C'est un épisode qui m'a surpris : je m'attendais à un énième Directive-Première-moral-dilemme réchauffé, et finalement je me suis pris au jeu. Worf en sorcier c'est marrant ("la marque de monsieur laforge " ) et puis il montre ici un côté plus humain (la scène de fin est incroyable : il sourit, embrasse son frère ! Qui verrait là un klingon ?). ça le change n'empêche sans ses arcades sourcilières klingons woo !

Il reste que comme le dit Beverly, ce changement de planète, même sans qu'ils s'en soient rendu compte, va forcément perturber leur culture. Au final Nikolaï a poussé Picard à jouer à dieu.

je met un 7

Cet épisode est intéressant par son intrigue, mais je suis quand même restée mitigée à son sujet, j'ai dû mal à l'expliquer, mais c'est ce que je ressent.
Ma note est de 6

Moi aussi mitigé. L'épisode me semble un peu fade.

donc un 5 pour moi

Un 8, c'est un épisode sympathique avec un personnage de tête brûlée comme je les aime , Nicholaï Rozenchko le demi frère de Worf interpréter par Paul " Les Affranchis" Sorvino. J'ai de la sympathie pour ce type de personne guidé par leur coeur,qui saute dans le vide sans regarder. C'est le côté Kirk qui me parle .

Homeward évoque de la Prime Directive. Mais à mes yeux, je sens qu'on est passé à côté de quelque chose de plus ambigue et de plus profond à ce sujet. Je pense notamment à cette scène ou l'équipe de passerelle regarde toute une civilisation mourrir sous leur yeux sans rien faire, pied et mains liés par leur règle moral et intellectuel, là ou ils avaient le pouvoir de sauver des vies, voir même une culture..

Occasion en or pour démontrer toute l'hypocrisie & le versant obscur de la Prime Directive : on visite en secret des mondes , on les étudie & puis quand il y a un phénomène naturel qui menace de les détruire, on les abandonne lâchement , là ou nous avions le pouvoir et les moyens de les sauver.. Je pense que tout l'enjeu dramatique se trouvait là, cette scène aurait dut conclure l'épisode, hors elle apparâit au premier acte et Nicholas prend la décision pour tout le monde , il n'y a même pas débat..

A la place , nous avons un conflit fraternel entre Worf et son frère, une exode qui manque de temps pour nous attacher aux personnages, l'holodeck en panne pour provoquer un peu de suspens, mais très vite tuer devant l'incrédulité des boreelans . Par contre, pas mal l'histoire tragique de Vorin qui découvre "l'horrible vérité " sur l'univers et ne peut vivre en la sachant désormais.

tout à fait d'acc avec ton analyse buck

mais oui le côté le plus réussi est sans doute Vorin, qui comprend ce qui se passe et ne sais plus quoi faire de sa vie. autrement j'ai l'impression qu'on est passé à côté du sujet "prime directive".Pas d'explication véritable sur le pourquoi on laisse mourir le village, et pas vraiment d'état d'âme. Le sujet aurait pu être développé comme : ces villageois s'identifient à leur monde et ne supporteraient pas de se voir déplacé, ils préfèreraient mourir que de se voir confronté à une autre réalité.Et on ne peut sauver la planète.Cela aurait rendu moins froid Picard et cie, qui respecteraient alors le libre arbitre de chacun.mais bien évidemment pour que ce raisonnement tienne la route, il serait bon d' y ajouter la réincarnation ; les gens meurent et refusent des solutions par choix, c'est respectable car dans leur prochaines vies ils auront l'occasion de revivre leur drame et de changer leur point de vue.Ce qui serait à la fois respectueux et chaleureux.mais cette notion n'est pas vraiment présente dans ST, du moins pas de façon évidente.

En tout cas cela donne un beau rôle au frère tête brûlée de Worf, qui se dévoue sincèrement à sa cause, sauver des gens, même à leur insu.

Nikolaï suit sa conscience.
Est-ce qu'on peut, en toute honnêteté, laisser s'éteindre une espèce et une civilisation à cause d'une directive ?
Worf en devin qui interprète le "signe de Laforge", c'était pas mal trouvé.
Et huit ans plus tard, le même Worf qui s'agrippait à son devoir

Spoiler:

Crusher se pose des questions qui n'ont plus lieu d'être : les rescapés sont là, il faut les reloger, ce n'est plus le moment de se gratter la tête. Ce qui va poser problème, c'est plutôt la consanguinité s'il faut tout repeupler à partir d'un seul village.

Expliquez-moi pourquoi on n'a pas fermé les portes du holodeck de façon sécurisée ?

Les disputes et les chamailleries entre Nikolaï et Worf sont vraiment téléphonées. On dirait qu'elles ont été recopiées sur les dialogues d'un Club des Cinq.

Puisque le holodeck connaît des petits soucis, il suffirait de sédater tout le monde : un petit soporifique, personne n'y verra rien. On rétablit l'image quand on est arrivé.

Le suicide de Vorin vient entacher l'épisode : là aussi, il suffisait le sédater, il aurait pu croire qu'il avait rêvé et vu des dieux.

Episode assez scabreux.

Ce frère de Worf est tout simplement démoniaque.
Non seulement, il viole la directive première et
en même temps il viole la culture de ce peuple.

Au moins la question de la Directive Première est posée :
Doit-on ou non intervenir lorsque la vie des habitants
d'une planète est menacée d'extinction ?
Je pense que oui. La peur de bouleverser l'ordre naturel
est infondée car les voyageurs de l'Enterprise font partie
intégrante aux aussi de cet ordre naturel. Donc il convient
que ce peuple plus avancé vienne en aide à celui dont
les vies sont menacées.

Par contre en aucune façon de la manière faite dans
cet épisode ou en fin de compte un membre de la famille
d'un des officiers du vaisseau prend le contrôle d'une
partie du vaisseau (en l'occurence le Holodeck) pour
prendre littéralement ce peuple primitif pour des
idiots complets ce qu'ils ne sont pas, preuve en est
l'échappé du Holodeck.

J'ai mis 5 (j'ai failli mettre moins).