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Au cours d'une mission de routine, une archéologue est tuée. Elle laisse un enfant seul, qui a perdu son père il y a 5 ans. Worf se sent coupable, car il commandait la mission. Et Wesley est rappelé a de douloureux souvenirs...

Une épisode surprenant, original et émouvant. Très joli façon de traiter le deuil à bord d'un vaisseau spatial, ce que d'habitude on nous suggère a peine. Joli façon aussi de traiter l'enfance, pour une fois on est pas dans les clichés que nous servent les wesley's épisodes. Et puis Worf, il est touchant... Joli aussi ce que dit Picard à la fin, comme quoi nous sommes mortels, et la mort et la tristesse fait partie de notre vie humaine.

Vraiment, j'ai bien aimé

Intéressant cet entité qui se sens responsable de la mort du parent. Au point de vouloir s'en occupé pour toute l'existence du garçon. Et en même temps il manque à cet entité un vision d'ensemble... comment subvenir aux besoins d'un être humain tout au long de sa vie... ? Y avait-il plusieurs entités pour former une communauté... ? dans lequel cas c'était viable... mystère... mais je crois que ce n'était pas le but du sujet qui était le deuil, évidement... mais bon c'est ça le bon coté de star trek... y'a beaucoup d'angle d'approche..

Le personnage de Worf dans cet épisode prend une ampleur jusque là inconnue , digne de son évolution DS9.

"Il faut que nous donnions un sens ensemble à sa mort"...
Worf se bat contre l'insignifiance de l'existence, c'est un guerrier du sens, un grand philosophe. Il est très loin d'être le "microcerveau" dont parle Q et c'est tout à fait compréhensible puisqu'un être omniscient , omnipotent,et infini ne peut donner de sens aux choses puisqu'il participe de ces choses.
Worf, c'est l'impuissance faite sagesse, le combat contre l'absurde, la règle dans le chaos.

Alors ici , je l'adore.

L'entité ici me paraît prise de folie : elle prétend aimer l'enfant mais veut le soustraire à tout son envirronnement, comme si elle avait un besoin de pallier un manque immédiat sans prendre en considération le bien de l'enfant, mais en tenant compte davantage de son manque à elle.
Elle est le contraire de Worf : elle incarne la possessivité , le contrôle, le laisser-aller dans la pulsion pour ne pas régler et vivre avec la douleur.
L'entité n'est que douleur égocentrique prête à tout , ici sous la bannière de l'amour, alors qu'en fait elle en est bien incapable.

Ce n'est qu'au dénouement où l'on voit par son départ définitif qu'elle semble comprendre et s'éveiller. Il est ainsi logique qu'elle quitte sa planète comme elle quitte sa folie.

Bref, un très bon épisode fin , riche.

Je note 9

Je suis tout à fait d'accord avec l'avis général : j'ai aimé cet épisode, pour les mêmes raisons, c'est bien du Star Trek.

Un bon épisode, je met un 8

Comme vous le savez, je suis un grand admirateur de Ronald D. Moore donc The Bonding est le premier script qu'il a vendu et lancer sa carrière. j'ai revu l'épisode récemment et je suis étonné ( à moitié) que tout les thémes fétiches de RDM & qui exploitera plus tard sur BSG2003 sont déjà là. La mort, le travail de deuil , les croyances que celle ci engendre.

Du bel ouvrage donc, un épisode qui se bonéfie avec le temps. un bon petit 9.

J'ai vraiment apprécié cet épisode. Et pour une fois, je trouve que Wesley était vraiment bien (à vrai dire, je le trouve vraiment bien quand il est tout seul, sans maman Crusher), il dit à Picard ce qu'il a sur le cœur depuis qu'il lui annoncé la mort de son père.

J'ai aussi adoré le fait que Worf soit aussi affecté par la mort de la mère du petit Jeremy Aster, j'ai encore plus apprécié le fait qu'il célèbre la filiation.

Autre chose, j'ai été soulagée de voir que ça a aussi affecté Picard dans ce qu'il dit au sujet de la mort, de la vie, et Riker fait de même aussi mais plus tôt dans l'épisode.

En plus, épisode écrit par Ron Moore !

Ha, un bon épisode qui m'affecte plutôt pas mal, parlant de cette difficulté d'apprendre à un enfant la mort d'un de ses parents. Ils y parviennent plutôt pas mal. Pour ma part on me l'a appris sans m'en parler et je me suis retrouver dans cette attitude de ce garçon froid et presque indifférent, bloquant toute émotions. 
J'ai bien aimer l'attitude de worf et le discours de picard.
Plus j'avance dans cette série plus je me pose la question: y a t'il encore un personnage aillant ses deux parents avec lesquels ils n'ont aucuns différents???? ^^

Allez, un petit débrief plus élaboré que d'habitude de l'épisode. En plus il le vaut bien, je lui mets 10.

Picard qui prend la main de Jérémy quand il lui apprend la mort de sa mère, c'est un événement ! On voit bien son évolution vis-à-vis des enfants depuis le début de la série.

Le parallèle de la situation de Jérémy avec celle de Wesley est flagrant, et la scène entre ce dernier et Beverly est très émouvante.
On a également droit à une belle tirade de Riker, qui estime que si on pleurait n'importe quel mort autant que ceux qui nous sont chers, les guerres du passé auraient généré nettement moins de morts.

Worf prend mal les choses : il a perdu quelqu'un sous ses ordres et ne peut même pas se venger, les responsables étant morts depuis des centaines d'années. On sent toute la frustration qui s'accumule. Et il se fait joliment moucher par Troi qui, quand il refuse de parler sous prétexte que les chefs sont seuls, comme Picard, lui rétorque que Picard parle avec elle. Par ailleurs, elle a bon dos, la solitude du chef : il n'en parlait pas quand, avoir pécho K'heleyr, il a voulu faire avec elle la cérémonie du mariage

Houla, ça part en sucette quand la mère défunte débarque ! Heureusement, Troi est là pour la détecter alors que les senseurs en sont incapables. La fausse mère est quand même à moitié flippante, à faire apparaître ce qu'elle veut et disparaître quand elle veut.

Je trouve qu'il y a un côté Charlie X chez ces êtres. Ceux qui avaient trouvé sauvé Charlie lui avaient fait vivre une vie imaginaire, pour son bien, pensaient-ils.

L'explication finale est géniale : la guerre organiques-êtres d'énergie a vu les premiers s'autodétruire, à force, et les seconds ne veulent plus que les souffrances du passé aient à nouveau des conséquences, d'où leur ferme intention de prendre soin de Jérémy, en forme de pardon et d'assumer leurs responsabilités... sauf que comme Picard le souligne, Jérémy ne vivra pas sa vie mais vivra dans un souvenir à chérir.

Et boum, Wesley arrive et se déleste du poids de ce qu'il a ressenti à l'époque où Picard est venu lui annoncer la mort de son père. Et en miroir de ce qu'il a vécu, élevé par des humains après la mort de ses parents klingons, Worf veut faire de jérémy son frère, via la cérémonie du R'uustai.

Et là, la créature d'énergie comprend qu'il sera mieux entouré et s'en va. Je mets 10.

Deux autres trucs qui n'ont rien à voir : les commbadges et les portes automatiques. Quelqu'un comprend-il quelque chose au fonctionnement ésotérique de ces trucs ? Pour les commbadges, parfois tu appuies dessus, parfois non. Parfois tu dis "terminé", parfois non. Le truc lit dans les pensées, pour savoir quand il doit s'arrêter de transmettre ? Et pareil pour les portes automatiques : elles ne s'ouvrent pas forcément quand on se rapproche, parce qu'elles sentent qu'on va changer d'avis et faire demi-tour ?

Sujet difficile : un enfant se retrouve sans parent.
La situation est aggravée par la présence de cette
entité Alien. J'imagine alors Picard comme "perdu
au fin fond de l'espace"

Picard a raison de présenter les membres de
l'équipage comme étant en quelque part une
seconde famille. Et même si Troi est sceptique
au départ, la proposition de Worf est finalement
retenue. Bien ou pas ... question de point de
vue. Je dirai que c'est mieux que de grandir
sans avoir de repère.

Un détail cependant : la mère du garçon telle
qu'elle nous est présentée en illusion ne
ressemble pas à un membre de l'équipe
d'exploration.


J'ai mis 6 à cet épisode.

Je me suis dit : tiens, ils ne connaissent pas les cinq phases du deuil.
Du coup, je me suis replongée là-dedans et ...
... les cinq phases du deuil ne concernent pas le décès d'un proche mais l'annonce d'une maladie mortelle ou incurable.
Ce ne sont pas des points incontournables. Tout le monde ne connaît pas toutes ces phases, ni dans l'ordre ou elles sont énoncées.
Je vais quand même les citer : le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l'acceptation.

Dans l'épisode Troi va pointer la colère sous-jacente du jeune Jérémy.
Il ne passe pas d'abord par le déni. Le déni  va être induit par l'Alien.

Le déni fasse une très très mauvaise nouvelle, c'est quelque chose que j'ai expérimenté plusieurs fois au long de ma vie.  Le cerveau ne parvient pas à assimiler la réalité. Il  lui faut du temps.
"Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, je n'arrive pas à le croire".
Ce ne sont pas seulement des phrases toutes faites, c'est une réalité psychologique.
Jérémy ne réagit pas comme ça et ça me paraît tout à fait artificiel. Je ne le vois pas réagir comme devrait le faire un enfant.
Assez étonnant qu'il puisse se retrouver tout seul à un moment donné, à  consulter les photos sur sa tablette (belle anticipation) On pourrait s'attendre qu'un enfant qui doive faire face à un tel décès soit particulièrement entouré.
La psychologie du XXIVe siècle a du retard sur celle du nôtre. Un tel état de chose relèverait plus du XIXe siècle.

J'ai bien aimé la réflexion de Picard sur la présence d'enfants à bord. Elle m'a toujours posé question dans la série. Deep Space Nine commence tout de même avec un drame causé par cette politique.

Tant qu'on fait de l'exploration, les risques sont limités mais quand on rencontre des Romuliens ou même des Borgs ...  Vous vous imaginez qu'un porte-avion hébergerait non seulement son équipage mais aussi les familles de l'équipage ?

Le point positif, c'est la conjonction des expériences communes à Wesley, Worf et Jérémy. Des êtres très différents mais qui ont un point commun.

Le grand Worf bourru et le frêle Jérémy qui vont se retrouver réunis à travers une cérémonie klingonne.
Mais malgré cette fraternisation Jérémy disparaîtra des radars dans la suite de la série.