ma note est de... arf trop dur. J'vais encore dire 7-8 Un épisode intéressant sur une société basée sur cet autre type de sexualité. Reste qu'on en apprend très peu. L'androgyne "femme" dont j'ai oublié le nom dit qu'ils ont de l'affections et des gestes tendre entre eux. Forment t'ils des duo amoureux, des trio voire plus ?

J'ai trouvé très percutant le plaidoyer de cet androgyne à la fin. Une fin d'ailleurs bien triste, et qui laisse en suspens. Pourquoi ce revirement soudain ? A t'elle reçut le début de son traitement ?

Et justement, quel regard porter à cela ? Est ce un lavage de cerveau ou est ce en effet un soin ? Est ce une maladie mentale ou une anomalie de comportement tout à fait acceptable ? et sous quels critères ? as t'on le droit de les juger sur nos critères ?

Je trouve interessant le fait que l'épisode ne prenne pas position. A chacun de trancher... moi je choisis le doute et je pense qu'on ne peut pas décider pour un autre peuple. En même temps je sais très bien qu'il me semble normal qu'on agisse si notre voisin, de notre planète ou non, est opprimé par son gouvernement et ou sa société d'une manière ou d'une autre... Je pense que c'est un paradoxe qui ne peut se résoudre.

toujours aussi bien les résumé que tu fait lael!!!

merci

ce matin je repensais à mon commentaire ci dessus. ça me fait bizarre parce que si on imagine à la place des androgyne "déviants", des homosexuels dans une société à majorité hétéro comme chez nous, j'aurais tendance à dire évidement ce n'est pas une maladie, c'est raciste de penser qu'ils faut les guérir. Si c'est un autre peuple je me dit que c'est peut être une maladie, si c'est chez nous j'ai pas de doute... comme quoi on juge facilement, même en s'estimant d'un esprit ouvert. En théorie, vue mes déductions de l'épisode, je devrais envisager aussi la possibilité d'une maladie pour les homo, mais c'est tout simplement impossible pour moi, ça va à l'encontre de mes convictions. Bizarre vous trouvez pas ?

ça s'appelle le droit de non ingérence : il ya des structures sociales comme des structures mentales qui s'effondreraient si on enlevait des repères certes peu évolués mais nécessaires.
Que se passerait il si on les bousculait au nom de son progressisme personnel ? C'est aussi la question que pose Cogenitor dans ENT.
Evoluer mais être prêt pour ça, c'est indispensable sinon ça s'appelle de la tyrannie , tu ne crois pas ?

merci pour ton avis éclairant

lael Chekov a écrit:

Je trouve interessant le fait que l'épisode ne prenne pas position. A chacun de trancher... moi je choisis le doute et je pense qu'on ne peut pas décider pour un autre peuple.

On ne peut pas décider pour un peuple certes , mais on peut leur rendre la liberté de faire des choix. Hors Soren l'outcast du titre n'en même pas la permission, parce que sa socièté la prive de la liberté du choix. Chez les Jjains " le besoin d'un plus grande nombre outre passe le plus petit" . Ils ont été comme vous et moi par le passé, mais leur science les a priver d'une partie de leur identité biologique , celui des genres.

Riker a raison de descendre sur cette planète , venir en aide à Soren, à l'individu opprimé, mais il se heurte à la cruauté glaciale qui régit ce monde, puisse qu'un traitement médicale ( voir Orange Mécanique) aura priver Soren de faire un choix. Quand elle/ il n'a plus de choix à faire, Riker est obligé de le/ la laisser sur place.

Les Jjains font bien pire que de priver les gens de liberté, il élimine carrément le choix. Voilà bien un monde qui ne fera jamais parti de la Fédération.

The Outcast est un épisode qui vieillit bien au fil du temps, car ses thèmes sont universels et sans cesse d'actualité. Plus que d'évoquer l'homosexualité, The Outcast parle essentiellement de l'individu broyé par l'uniformisation et la rigidité sociale.

Cet épisode aborde un sujet interessant , la liberté de penser et de choisir son destin. J'aime bien le fait que malgré toute la détermination de Riker, Soren accepte le verdict sans même s'y opposer.

Excellentissime. L'épisode reprend les questions du libre arbitre de la société parfaite il y a quelques épisodes mais ici l'accentue sous le prisme de l'amour sensuel, du désir, de l'attirance.
Le libre-arbitre ici échoue, mais c'est plus subtil que ça encore : c'est notre conception du libre arbitre ici qui est remise en cause et non une justice sociale absolue.

Le rapport avec la transexualité est évident, mais on peut aisément transposer avec l'homosexualité aussi en tant que phénomène social.

Excellent, Riker y est magnifiquement employé, je note 10

Archy a écrit:

Le rapport avec la transexualité est évident, mais on peut aisément transposer avec l'homosexualité aussi en tant que phénomène social.

Tout à fait d'accord ... j'ai bien aimé comment le sujet est traité (le sujet est tout aussi difficile que l'épisode précédent, mais ici, il est traité de manière intéressante)

PS La Forge barbu ... bof ... affraid:

7 :

A moins de n'être jamais sorti de sa caverne, l'allusion aux thérapies de conversion imposée aux homosexuels, surtout aux USA, mais pas que, saute aux yeux.
Cette idiotie a toujours cours dans certains milieux fondamentalistes (evangelical) ou catho-conservateurs, charismatiques, etc.. Pas seulement aux E.U., mais aussi sur le vieux continent ou en Amérique latine.

Je suis allée voir la date de sortie de la saison, 1991-92, c'est vrai qu'à cette époque, on était encore frileux pour nommer un chat un chat.

La transposition à une société androgyne qui fait disparaître la différence sexuelle était pas mal trouvée pour l'époque. Par contre, au point de vue scientifique, il est difficile de faire le parallèle avec l'escargot.

Une pudeur étasunienne mal placée (Riker incapable d'expliquer comment on fait les bébés !) fait qu'on ne saura jamais comment cette espèce se reproduit pour de bon : comment font-ils pour féconder leur cosse et quelle est l'évolution qui a fait qu'ils soient passés d'un mode de reproduction sexuée à la leur ... ?

Pour l'anecdote, un pronom personnel a été créé récemment pour le troisième genre (les personnes qui ne s'identifient à aucun des deux conventionnels) : iel.

Décidément, il les lui faut toutes...Le Commodore Ryker est Le Tombeur de Star Trek !
Très joli plaidoyer de Sorène pour la Tolérance et le Droit à la Différence... Mais il semble qu'ils lui ont retourné le cerveau plus tôt que prévu... Ce qui classe cette espèce parmi les plus primitives...malgré leurs airs supérieurs.
La Relation était sincère et humaine... Es war romantisch...

On parle du travail, on en vient à parler
de soi, de ses relations avec les autres,
d'amitié, d'amour et on en finit par
évoquer des choses plus intimes.

L'histoire de ce peuple et de Soren
est fort intéressantes.

J'ai mis 7 à cet épisode.

Un épisode qui démarre doucement, et que j'ai trouvé quelque peu ennuyeux, jusqu'au discours de euh... la nana androgyne devant ses juges. Très beau discours, clair et bien construit. La réponse de la juge est d'autant plus glaçante.

Riker est touchant, prêt à tout risquer pour sa belle... et leurs retrouvailles mettent une claque.

J'ai noté 8.

Lourima a écrit:

A moins de n'être jamais sorti de sa caverne, l'allusion aux thérapies de conversion imposée aux homosexuels, surtout aux USA, mais pas que

Oui pas que, puisqu'en France les thérapies de conversions étaient encore légales en 2019.