Episode intéressant à la fois parce qu'il reprend l'idée de terre vierge un peu comme dans TOS mais surtout pour l'idée de justice et d'incompréhension qu'il dégage.

J'ai aimé cette non résolution de l'intrigue, cette position du "Dieu" qui se veut protecteur et finalement inconnu. C'est très bon je trouve.

Le côté plaisir extrême vécu comme finalement la seule activité et l'honnêteté totale comme finalement un défaut, c'est pas mal aussi. Mais ce côté ne sera pas exploité, seul restera l'inconnu et le mystère.

J'aime bien ce "vide" voulu, je ne connaitrais pas TNG , je dirais que c'est un épisode creux. Mais au regard de ce que Star Trek est, au contraire, c'est une épisode poétique, un koan zen.

J'aime ce minimalisme même si je ne suis pas un habitué de l'aridité. Je vote 6, un bon épisode, au dessus de la moyenne, bien que beaucoup d'autres me soient plus agréables.

Je suis mitigée au sujet de cet épisode, d'un côté je l'apprécie, mais d'un autre côté il y a aussi quelque chose qui m'empêche de le regarder comme les épisodes que j'apprécie le mieux.
Je n'arrive pas vraiment à le définir, c'est ainsi que je le ressent.
Je met un 5.

Archy a écrit:

Le côté plaisir extrême vécu comme finalement la seule activité et l'honnêteté totale comme finalement un défaut, c'est pas mal aussi. Mais ce côté ne sera pas exploité, seul restera l'inconnu et le mystère.

Honnêteté presque enfantine...

Sous des dehors de bonhommie, ce peuple a des règles drastique. La mort pour n'importe quel infraction c'est pas rien... Et pour des pécadilles.

On dit dans l'épisode que ce peuple n'a pas toujours été avec cette paix... mais ça semble un peu incohérent... À cause de l'honnêteté presque enfantine... Et à cause de ce "Dieu" en orbite...

Huummm ça demande réflexion... un 5 finalement

Episode bizarre. Les thèmes exploités, c'est la class on sent TNG prendre sa marque (mais le peuple est si hédoniste que ça rappelle TOS). J'aime aussi, comme dit Archy, le fait qu'on ne dise pas tout sur "l'entité mystérieuse", que l'univers garde ses mystères.

Pour le reste... bof quoi. Beverly a un jeu un peu plus crédible que d'habitude, bien que "feu-de-l'amour-isant" Riker nous fais du "moi je" (rien que pour les prises de vues, quand il communique avec l'Enterprise )... Tasha, Worf et Daenna sont plutot en forme, installent de plus en plus leur perso. Reste que ça reste, encore et toujours, Data et Picard qui sont au sommet de l'affiche.
En fait, quand j'y pense, TNG c'est comme un bon vin, ça s'affine avec l'âge ! On le voit vraiment avec les persos qui sont dans l'exagération dans la saison 1.

Pour en revenir à l'épisode, j'aime la naïveté enfantine de ce peuple et en même temps je trouve ça dérangeant, car ils ne se rendent pas compte de ce qu'est leur justice, ils n'imaginent pas un instant la remettre en cause.
ça m'amène à la réflexion suivante : si tout est tellement merveilleux dans la vie, est ce que ça ne fait pas perdre l'analyse critique, le jugement, en bref, est ce que ça n'endort pas la personnalité ? Les Hédos en donnent l'impression.
ça me rappelle les dystopie type 'le meilleurs des mondes' etc, où les gens sont heureux plus ou moins artificiellement grâce à un contrôle de l'individu (la dictature n'est jamais loin même si elle n'est pas là au grand jour), et perdent leur faculté de remise en cause de ce qui se passe autour d'eux.

Ce qui m'étonne, au début de l'épisode, c'est le fait que sur la passerelle les officiers disent ouvertement que les Hédos font l'amour à tout bout de champs, et ne sont pas gênés de la présence de welsey, et encore moins de l'envoyer là bas. Que les mœurs aient évolués vers le libertinage et que cela ne dérange pas des adultes d'en parler devant un ado, ça ne me dérange pas (au contraire lol). Mais ça tranche beaucoup avec le côté puritain du "welsey n'est qu'un enfant, on ne le considère pas comme un adulte". D'ailleurs tout le long de l'épisode c'est "l'enfant".

Sinon j'aime bcp la façon dont ils les accueillent
sans dec, moi je suis pour les calins

Bref un épisode moyen, je lui mets un 6

ps : j'ai pas compris cette histoire de zone interdite, et vous ?

c'est le rappel à la loi cette zone interdite. L'interdit qu'ils ne franchissent pas et qui rappelle qu'ils ont des lois (c'est dit dans l'épisode mais je ne sais plus par qui).

Ca me fait penser surtout à un peuple sans lois , qui légitime sa "liberté" par cette loi complètement absurde, décontextualisée (au sens propre et au sens figuré dans cet épisode) et surtout à la sentence irrémédiable.

C'est le contraire de la loi qui comprend le mieux pour chacun en s'adaptant et à la norme et à l'individu. Ici, c'est la loi de Dieu, toute puisante, la fin de la chaîne de la relativité de la nature. Rien n'est au dessus de la loi, sinon la mort.
Bref, du paradis apparent, on se retrouve vite en enfer...

Episode revu aussi mais je n'accroche toujours pas trop...
Le peuple visité a un côté très TOS (il me rappelle un peu le peuple de l'épisode "The apple"/"La pomme" TOS S2-E5), mais la peine capitale pour être tombé dans une zone interdite aléatoire (en clair, un coin de pelouse), là ça coince
C'est trop binaire et l'explication qui veut que dans le passé c'est le chaos et très violent, puis que cette loi aurait permis de régler ces problèmes ne me convainc pas.
La présence de ce vaisseau multi-dimensionnel, considéré comme un dieu par les habitants de la planète, qui les protège me dérange aussi. D'ailleurs, réflexion faite, ce principe me rappelle le Pourvoyeur des Ocampas (VOY S1-E1), mais dans ce dernier cas, Janeway essaie d'expliquer qu Pourvoyeur que ceux qu'il protège doivent aussi évoluer et grandir. Ici, rien de tout cela : bien qu'étant surtout observateur, il reste fermé à toutes discussions...

Bref, loin, très loin, d'être le meilleur...
2/10

L'un des pires épisodes de la série. Ces espèces de cucul qui jouent à la baballe en souriant tout le temps, et qui courent en souriant tout le temps, qui parlent en souriant tout le temps. Bref imaginer que juste parce que tu marches sur le gazon, tu seras puni de mort...

Juste n'importe quoi. Digne des pires épisodes de TOS. À croire que cet épisode avait été écrit pour TOS.

Et puis ces blonds bodybuildés ? Les vestiges des nazis de la seconde guerre ou quoi ? Un petit Allemand moustachu mes aurait adoré ceux-là.

Et ça se fait des câlins et des câlins. Juste hyper chelou et bien gênant. Surtout de lorsque la blondasse de service dit qu'ils jouent et font l'amour toute la journée...

Un épisode complètement débile où on a dû faire souffrir les acteurs de courir comme ça.

En un certain sens, il me rappelle "The Way to Eden" de la saison 3 de TOS. L'excuse de l'époque en moins.

Ils essayent de s'en sortir avec "l'entité" qui sonne comme l'explication qui va bien.

Bref, on sort de cet épisode heureux, comme si on venait de faire un énorme caca après une constipation de 45 minutes. Il ne mérite qu'un -0.

Vrai que l'épisode était spécial. Mention +++ aux fringues des autochtones.

Le seul intérêt tourne autour de la prime directive et de ses interprétations. Elle est bizarre aussi, cette prime directive, on dirait qu'elle a évolué avec le temps. J'avais compris que du temps de TOS, Kirk & compagnie ne devaient surtout pas montrer leurs avancées supérieures, tandis qu'ici, on les montre en disant "désolé, on ne peut pas partager". C'est un peu vache comme principe, je trouve. Mais ceci dit, c'est aussi celui qu'on retrouve (toutes proportions gardées vu que la prime directive n'existe pas encore) dans les débuts d'ENT, avec les Vulcains qui ne partagent pas grand-chose sinon rien avec les humains.

Je me souvenais très bien de ce qu'il allait arrivé, c'est tellement particulier.

Donc, un peuple hédoniste adepte du jogging vit dans un paradis terrestre sans se soucier de travailler ^^ dirait-on. La seule chose qu'on lui demande est de ne pas marcher sur les platebandes ... sous peine de mort.

Nous voici pour la première fois de la série confrontée avec la sacro-sainte directive première.
C'est un complet changement de style entre Kirk et Picard. Kirk a des allures de cow-boy tandis que Picard tient du parfait gentleman. On s'imagine très bien comment le premier aurait réglé le problème.

Le fait même qu'on n'ait pas fait remonter tout ce beau monde à bord, ou du moins essayé, sans tergiverser à la première confrontation est en soi étonnant.

Paix, bonheur et ... condamnation à mort ...
Pas très avancé comme modèle de société ...

Quelques points intéressants, cependant
épisode décevant avec un dénouement
bâclé.

J'ai mis 5 à cet épisode.