-

L'Enterprise cherche à découvrir ce qu'est advenu de l'Archon, disparut 100 ans plus tôt et probablement écrasé sur Beta III. Hors Sulu et O'neill, en exploration sur place, demandent à être téléporté d'urgence. Seul Sulu est téléporté... et semble mentalement perturbé.
Qu'arrive donc t'il sur cette planète ? Kirk décide d'aller enquêter par lui même.

Un épisode que j'aime bien, peut être parce qu'il rompt quelque peut avec les habitudes puisqu'il s'agit surtout de l'immersion sur une planète : pas d'uniformes, ni de solutions de facilités, ils doivent compter sur eux seuls. De plus l'intrigue est plutôt bien menée.

qui plus est, le thème aussi est sympa : la société idéale est t'elle vraiment souhaitable ? Le bonheur se fait alors au pris de la liberté et de la créativité... Dans ce cas peut on dire que l'on vie vraiment ?

Landru, landru !

Oui, cet épisode démontre les problèmes que peut engendrer une société "idéale" : suppression de la liberté, de la pensée, etc...

Cela est relatif : une societe ideale ne peut être possible que si il existe une conscience collective forte qui relie les individus les uns aux autres.
Comme une sorte de lien telepathique entre individus.
Attention, de ne pas confondre conscience collective avec pensee unique ou suppression de pensée !
Par exemple l' internet peut être considéré comme un embryon de conscience collective.
Mais pour que celle-ci soit efficace il est imperatif que chaque individu ait un niveau d' intelligence et de culture relativement évolué, sinon c'est assurement la barbarie qui l' emporte.
C'est pour cela que nos démocraties semblent ne pas fonctionner, en fait ce n' est pas le principe de la démocratie ou du communisme qui sont en cause, ce sont de belles idées au départ, mais ce qui ne fonctionne pas c' est l' humain : il est trop primitif.
Et cette primalité finit toujours par tout gâcher.
Le cerveau n' a pas évolué depuis 50000 ans , il est resté le même alors que la technologie et les idées sont les plus modernes.
On peut faire un parallèle avec l' informatique : c' est comme essayer de faire tourner un logiciel récent sur un ordinateur des années 80 cela fonctionnera, mais bonjour les bugs !
Tout espoir n' est pas perdu, dans quelques milliers d' années on y arrivera peut être !
cqfd.

T'Luvik a écrit:

Oui, cet épisode démontre les problèmes que peut engendrer une société "idéale" : suppression de la liberté, de la pensée, etc...

Si on supprime la liberte et la pensee, ce n' est plus une societe ideale !
Juste une dictature de plus !
Rappelez-vous ce vieil adage plein de sagesse : la liberte des uns s' arrête là ou commence celle des autres.
Pour vivre selon ce principe il est necessaire d' être a un niveau d' évolution suffisant : la connaissance est la clé.
Et notamment celle du bien et du mal, savoir se remettre sans cesse en question, toujours remettre en question ce que l' on croit savoir, ne cesser de vouloir s' ameliorer, et chercher a voir au dela des apparences !
La curiosité, l' insatiable curiosité, comme le dit Spock, cela est la cle de l' evolution, cela permet d' en savoir plus sur l' environnement mais surtout sur nous mêmes !
Une espece jeune comme l' humanité mettra un bon moment pour vivre dans une société idéale débarrassée des guerres, famines etc.
Pour cela la premiere etape est de se debarrasser du doute dans lequel elle est sans cesse plongee, de la peur qui n' engendre que la mefiance, qui elle engendre l' agressivite .
Le partage doit être la valeur de base, car partager permet de mieux connaître l' autre , ses différences , sa culture, sa pensée.
Il est nefaste de se renfermer sur soi, car ainsi cette peur nuit au developpement de la conscience, qu' elle soit collective ou non.

Une chose que je n'ai pas bien saisi sur cet épisode est qu'il n'explique pas pourquoi les membres du vaisseau savent comment être habillé pour aller sur cette planète.
Habituellement, ils ne changent pas de costume.
Autre regret, rien n'explique le pourquoi du festival...

Je suppose que le plus probable est qu'ils ont sûrement déjà observé la surface de la planète et les Archons depuis le vaisseau et savent donc comment se vêtir pour se fondre dans la population mais je me trompe peut-être.

Un épisode décevant, une fois n'est pas coutume.

L'atmosphère est certes plutôt réussie, étrange comme tout, mais ça manque d'explications. Quid du vaisseau écrasé 100 ans plus tôt ? D'où viennent les pouvoirs de l'ordi ? Comment marchent ses pouvoirs ? Pourquoi est-ce qu'ils ne fonctionnent pas sur tout le monde ? Beaucoup trop de lacunes à mon goût...

J'adore sincèrement cet épisode (malgré ses nombreux défauts) qui, sur le fond, parle clairement du fanatisme religieux. Après, on pourrait facilement faire un lien avec la purge d'American Nightmare.

Au premier visionnage, on peut ne pas vraiment comprendre l'épisode tant celui-ci manque de profondeur. Un peu plus de travail sur les origines et sur le personnage de Landru. Ainsi que sur l'équipage de l'Archon. Parler de la planète Beta III n'aurait pas été un luxe non plus. Il est vrai qu'un tel scénario aurait mérité un double épisode tant il est obscur. Et c'est là son principal défaut. En effet, on ne saura jamais réellement ce qu'est devenu l'Archon. D'ailleurs, la mission principale est très vite oubliée pour laisser place au mystère de Landru et au festival. Qui ne seront pas plus exploité que cela, sauf pour Landru. En fait, on se rend compte que le festival n'est pas important, l'Archon; heu... On s'en fou.

Bref, c'est un peu faiblard tout ça. De plus, pourquoi le Festival a lieu et avec quelle fréquence ? Cela n'est jamais clairement expliqué. Aucune explication n'est donnée quant à la fonction du "Festival" dans la société pacifiée régie par Landru.

Je lui donne un 4/10 pour le gâchis.

Je suis à peu près certain qu'un auteur a dû trouver des explications dans l'un des innombrables romans TOS. C'est typiquement le genre de carence à laquelle les auteurs Trek adorent pallier^^

Minos a écrit:

Je suis à peu près certain qu'un auteur a dû trouver des explications dans l'un des innombrables romans TOS. C'est typiquement le genre de carence à laquelle les auteurs Trek adorent pallier^^

Ouais, mais le problème c'est que les romans ne sont pas canons...

Oui, mais c'est toujours plaisant de découvrir des aventures inédites des équipages, même si ce n'est que pour le fun.

C'est vrai. Mais avec tout ça on est pas plus avancé

C'est pas faux !

Je me dis parfois qu'on pourrait faire des séries entières avec toutes les questions restées sans réponses... mais le problème est que de telles séries ne s'adresseraient qu'à un public averti et donc trop restreint pour intéresser des décideurs.

En me basant sur la liste des épisodes donnée ici, j'ai pensé qu'il s'agissait du vrai 1er épisode après le 2e pilote, mais après l'avoir vu, je me suis quelque chose ne collait pas : Spock fait déjà des prises vulcaines, par exemple. Wikipedia donne "6 au 14 décembre 1966 " pour les dates du tournage.

Là, je viens de capter que Stardates signifie "date stellaire" en bon français   (celui qui rigole attrape ma pantoufle sur le crâne)  Oui, mes agneaux, ça ne fait pas mes affaires, le franglais. Donc, je ne peux pas me fier sur la liste qu'a donnée Kyokoko pour trouver l'ordre de tournage. Chouette, dit le hibou.  

En soi, ce n'est pas grave. Ça m'a fait plaisir de revoir cet épisode et en VOST.  On retrouve un des filons scénaristiques de TOS : une planète qui présente des similitudes troublantes avec le passé de cette bonne vieille terre (passé occidental, les autres civilisations, on ne sait pas trop ce que c'est  faut pas trop en demander quand même, on est en 1966) Planète peuplée par ce qui ressemblent à s'y méprendre à des humains.

C'est un truc que j'adorais quand j'étais gamine : une planète qui replonge dans le (notre) passé. L'épisode m'a pas mal plu, plus que quand je l'ai vu en VF.  Et comme, entre temps, j'ai vu d'autres séries dérivées, immanquablement, j'ai pensé aux Borgs. Certes, les zumains ne sont pas modifiés pour en faire des créatures bioniques, mais on a la notion de corps, réabsorption et de perfection.

On reprend depuis le début. Sulu en tricorne dans un décor XIXe (allo, le costumier ?) se prend une décharge de bâton creux et devient gaga avant de se faire téléporter. C'est un des rares épisodes où on n'a pas sacrifié à la cohérence à ce point de vue là : la place du capitaine, c'est sur la passerelle. C'est aux subalternes d'aller en reconnaissance. Sulu est télétransporté mais Neil est absorbé par le corps.

On a droit alors au 2d détachement, de première classe, puisque le Capitaine, son second, le Doc et un officier non-récurrent débarque sur la planète. Spock cache ses jolies noreilles en rabattant la pèlerine de sa soutanelle sur sa tête. Et puis vient l'incident du festival.

Personne au cours de l'épisode n'expliquera pourquoi, dans une société parfaite, sans crime ni passion, les jeunes doivent donner cours à tous leurs bas instincts durant 12h00. Curieusement, quand j'ai vu ça pour la première fois, j'étais ado et j'avais trouvé ça normal : dans une société où tout le monde doit être gentil tout le temps, il faut bien consacrer un moment sur l'année à se défouler, pour ne pas devenir zinzin  

Une fois l'équipe de l'Enterprise chez Reger, Spock trouve normal de montrer ses jolies noreilles à tout le monde, sans qu'aucun de ces braves messieurs ne pensent à l'interroger à ce sujet. Il y a trois messieurs, deux immunisés et un acquis à la cause du despote. Même celui-là n'affiche pas de sourire béat ni ne tient de discours préfabriqué pour lobotomisés.

Dans cette société copiant le XIXe siècle, le tyran suprême s'appelle... tadadam (roulement de tambours !) Landru !
Qu'est-ce quil est passé dans la tête des scénaristes pour aller dégotter ce nom-là ? Landru, le Français qui zigouillait ses maîtresses, se remplissait les fouilles avec leur fric et les faisait passer à la cuisinière après les avoir fait passer à la casserole.

Eh bien ici, Landru est un ordi créé 6000 ans plus tôt, par un bienfaiteur de l'humanité ... coincée au XIXe siècle. Un ordi que ce cher capitaine Kirk rendra complètement marteau à force de le raisonner, au point que le malheureux ordinateur de bon-papa fera hara-kiri, rendant ainsi sa raison à Sulu (et pas qu'à lui, mais je ne pouvais pas rater ce bon mot)

Il y a toute une réflexion sous-jacente sur ce qu'est l'humanité, la créativité, l'imperfection inhérente au fait d'être humain, le poids du collectivisme (un petit coup de coude dans les côtes des discours marxistes-léninistes, un coup pied dans le tibia du géant soviétique ?)

Etrangement, c'est Spock qui relèvera l'absence de créativité mortifère, argument repris par Kirk dans sa diatribe, mais c'est aussi Spock qui se fera quasiment traité d'ordinateur un peu plus tard parce qu'il préfère la logique et qui esquissera quelque chose ressemblant vaguement à un sourire.

Une société anarchique et délirante.

Du délire, on peut parfois passer à une logique qui
peut être différente de ce que l'on connaît et
ce dont on a l'habitude mais pas nécessairement
illogique. Ce n'est pas le cas ici.

Il s'agit tout simplement d'une secte soumise
à l'autorité d'une machine.

Mettre fin à une machine calculante de type
ordinateur, c'est facile : il suffit de prouver
que ses décisions sont illogiques. Façon
de procéder courant chez TOS.

Episode fort ennuyeux.

J'ai mis 4.