Ouin.... femme fatale totalement soumise et qui sais comment les hommes qui l'entoure sont séduit par les femmes... tout un sujets... déjà abordé dans TOS Saison 3...

heuuu je suis ambivalente pour cette épisode, histoire plausible mais je sais pas trop si j'aime ou non. j'attends de voir vos commentaires...

c'est pas l'episode avec la metamorphe empathique ??

Je crois (Si ma mémoire vulcaine ne fait pas défaut. J'ai mis un 5/10, car je suis mitigée à propos de cet épisode, l'histoire ne manque pas d'attrait, mais il y a un "mais".
Ni bon, ni totalement mauvais.

j'ai mis 9, tout simplement parce que cette épisode m'a surpris par sa subtilité, et que la relation entre la métamorphe et Picard m'a ému. J'ai faillit tirer ma larme à la fin ! Pauvre Jean-Luc au coeur brisé

Et puis j'ai adoré comment elle drague tout les hommes et que ceux ci essayent de lui résister, ça donnait des situations assez marrantes.

Trés bon en effet pour la qualité de son interprétation : Sir Patrick Stewart et Famke Janssen. Ca ne cache pourtant pas à mes yeux, un remake à peine déguisé d' Ellan Of Troiyus.TOS.3.

C'est dans une telle posture qu'on mesure la qualité des personnages TNG et du talent de leur interprétre. Ils auront beau piocher une histoire déjà raconté qu'il arrivent tout même à la rendre fraîche à nouveau.

Le cas contraire d' Enterprise en somme.

Que nenni, ENT c'est tout le contraire, une façon subtile et honnête de raconter ce qui parfois a déjà été fait.
Et si on creuse davantage, il ne faut pas regarder Star Trek du tout car tout à été raconté dans l'histoire de l'homme déjà...

Je comprends par contre le principe de la redite, chère aussi à TNG comme nous l'avons déjà vu particulièrement cette saison et je me concentrerai sur les personnages et le scénar (c'est ce qui me plait le plus avec les FX).

Ici, la psychologie est centrée sur le besoin de reconnaissance de la protagoniste principale, reconnaissance qui définit son identité. C'est un point de la personnalité que partagent beaucoup d'artistes, de politiques, de leader, après , tout dépend de ce qu'on en fait (comme les cartes au poker ).

Vivre avec ce besoin, c'est là ici à mon avis la question. Besoin et condition, on peut rapprocher aussi ce scénario de l'empire des sens. La société devrait prévoir une place pour chacun ou tout au moins donner à chacun la faculté d'improviser une place pour soi et pour les autres. Nous savons bien que tel n'est pas le cas (ou en tout cas pas encore et pas ici).
En attendant, nous devons suivre ce que nous croyons bien tout en essayant de ne pas se faire écraser si d'écraser nous même.

Alors comment se déroule cette incursion dans le XXIV° idéalisé ? Par la la lutte entre les passions (les ferengi), la quête d'identité définie par l'autre (Janssen) ou définie par soi et les autres (Picard).

C'est ce qu'illustre Picard quand il parle des leçons de piano de son enfance, qu'il était forcé à prendre pour ces "affreux récitals". Après la confession intervient :
jamais de solitude, toujours en activité. Pas d'identité.
Il y a un grand manque dans ce personnage, un vide qu'elle n'a pu remplir. Elle attend des autres ce dont elle a besoin mais elle seule peut le remplir pourtant. Et le résultat de son vécu est qu'elle reproduit ce qu'elle fuit : elle désire ce que les autres désirent afin de se servir d'eux pour combler sa solitude et plus exactement son vide. On le voit à la scène du thé, sans douter de sa sincérité pourtant. En servant les autres, c'est elle que les autres servent. Ce point n'est pas exploité même si clairement montré.

Et le dénouement, superbe, où, s'étant unie avec Picard, elle acquiert les vertus de son amant, non en service mais en modèle, en se les appliquant à elle-même aussitôt. La séparation est inéluctable, le tragique de la situation aussi et pourtant c'est la seule façon dont ce scénario peut se terminer en respectant les valeurs maintenant partagées des deux héros.

Je note 10, là, il y a de la psychologie dans TNG, ce qui n'est pas toujours le cas.

Je ne dirais qu'une chose : Famke Janssen est tout simplement raaaaaaaaaaagh ; KIRK sort de ce corps !!! :smiley_17:

Allez pour le plaisir des sens...

Kirk, t'as un don d'écrivain, c'est clair, ne te prive pas de nous faire partager tes post quand tu veux !!!!!!
J'adore le talent.

Dites donc contre-amiral vous ne vous fichez pas un peu de moi par hasard ?

Pour en revenir à cet épisode et plus sérieusement je retiendrai deux choses :
1- le plan séquence sur Picard lors de la cérémonie de mariage ou l'on peut lire deux sentiments diffus sur son visage : le regret et le remord. Regret quelque part de ne pas avoir possédé cette femme sublime et remord de ne pas avoir réussi à lui transmettre un idéal fort : celui du libre arbitre... mais a t'il vraiment échoué ? personnellement je ne le crois pas. Elle ira je pense au delà de sa " programmation " d'origine pour évoluer et peser sur les décisions de son chef d'état de d'époux... vieille rengaine finalement car depuis toujours ne dis t'on pas qu'il y a toujours une femme derrière un grand homme ?

2- Si toutes les femmes de l'univers avaient un tel don empathique il y aurait moins de guerres dans la galaxie... ohhhhh !!!! je vous vois hurler mesdames ! je plaisante bien entendu... quoi que l'idée mérite réflexion ...

ah non non capitaine, Famke provoque en moi le même appétit de connaissance !

et 100% d'accord avec les 2 points cités (et l'humour du 2) !

Un épisode qui m'a laissé de glace...Pénible, l'intrigue pas super, le coup de la femme fatal trop bonasse, du déjà vu.
J'ai quand même mis 6 pour le rôle de chaperon de Data, le coté bestial de Worf et la retenue de Picard, et parce que ça m'embête de sanctionner trop sévèrement du Star Trek

Ce cher Picard et sa directive première !
Il aurait pu mettre les Ferengi sous clé dès le départ. On sait très bien de quoi ils sont capables.

Le noeud de l'histoire repose sur une ambivalence. Donner un être sensible (et pas une "femme", il ne s'agit pas d'une homo sapiens) et intelligent en cadeau, en mariage, est-ce éthique ? alors que cet être n'a pas de libre arbitre ?
Si l'être est bien telle qu'elle se décrit, trouvant son réel épanouissement à faire celui de quelqu'un d'autre, parce que constituée ainsi à la base, où est le problème ?
Elle n'aura cherché en Picard qu'à pallier un manque, à supprimer la souffrance inhérente à une solitude pour laquelle elle n'est pas faite, en attendant le fiancé. Le fiancé a l'étoffe d'un gros bouffon, c'est ce qui pose question à Picard. Mais sa nature fera qu'elle s'épanouira dans cette union.

Mais ... mais si elle fait semblant, si elle a vraiment un libre arbitre qu'elle a pris le pli de sacrifier ... ça coince.

La question se pose aussi en amont : comment a-t-on pu sélectionner un tel génôme ?
Elle parle de mutation ... mutation accidentelle ou provoquée?

Une seule femme pour toute la planète ?? Oh les pauvres


J'ai mis 5 à cet épisode.

je ne me souviens pas qu'il est dit qu'il n'y ait que des hommes sur la planète... juste que cette femme a été "sélectionnée" pour exercer de hautes fonctions en épousant un chef d'état...

Non je ne crois pas que ce soit ça.

Il faudra que je revois l'épisode mais j'en suis quasiment sûr.

Je comptais noter 8 cet épisode... et il y a eu la dernière scène Picard-Kamala. Je suis passé direct à 10+ tellement ils sont justes, et tragiques, et poignants.

D'après mes informations pas vérifiées depuis longtemps, 30% de notre éducation nous conditionnent tout le reste de notre vie. Ce qui nous laisse le contrôle sur les 70% restants, ce qui est déjà pas mal. Mais ici, on a un 100% d'éducation mâtiné d'empathie pour plaire... le piège parfait, pour la piégeuse comme le piégé. Quand bien même les deux savent à quoi s'en tenir.

Tragique et profond...