Excellent scénario, simple mais efficace car très bien construit.
Les scènes se succèdent à un bon rythme dramatique, et les acteurs s'en sortent tous très bien ! Enfin Gates McFadden commence à atteindre un jeu bon voire parfois très bon !
Comme si elle subissait l'influence de Stewart ! Ca fait plaisir.

Les guest sont célèbres (Judson Scott et Merrit Butrick) aussi bien pour les fans de Star Trek (ST II TWoK et VOY) mais aussi pour les amateurs de séries sf psycho comme "the phoenix". Mention spéciale pour Butrick qui joue très bien.

La musique est discrète mais bien amenée, les FX sont sommaires, on sent les économies mais qu'importe, le scénar vaut tout l'épisode.
On comprend un peu mieux la prime directive ici et ô incroyable surprise, elle est appliquée ! C'est dingue, la prime directive est appliquée, je n'en peux plus mes yeux de me relire ( ).
Alors si au XXIV elle est appliquée , et avec réflexion , par Picard, qui incarne le sommet de l'être humain Starfleetisé, je comprend beaucoup mieux les écarts de Kirk et le questionnement , le doute d'Archer et de Trip !
TNG par cet épisode contribue à mes yeux à magnifier TOS, comme ENT magnifiera ses deux ainnées.
Un bon épisode pour moi , je le note 8 car entre les acteurs très bons et le scénario efficace, j'ai vraiment pris mon pied

Excellent en effet, j'aime la manière donc Picard "interfére" sans violer la Prime Directive.. C'est un pari risqué , mais les addicts ont désormais le choix, réparer leur vaisseaux par eux même et se défoncer à nouveau ou rester sur leur planète et se sevrer.

J'ai trouvé cet épisode assez bon, de bons jeux d'acteurs, une intrigue pour le moins intéressante. Je met un 8

Un 9 pour moi. Très bon épisode grâce au scenario très fouillé et des acteurs parfaits (comme tu dis Archy même Beverly commence à avoir un jeu plus supportable).

En négatif : les larmoiements des drogués (oh on souffre pité aidez nous...) un peu trop longué, et une leçon de morale sur les drogues pour les enfants, même si elle est plutôt bien faîte est assez pénible. M'enfin on peut saluer la volonté du message pour les plus jeunes spectateurs.

Ce qui est dommage c'est que on devine trop facilement le fin mot de l' histoire !

Un épisode ST banal dans une série ST banale. Voici comment on pourrait décrire brièvement l'épisode.

L'équipage de l'Enterprise sauve les occupants d'un navire en détresse sur une orbite en déclin et Picard se retrouve ensuite au milieu d'un conflit entre les représentants de deux sociétés - la Brekka et l'Ornara - qui sont impliqués dans une transaction commerciale concernant une cargaison de valeur. Le paiement de la cargaison par la Brekka est tombé avec le navire, donc l'Ornara refuse la livraison, c'est donc le début d'un gros gros problème. Le problème devient un bourbier moral lorsque la cargaison se révèle être un médicament dont le Brekka a désespérément besoin, et la situation est encore aggravée lorsque Crusher détermine que le médicament est en fait un narcotique addictif dont le Brekka n'a pas réellement besoin pour survivre...

La Directive Première peut donner lieu à un débat intéressant, et il est agréable de voir le dégoût de Crusher face à cette situation alors même que Picard la défend comme un principe nécessaire. Mais là encore, un problème clé de la "symbiose" est qu'elle simplifie à l'excès l'histoire au point que nous sommes obligés de nous demander comment, après 200 ans, une société entière peut être uniformément dépendante d'une drogue sans savoir qu'elle est exploitée par ses partenaires "symbiotiques" dans le trafic de drogue. Ce sont des coureurs de navires désespérément incompétents, ce qui nous amène à nous demander comment ils peuvent survivre ces abrutis.

Il est à signaler que nous découvrons que Joachim, le second de Khan dans ST2, est toujours en vie et ce qu'il est devenu. lol


Pour dire les choses simplement, la "symbiose" - même si elle est portée sur quelque chose de réel - est en fin de compte trop lourde et trop simpliste pour fonctionner. Il y a un moment dans l'histoire où un Ornaran fait un sourire malicieux lorsque Picard la confronte au fait qu'il est sur leur comportement d'exploitation. Cela trahit l'histoire comme une parodie involontaire.

Au final, même si le récit débute très bien, il en devient très vite stupide, presque parodique. Je lui donne un 6/10. La juste note pour la tronche de Riker.

Bah moi j'ai assez aimé pour mettre 8.

Deux réflexions en passant, qui n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet :
- Alors qu'auparavant (dans les séries précédentes) c'était un poste important sur la passerelle, le concept même d'officier des communications semble avoir disparu et être assumé par l'officier de sécurité... franchement, elle n'a que ça à faire ? Tout en bossant debout en permanence, tant qu'à faire ?
- Crusher fils est enseigne : merci de brûler son pull moche et de lui donner un uniforme.

L'épisode : Picard m'a gonflé avec sa prime directive lui accordant (ou plutôt l'obligeant à) le droit de laisser mourir des gens ou de les laisser sous la dépendance d'autres... Heureusement, il a assez de bouteille pour savoir comment la contourner.

La prime directive me pose un autre problème, de plus long terme. Starfleet voit un peuple sous-évolué dans la mouise et détourne les yeux, puisque c'est le principe. OK. Mais si ce peuple le sait, s'en sort et évolue assez pour atteindre le niveau technologique de la Fédération, risque de se poser un nouveau problème : de leur point de vue, la Fédération aurait pu les aider mais a choisi de ne pas le faire, ce qui est une excellente raison pour s'opposer à elle, ou ne pas la rejoindre, ou à monter une organisation concurrente. Picard a beau dire que toutes les interventions se sont soldées par des catastrophes, ne pas intervenir peut avoir les mêmes conséquences... en pire : sur le long terme, celui qui a aidé mais s'est planté me semble plus honorable que celui qui s'en ai lavé les mains et s'est barré... un excellent moyen de se faire haïr, ce qui est moins évident que dans le premier cas.

De premier abord, j'ai été surpris que la santé ne soit pas traitée
en priorité par rapport à de simples intérêts commerciaux.
Ces individus ne jouent pas la comédie, ils sont vraiment souffrants
malades, au bord de la mort peut-être en mourront-ils d'ailleurs.

Ni ces vendeurs, ni JL Picard, ni le reste de l'équipage ne semble
s'en inquiéter.

Là où je tombe d'accord c'est la téléportation de la cargaison
avant les individus : il est évident que l'individu doit passer
avant.

Il reste le discours sur la toxicomanie : il y a addiction
à plusieurs niveaux. D'abord biensûr, les drogués qui
sont totalement à la substance et qui lui prêtent des
vertus médicinales extraordinaires qu'elles n'ont pas.
Ensuite, il y a les vendeurs, les "dealers, trafiquants"
qui ont ainsi la main-mise sur l'autre population, jouant
ainsi les sauveurs tout en remplissant leur fond de caisse.
C'est également une situation enivrante et addictive.
Enfin, tout ceci crée un lien indéniable entre ces 2
peuples qui est également une situation addictive.

Donc il faut défaire tout cela et il est primordial
de casser cette relation "toxico-dealer".
C'est ce que fait Picard, ils leur privent de
puissance pour leur transport ce qui limitera
leurs échanges.

Je n'aime pas ce genre de thématique.

J'ai mis 5 à cet épisode.

C'est le type d'épisode startrekkien où la réalisation ne doit pas être regardée de trop près parce que la thématique, voire l'allégorie, passe à l'avant-plan.

On pourrait se demander pourquoi, au XXIVe siècle, on envoie encore un vaisseau tout entier examiner une éruption solaire alors qu'on pourrait tout aussi bien y envoyer une sonde. Ça ne mettrait pas l'intégrité du vaisseau en danger !

Mais tout ça n'est qu'un prétexte pour mettre en lumière le peuple des anguilles électriques  en proie à un gros problème d'addiction.

D'un côté, nous avons le roi du disco et sa petite pépée en dealers cossus, de l'autre côté deux ploucs avachis en toxico. Brekka ne vit que du commerce de la drogue, Ornara se démène pour se payer sa dose.
Un peu difficile de ne pas penser à certaines régions géographiques où la culture de l'opium a pris le pas sur celle des ressources alimentaires comme dans l'Asie du Sud-Est, comme ça a été le cas en Chine au XIXe siècle et comme c'est le cas dans le triangle d'or actuellement.
Contrairement au roi du disco, les cultivateurs d'opium vivent sous le seuil de pauvreté.

De l'autre côté, il y a ceux à qui la drogue a tout pris, à commencer par l'intelligence. Alors qu'ils venaient d'une situation aisée, avec une technologie développée, les voilà *ons comme des balais, incapables de réparer une panne élémentaire.

La solution de Picard est celle qu'on pouvait lire dans tous les bouquins-récits-témoignages de l'époque : un bon sevrage qui fait bien mal et qui décourage de retomber dans le vice. Non, Dr Crusher, pas de méthadone, ce serait leur rendre un mauvais service !

Avec la séance pédagogique de Tasha faisant de la prévention devant le bon élève Weasley.

L'histoire de la directive première me fait l'effet d'une couche de plâtre qu'on met là-dessus pour justifier la décision de Picard, bon père de famille intergalactique  dont la sanction douloureuse n'en sera que plus salutaire. Il ne cède pas aux récriminations de la mère Crusher compatissante.
Pour décrocher et pas retomber, faut en baver.

Cette directive première qui est de ne pas interférer dans le développement d'une civilisation pré-distorsion fait tache ... ne me dites pas qu'ils se déplacent en cargo d'une planète à l'autre en impulsion. Ils savent ce qu'est une rayon tracteur, une téléportation ... Ce ne sont pas des tout-nus qui courent après des gazelles dans la savane, armés d'une sagaie.

Le roi du Disco


Il faut que je lise plus des interventions
de Lourima, si ça se trouve il y a des
pépites

J'ai trouvé l'épisode correct mais peut-être un peu trop simpliste.

6 sur 10.