La seconde partie repart sur les mêmes bases d’excellence que l’épisode précédent.
Il faut dire qu’il y a du bon matériel à travailler et qu’il est bien travaillé. Entre autres part, Reed et Tucker coincés dans le Drone Romulien tentant de le saboter, tandis qu’à l’autre bout sur Romulus , les conspirateurs tentent de les empêcher. C’est excellent, plein de bonnes trouvailles et de travail de caractérisation ( notamment l’amiral mis sous pression par un sénateur Romulien) . C’est aussi plein de bonnes surprise ( le coup du phaseur en surcharge ) . Une tension & un sentiment de réalisme qui ne se relâchent pas jusqu’à un climax jouissif comme pas deux. Trip et Reed s’éjectant du drône dans le vide spatiale au milieu de la bataille et d’une flotte pré-Fédération du plus bel effet. Woouahhh !!
:thumup:
J’en profite pour tirer mes louanges aux trois réalisateurs de cet arc : David Straiton, David Livingston et Mike Vejar qui s’affranchissent du style académique et sclérosé de
Star Trek pour une forme de réalisation plus moderne ( grand angle, caméra portée, obturation des objectifs ect…) . On est encore loin de
BSG ou de
The Shield , mais c’est un pas de plus vers la bonne voie.
L’épilogue de cet acte Trip/ Reed est lui aussi excellent. Une bouffée d’oxygène , quand Trip met en boîte Reed, ça ne fait que renforcer l’humanité de ces personnages .
La partie sur l’ Enterprise est du même calibre, rien n’est à jeter parce que tout respire, suinte le respect & l’admiration pour l’esprit
Star Trek ,le long et ardu chemin vers une meilleure compréhension mutuelle, par le respect des coutumes et des croyances des autres, même les plus absurdes, que la roublardise et la détermination d’un capitaine de Starfleet parvient à retourner à son avantage.
Le tout empreinte la voie de l’hommage sincère, ce combat entre Archer et Shran rappelle autant celui de Kirk & Tracy (
The Omega Glory.TOS.2 ) , que celui avec Spock (
Amok Time. TOS.2 ) le plan pour capturer le drone lui rappelle celui de Picard durant la guerre civile Klingonne (
Redemption part.2.TNG.4 ). Même l’apparition de Remians fait son petit effet nostalgique aujourd’hui.
Si l’épisode précédent allumait la mèche, le dernier acte s’enflamme littéralement avec l’impression d ‘assister à la naissance de la UFP , avec encore un magnifique travelling arrière d’une tout autre résonance que le cliffhanger de
Babel One.
Là, on l’on croirait la trame finit, mais
United se finit aussi par un autre cliffhanger de la mort :
« Mon dieu qui est ce mystérieux Andorien blanc qui pilote le drône ? »La suite !! Je veux la suite !!!
100% d’avis favorable.