Saison 3: Résistance est futile .
Rien ne change vraiment, cette saison 3 reste à mes yeux un sommet de créativité absolue ! Ces instants magiques ou l'on touche la grâce pure, ou l'on atteint la note la plus intense d'une partition musicale. Soyons clair, les saisons suivantes & les séries dérivées ont leurs moments d'excellences elles aussi, mais jamais elles n'atteignent un tel degré d'harmonie et de liberté novatrice instantanée. Elles sont finalement très rare dans la diaspora
Star Trek. La première saison de
TOS, la 6ème saison de
DS9 & le film
ST II The Wrath Of Khan ont définit des zones inédites et cultes à souhait. La saison 3 de
TNG entre dans le lot de ces sommets infranchissables à mes yeux , c'est un virage à 180°, une révolution artistique à tout les étages.
Tout était pourtant déjà là dans les saisons précédentes, mais cela avait une fâcheuse tendance à s'éparpiller un peu n'importe ou. Avec l'arrivée de Michael Piller en charge de la partie créative de
TNG, Tout cela se recentre, recherche l'essentiel ( les personnages ) et l'épure dramatique : une histoire et un sens. Une saison à l'instar de la première de
TOS, fabriqué dans l'urgence, une urgence qui va se révéler payante et libérer une énergie créative sans arrière pensée. Ce qui étonne ainsi c'est l'homogénéité dans la qualité des épisodes qui ne connaissent pas de grossiers déséquilibres entre eux. Un démarrage en douceur qui enchaîne des épisodes tous plus joussif les uns que les autres, allant jusqu'à se permettre un tiercé gagnant de chef d'oeuvres instantanés au milieu :
Yesterday's Enterprise /
The Offspring /
Sins Of The Father. La qualité redevient normal, mais excelle pourtant celle de la première partie avec des épisodes ( et des personnages!) inoubliables comme Tal Elbrum dans
Tin Man, Vash dans
Captain's Holiday , le retour de Sarek dans
Sarek et Reg Barclay dans
Hollow Pursuits. Même les deux avants derniers épisodes mineurs, mais sympathique ne gâchent en rien le lyrisme de la saison , comme une plage reposante qui nous prépare au mieux pour le choc orgasmique qu'est
The Best Of The Both Worlds Part.I qui reste à ce jour encore le meilleur cliffhanger de l'histoire de
Star Trek. Plus qu'une saison, une véritable symphonie !
La révolution est aussi technique et visuelle. D'abord, le changement d'uniforme qui devient la marque de reconnaissance du show pour les siécles à venir. Ensuite la photographie vivifiante de Marvin Rush qui remplace celle fade et terne de Fred Brown. Les couleurs sont ici plus intense et diversifiées, les contrastes puissant et harmonieux. Le décorateur Richard D. James invente des nouveaux mondes étranges savoureux et inédits ( un coup de coeur pour le haut conseil Klingon justement récompensé par un Emmy ). Les réalisateurs derrière la caméra donne dans un pareil contexte le meilleur d'eux même et cela se ressent à l'image. David Carson et le mythique
Yesterday's Enterprise, le novice Jonathan Frakes qui pour son premier essai réalise un coup de maître (
The Offspring ), ou encore Les Laundau sur
Sarek &
Sins Of The Father.
N'oublions pas le meilleur, les acteurs , le cast principal guidé de main de maître par Patrick Stewart et Brent Spiner qui enfilent les performances mémorables : le mind meld d'une intensité éprouvante dans
Sarek pour Stewart ou le tragi comique sublime de retenu de Spiner dans
The Offspring. Une grande performance Shakespearienne de la part de Michael Dorn dans
Sins Of The Fathers, qui dessine déjà en elle même tout les grands traits de l'esprit Klingon. Ce qui est encore plus indéniable, c'est que pour la première fois, toutes les guest stars se mettent au niveau d'excellence qu'exige une telle troupe d'acteurs. Leur personnages deviennent aussitôt inoubliables : Harry Groener/ Tal Ebrum , Kathryn Leigh Scott/ Nuria ect.. Ou tout simplement récurrent par la suite, comme Dwight Schultz et son irrésitible Barclay, Jennifer Hetrick /Vash ou Susan Gidney/ Leah Brahms..
Non en définitf, cette saison posséde vraiment quelque chose que les autres n'ont pas.
Mon top épisode1.
The Best Of the Both Worlds.Part. I
2.
Yesterday's Enterprise.
3.
The Offspring
4.
Sarek5.
Who Watches The Watchers? Un épisode en particulier
The Vengeance Factor
J'adore cet épisode sans doute plus que de raisons, je l'attend impatiemment à chaque revisionnage de
TNG.. Je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs, l'intrigue ? Le jeu des acteurs? ..Ou peut être bien pour le jolie petit minois, les yeux bleux cristallins de l'actrice Lisa Wilcox aka Yuta, désintégrée par un Will Riker consterné tout comme moi. Ca me déchire le coeur à chaque fois. Quel monde cruel !
Flop épisodeA Matter Of Perspective.C'est le seul épisode qui m'ennuie un peu. Je déteste les scènes procédurales, l'hommage à
Rashomon est trop caricatural, et je ne crois pas une seconde que Riker puisse être un assassin de sang froid.. Heureusement arrive juste derrière
Yesterday's Enterprise.
Note compléte de la saison 349 The Ensigns of Command / Prise de commandement : 9
50 Evolution / Evolution : 8
51 The Survivors / Les survivants : 8
52 Who watches the Watchers ? / Observateurs observés : 10+
53 The Bonding / La filiation : 8
54 Booby Trap / Piégés ! : 9
55 The Enemy / L'ennemi : 9
56 The Price / Le prix : 8
57 The Vengeance Factor / Vengeance : 10
58 The Defector / Le transfuge : 9
59 The Hunted / Le fugitif : 9
60 The High Ground / Les hautes terres : 10
61 Dejà Q / Déjà Q : 10+
62 A matter of Perpective / Question de perspective : 5
63 Yesterday's Enterprise / L'enterprise viendra d'hier : 10+
64 The Offspring / Paternité : 10+
65 Sins of the Father / Les péchés du père : 10
66 Allegiance / Allégeance : 8
67 Captain's Holiday / Les vacances du capitaine : 10 ( Ah Vash!
)
68 Tin Man / Tin Man : 10
69 Hollow Pursuits / Fantasmes holographiques 10
70 The Most Toys / Les jouets 9
71 Sarek / Sarek 10+
72 Ménage à Troï / Ménage à Troï 7
73 Transfigurations / Transfigurations 8
74 Best of Both Worlds / Le meilleur des deux mondes (1) 10+
“Let's make sure history never forgets the name Enterprise." Captain Jean Luc Picard. Yesterday's Enterprise.