonneries et camaraderie avec Ben.

Ezri doit donc faire son chemin, s'assumer en tant que jeune psy et assumer ses vies précédentes.

C'était bien trouvé, ce conflit interne chez Garak, mais le traitement était un peu simpliste. Je préfère la manière dont le Dr Gordon Wyatt traite Seely Booth dans la série Bones : plus de subtilité dans la maïeutique.

Qd cette jeune fille, nouvelle hôte de DAX apparemment..., dit de Worf..."j'ai été sa femme, je le sais"...ça fait tellement improbable...

Je ne comprends pas qu'un tril ne puisse pas se marier à la même personne mais puisse rester dans le même environnement. Ca va à l'encontre du principe même d'avoir des "vers" qui connaissent le plus grand nombre de choses différentes.

Garak qui nous refait une crise de claustrophobie carabinée (j'aime bien quand les scénaristes ont de la suite dans les idées). Mais ça permet à Ezri de trouver sa place. Il se punit, oui, mais pas pour les raisons envisagées.

Worf qui ne parvient pas à faire la part des choses dans un premier temps, en voyant Ezri comme une sorte d'écho, de fantôme (de "reflet") plutôt que comme une nouvelle personne.

Un épisode qui ne fait que présenter Ezri, pas inintéressant mais un peu longuet. Les personnages sont un peu tournés sur eux même, pas d'histoire/aventure.

6/10