Saison 2: "Merveilles inimaginables et terreurs à vous glacer le sang."A nouveau, une saison qui monte grandement dans mon estime! L’équipe artistique et le cast commencent à monter en puissance au fur et à mesure des épisodes , les relations de l'équipage plus confirmées, vont clairement dans la direction du
TNG que nous connaissons au final. Mieux encore, ce que je trouvais crispant comme "la tête à baffes" Wesley Crusher , possède une justesse que je n’avais pas soupçonné auparavant, participant ainsi à rendre unique la vision excentrique de Gene Roddenberry .
Les nouveautés sont légions cette saison, Worf promu Lieutenant, Geordi la Forge chef ingénieur ( enfin un manque flagrant parfaitement comblé !), la barbe de Riker ( cool !) , l’ajout de l’incontournable Ten Forward, le bar du Big D, et l’arrivée de deux nouveaux personnages, donc l’un va s’inscrire durablement dans la mythologie
TNG .
En rapport avec le Ten Forward, c’est sa tenancière Guinan interprétée par Whoopi Goldberg. On ne mesure pas à quel point aujourd’hui sa présence dans une série TV comme
Star Trek avait quelque chose de singulier pour l’époque. Gene n’en revenait pas lui même de son intérêt pour la franchise ! Seul ceux qui ont vu ( et revu)
La Couleur Pourpre de Steven Spielberg savent combien cette actrice est talentueuse. Elle apporte à son personnage la douceur de Celie , un sens de l’humour particulier qui fait de Guinan, un être aux qualités féeriques & immédiatement attachante. La seconde venue l’est beaucoup moins hélas. Le Dr. Katherine Pulaski en remplacement du Dr. Beverly Crusher ( Gates Mc Fadden virée pour d’obscures raisons
) , cette pseudo Mc Coy ( elle déteste les téléporteurs
) part pour ainsi dire sur un mauvais pied, de plus elle se montre antipathique à souhait. En cause le regard à la limite xénophobe qu’elle porte sur Data. Son entêtement de vieille rombière ne plaide pas non plus en sa faveur. Désagréable oui, mais très vite son comportement devient un mal nécessaire pour nous rappeler que Data est effectivement une machine humainement imparfaite. D’ailleurs au fur et à mesure des épisodes, son avis sur Data change du tout au tout. Elle devient moins présomptueuse, plus proche de Data et de ses équipiers en général . Et Pulaski , c’est aussi les premières parties de poker chez Riker, L'amie qui sait rester discrète sur certaines choses, le docteur compétent qui sait se remettre en cause . Au bout du compte on finit par l’aimer la mère Pulaski.
Cette saison marque aussi la confirmation de personnages récurrents comme le chef transporteur Miles O’Brien, le retour de l’excentrique Lwaxanna Troi. L'inévitable Q , plus que jamais le vilain garnement de la galaxie qui apporte le trouble au paradis, en intronisant au monde incrédule les redoutables Borg . Le grand cauchemar a déjà commencé ! C’est aussi de la continuité en terme de dévellopment des personnages , l’intérêt de Data pour Sherlock Holmes qui va conduire par mégarde, à la naissance de la première IA holographique ( Data, le grand père de l’EHM ?). Dixon Hill pour fuir les ardeurs de la mère Troi, le premier " Tea Earl Grey Hot" de Picard complètement raté. La venue de Keylher & l’enfantement d’Alexander Rozenkho dans la foulée. Je m’étais pas rendu compte quel point cette saison était finalement cool, pleine d’humour et extrémement ludique avec sa profusion de gimmicks.
Mais le plus important de tout, c’est qu’elle coupe définitivement le cordon ombilical avec
La Série Originale, et permet à
TNG prendre son envol en solo. Comme en témoigne
The Measure Of A Man , un épisode d’une qualité dramatique unique, très émouvant que n’aurait pas renier
TOS, mais qui ne possède en rien les tics, les manières, ni le parfum de cette dernière. Plus que Data qui acquiert ici une âme , c’est bien le show
TNG qui s'en découvre une. Une âme définitivement parti là ou personne n’est jamais aller avant.
Mon top épisode1.
The Measure Of A Man2.
Q Who3.
Elementary , Dear Data
4.
A Matter Of Honor
5.
Time Squared
Un épisode en particulier
Samaritan Snare
Ne vous est il jamais arrivé par bonté de venir en aide à des personnes , faussement faibles et démunis et qui finissent par vous poignarder dans le dos ? Moi oui, autant dire que les sentiments provoqués par cet épisode me paraissent authentiques. Avec l’expérience , un Pakled , je le vois arriver à des kilomètres à la ronde avec ma conseillère Betazoid installée à ma gauche et le Klingon au dessus de moi qui a déjà le doigt sur la gâchette.
Flop épisode.Pas d’épisodes ratés , ceux à la limite d'être ennuyeux, ont toujours une petite scène culte qui rattrape l’affaire, comme par exemple
The Dauphin , ou Riker et Guinan apprennent l’art de la séduction au pauvre Wesley
« shut up kid ! » Crusher.
Peut être alors le trop facile
Shades of Grey , mais on finit par lui pardonner, une grève des scénaristes aurant parasité le show en 1988 . Cet épisosde était le prix à payer pour que puisse exister des épisodes plus ambitieux comme
Q Who et
Elementary , Dear Data.
27 The Child / L'enfant : 9
28 Where Silence has lease / L'emprise du silence : 9
29 Elementary, dear Data / Elémentaire, mon cher Data : 10
30 The Outrageous Okona / Okona le magnifique : 5
31 The schizoid man / Double personnalité : 9
32 Loud as a Whisper / L'éclat d'un murmure : 9
33 Unnatural Selection / Sélection contre-nature : 8
34 A matter of Honor / Question d'honneur : 10
35 The measure of a Man / Etre ou ne pas être : 10+
36 The Dauphin / La dauphine : 6
37 Contagion / Contagion : 10
38 The Royale / Hôtel Royale : 8
39 Time Squared / Boucle temporelle : 9
40 The Icarus Factor / Icare : 6
41 Pen Pals / Correspondance : 8
42 Q Who / Docteur Q : 10+
43 Samaritan Snare / Le piège des Samaritains : 9
44 Up the long Ladder / Nouvel échelon : 8
45 Manhunt / Chasse à l'homme : 8
46 The Emissary / L'émissaire : 9
47 Peak Performance / Jeux de guerre : 9
48 Shades of Gray / Au seuil de la mort : 5
“Well, perhaps what we most needed was a kick in our complacency, to prepare us ready for what lies ahead.” Captaine Jean Luc Picard.
Q Who.