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Je n'ai jamais accroché à cet épisode , je l'ai revu hier en version remastérisé et je ne l'ai pas mieux apprécié . L'idée est de dénoncer les extrémités que peuvent engendrer la haine et le racisme .Un sujet passionnant mais les ficelles sont trop grosses et surtout les deux aliens Lokai et Bele sont antipathique et inintéressant . Les deux acteurs ne sont pourtant pas mauvais , les deux personnages et leur antagonisme sont plutôt bien écrit et crédible mais je les ai trouvés trop agaçants ,peut-être justement parce qu'ils sont crédible
Il y a quand même de bons passages : Lorsque Bele explique en quoi il est supérieur à Lokai et le bluff (ou pas ? ) de Kirk pour récupérer le contrôle de l'Enterprise .

Pour ma part j'aime beaucoup cet épisode. D'une part parce que on ne pourra pas dire que les scénaristes ne nous ont pas prévenu, en présentant deux antagonistes à moitié noir et blanc, et vice-versa, et leur discours manichéen, on sait d'emblée à quoi s'en tenir, une caricature des extrêmes.
L'épisode met bien en évidence le problème d'une pensée qui tourne sur elle-même, et qu'un problème ne peut pas se découvrir lui-même ; comme le disait Einstein, pour résoudre un problème, on ne peut trouver de solution en raisonnant de la même manière que le raisonnement qui a engendré le problème.Il faut forcément introduire un élément nouveau, une autre façon de penser.
C'est ce que Kirk et l'équipage essaient de leur faire comprendre en leur tendant des perches ; Kirk leur propose de s'écouter par exemple, mais ils n'entendent même pas que leur lutte est dépassée, pas même avec le retournement final, qui est une belle démonstration.
Le titre de l'épisode aurait d'ailleurs pu être : "On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif"
De plus il est toujours porteur de message aujourd'hui, le révolutionnaire blanc/noir pourrait être Khadafi, et le commissaire un sbire de Goldman Sachs, par exemple.
Une belle leçon d'altruisme par l'absurde, en quelque sorte, pour moi cet épisode fait partie des cultes !
Et de toute façon, il vaut le coup d'oeil rien que pour le sang-froid et la maîtrise de Kirk, notamment l'autodestruction qui vaut son pesant de cacahouète, si j'ose dire.

ON peut dire aussi que c'estle serpent qui se mord la queue

Dax a écrit:

ON peut dire aussi que c'estle serpent qui se mord la queue

Pas toujours évident

Tiens en veut tu en v'la

oui, merci, le serpent qui se mord la queue, c'est le meilleur exemple qui soit ! symbole fort utilisé dans l'ésotérisme pour figurer le mental prisonnier de ses pensées

C' est ce qui caracterise notre societe d'aujourd' hui d' ailleurs !
Cet episode est tout de même un des plus interessants que j' aie vu !

c'est effectivement un épisode intéressant. L'exemple même de la stupidité du racisme: "Pourquoi vous vous haïssez autant, vous êtes de la même race, noir et blanc tout les deux?" "Oui mais moi je suis blanc à gauche et lui il est noir a gauche!", effectivement ça fais une grosse différence ^^
Cet épisode mais bien en évidence l’étroitesse d'esprit de ce genre d'individus qui effectivement, malgré le retournement final, ne retiennent aucunes leçons.

L'idée de départ était assez bonne, puisqu'elle traitait du racisme, mais le traitement manque sérieusement de finesse.

Il a néanmoins le mérite d'accueillir l'immense Franck Gorshin, bien connu pour avoir été le premier interprète du Riddler dans Batman, dans le rôle de Bele.

On y retrouve aussi le fameux code d'auto-destruction de l'Enterprise qu'on entend dans ST3 (0000 - destruction - 0).

Je lui donne la note de 4/10 pour sa superbe fin.

Je n'ai rien à dire sur le pré-générique. Ouaip, faut croire que ça arrive. On ne voit absolument pas vers quoi la situation va tendre. Si ce n'est que l'Enterprise va sûrement être retardé dans sa mission de sauver une planète, par la faute du mystérieux invité.

Une poursuite de 50 000 ans. OK.

Alors, pas de décryptage particulier pour cet épisode indéfinissable. J'ai envie d'appeler cet épisode un épisode "d'atmosphère", et celle-ci est très réussie. C'est captivant, vain, tragique, ridicule, que sais-je encore. L'opposition d'êtres que rien ne devrait devoir opposer tant ils sont identiques tout en se croyant différents.

Un bon 8 pour ma part.

Je viens de re re re regarder cet épisode et je le trouve toujours aussi agréable !
Certes, le message n’est pas traité en finesse mais tout est tellement « Star Trek » que j’accroche à chaque fois !
Et puis esthétiquement, les maquillages de nos 2 antagonistes sont tellement inoubliables...

Il faut accepter de voir l'épisode comme une parabole, car à un autre degré, beaucoup de choses ne passent pas.
Kirk se montre d'emblée agressif envers un fuyard mal en point, qui répond également par la haine.
Il n'est pas non plus très futé quand il montre à Bele, capable de tout diriger par la pensée, comme on fait pour mettre l'Enterprise en auto-destruction.
Logiquement, il aurait mieux valu mettre les deux gusses en stases.

Il ne faut pas être manichéen !!

Oppresseur et Oppressé mis dos à dos.
On peut comprendre que l'intrigue veuille s'appuyer sur des
symboles pour faire passer des messages mais
il y a beaucoup d'incohérences pour un épisode de TOS et de ST.

Demeure Kirk qui malgrès sa bienveillance, échoue dans sa volonté
de régler pacifiquement la situation.

Un épisode bien fatale dont on ne connaît l'isssue.

J'ai mis 6.

L'absurdité du racisme et le cercle sans fin de la haine.
La haine survit à tout et même à l'annihilation mutuelle. Car la haine et la destruction se nourrissent mutuellement.
Par contre, il arrive parfois que les civilisations soient souvent présentées comme ayant la même histoire, le même niveau de développement. Il est intéressant de voir une société qui semble être incapable de dépasser les haines contrairement à la Terre post-IIIGM.


Première diffusion : 10 janvier 1969, sept mois après l'assassinat de R.Kennedy, neuf mois après la loi sur les droits civiques.
Épisode clairement engagé et en plein dans l'actuelle bouillante de son temps.

Je vous rejoins sur le côté inutilement agressif de deux personnages mais un épisode qui parlait du présent sans recourir à l'artifice du voyage dans le temps, imaginant un futur où l'humanité aura dépassé ses aberrantes et sanguinaires habitudes et regarde avec distance et désolation son passé (enfin, le présent d'une société moins éclairée). Beaucoup d'éléments que j'attends d'un épisode de ST.

10/10