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J'aime beaucoup cet épisode . L'idée de départ est géniale et le Spock passionné vraiment intéressant .Mais je ne comprends pas pourquoi ce voyage dans le temps modifie le comportement de Spock . La logique des vulcains est due à une discipline qu'ils imposent à leurs esprits dès leur plus jeune âge . Pourquoi le fait qu'il arrive à une époque ou ses semblables n'ont pas encore acquis leur contrôle émotionnel lui fait-il perdre le sien ? peut-être que les dons télépathique de Spock pourraient en être la cause mais Sarpeidon est à des années lumière de Vulcain . Bref de toutes façons ça rend le Spock de cet épisode bien différend de celui auquel on est habitué , il a l'air d'aimer réellement Zarabeth et l'on voit qu'il a beaucoup de mal à l'abandonner à la fin ,heureusement qu'il conserve une partie de son sens des responsabilités sinon McCoy aurait été condamné à tenir la chandelle jusqu'à la fin de ses jours .
Il existe des suites en roman de cet épisode , j'avais attaqué à lire "Le Fils du passé " paru chez Fleuve Noir , il y était question du fils que Spock aurait eu avec Zarabeth .

Cet épisode est celui que je préfère en TOS.

Oui lorsqu'on vit dans le passé, on abandonne son avenir mais un bref détour et on le modifie.

très intéressant en effet ! on n'a pas toutes les explications, mais voir Spock émotif et passionné du à une sorte de régression marche bien ! Le personnage en ressort même plus élégant et complet.

Alors vous allez peut-être dire que mon amie délire un peu mais je trouve son point de vue justifié et j'aimerais donc vous demander votre avie.

Ne pourrait on pas affirmer dans une certaine mesure que cet épisode est une sorte de réadaptation de la caverne de Platon ?
Je m'explique . Imaginons que la grotte de Zarabeth représente la caverne et Spock le dehors, la connaissance, la vérité .
La caverne est faites certes d'illusion, mais quand Spock rentre dans cette petite bulle il y est tout à fait charmé, attiré par cette vie qu'il pourrait mener , faite de solitude, là où il pourrait être comme il veux , sans responsabilité . Quand on lui parle de la possibilité de partir il ne veux pas écouter logiquement les arguments .
D'un autre coté quand McCoy et Spock demande à Zarabeth comment partir ou si c'est même possible ; elle ni en bloc . Elle dit au départ que c'est impossible et plus tard que oui mais qu'elle pourrait mourir... Et finalement on comprends qu'elle pourrait essayer de partir mais qu'elle a trop peur d'essayer . Tout comme cet homme de la caverne de Platon qui découvre le dehors , qui prends peur et qui finalement retourne dans la caverne, loin de la vérité de la vrai vie .

Cet épisode je trouve que c'est un peu ça . Spock veux fermer les yeux sur la réalité et se bercer dans l'illusion d'une vie " normal" avec Zarabeth. Zarabeth est cette illusion .
Mais a la fois Zarabeth est cet homme de la caverne de Platon qui refuse la possibilité de vivre dans un ailleurs , dans la vrai vie .
Dans cet épisode on voit toout d'abord un Spock charmé par l'illusion puis qui petit à petit revient à la réalité, à la raison . Une sorte de lutte intérieur profonde .

Je ne suis pas une experte de l'argumentation alors peut-être qu'il y a des erreurs dans la thése mais je trouvais quand même ça interessant d'en parler

Non, ne sois pas désolée, c'est très pertinent comme réflexion, l'analogie est même frappante.

Bravo Elaïssa  

Le capitaine Kirk symboliserait le passage de la lumière à l'obscurité, de la connaissance vers l'ignorance. Pris pour un sorcier, il ne souhaite pas vivre comme un prisonnier et s'échappe rapidement de la caverne choisie par erreur dans la Bibliothèque de Sarpéïdon.

Le Lieutenant Spock symboliserait aussi le passage de la lumière à l'obscurité, de la connaissance vers l'ignorance. Il est victime de Zarabeth, la prisonnière qui lui met doucement ses chaines autour du cou.

L'Atavachron symboliserait la préparation, les chaines psychologiques de la foi des prisonniers où il devient très difficile de s'évader de cette condition.

Maccoy, la sagesse et la raison.

Félicitation à Elaïssa et son amie Zarabeth pour nous avoir donné une nouvelle bonne raison de rester coincé à discuter dans la Caverne Francophone Star Trek.  

Attendez un peu juillet , pour l'instant nous n'avons pas le temps mais quand nous aurons le BAC en poche nous allons vous embêtez à loisir avec nos analyses et autre théorie farfelu xD
Nous risquons de passer tout l'été sur le forum
Comment ça on pourrait sortir ? aller à la plage ? entretenir notre vie social ? ... Mais naaan x)


... Ces flocons de neige sur l'écran me perturbe

Fort belle analyse.. Il faudrait que je revois l'épisode sous ce point de vue..
Oui en y repensant,  il y a un peu de la caverne de Platon dans le monde de Zarabeth..Spock affronte l'une de ses peurs les plus intimes : ressentir des émotions, son humanité.. L'une des qualités du scénario, c'est qu'il soit prisonnier avec Bones, le symbole du coeur,  de l'humanité  de La Série Originale..

Oui une vie normale n'est pas faîtes pour lui, comme elle ne l'est pas pour Kirk non plus.. All Our Yesterdays est un peu le City On The Edge Of Forever de Spock.

Citation :

Cet épisode je trouve que c'est un peu ça . Spock veux fermer les yeux sur la réalité et se bercer dans l'illusion d'une vie " normal" avec Zarabeth. Zarabeth est cette illusion .
Mais a la fois Zarabeth est cet homme de la caverne de Platon qui refuse la possibilité de vivre dans un ailleurs , dans la vrai vie

Un peu comme Edith Keeler ( City On The Edge Of Forever ), Zarabeth est un personnage aimé  qui doit être sacrifié..Elle ne refuse aucune possibilités , elle ne peut pas suivre Spock dans sa réalité au risque de mourir.

Quelque part il y a comme une rime poétique , une sensation de boucle bouclée avec le premier vrai épisode pilote de Star Trek : The Cage qui explorait le même thème de l'amour et de l'illusion.. Pike quittait l'amour de sa vie pour poursuivre sa randonnée des étoiles.

Buckaroo a écrit:

Zarabeth est un personnage aimé  qui doit être sacrifié..Elle ne refuse aucune possibilités , elle ne peut pas suivre Spock dans sa réalité au risque de mourir.

Du point de vue de la caverne de platon, on peut se demander si finalement, L'atavachron n'est pas une chaine psychologique comme une religion et qu'elle aurait pu suivre Spock sans aucun problème. Si j'étais auteur de Fanfic, je pense qu'elle arriverait à passer ce cap.  

Ah, Sarpeidon, qui a donné lieu à des suites en romans plutôt chouettes !

J'aime bien le pré-générique, avec Kirk irrité par Atoz qui va très vite partout. Ouaip, un hologramme ou quelque chose du genre, je pense. Ah, bingo !

Ah, super, le concept de porte temporelle. Kirk chez les mousquetaires, pourquoi pas. Pour McCoy et Spock, c'est plus tendu dans la glace... jusqu'à ce qu'ils soient recueillis.

Bon, Kirk a du bol de tomber sur quelqu'un étant venu du futur et hop, après deux-trois péripéties de remplissage, on va dire, il peut rentrer. Mouais.

Zarabeth. Elle vit à une époque glaciaire mais se balade en bikini dans sa caverne. Okaaaaay... L'explication de la source d'eau chaude au fond de la caverne, c'est une précision utile : elle aurait manqué si elle n'avait pas été là.

Alors a priori, franchir le portail altère le cerveau, genre te ramène à ce qu'il était 5000 ans. Ce qui implique que Spock a perdu sa logique, même si on sent bien qu'il lutte. Il a trouvé son âme soeur dans la solitude, Zarabeth, mange de la viande et hop, au lit !

Heureusement, Kirk les ramène, sans Zarabeth qui ne le peut : apparemment, pour les autochtones, refranchir le portail tue immanquablement.

Le tout était plutôt pas mal, notamment pour le concept "la planète va exploser, alors comme on n'a pas de vaisseaux, on va chacun retourner à une époque du passé". En matière de pollution culturelle, ça peut être un désastre, mais apparemment, ils ont été "mentalement" préparés pour se fondre dans l'époque où ils trouvent refuge.

Je mets un 7. Un 7+, on va dire.

C'est l'épisode que j'appréhendais puisqu'il est l'avant-dernier. Mais je l'ai trouvé vraiment pas mal fait.
On retrouve cette naïveté propre à la série de projeter des réalités très terrestres (la France des mousquetaires) sur d'autres planètes.
L'épisode Zarabeth où l'on voit Spock devenir humain, je n'ai pas d'autres termes, consommer de la viande et autre chose aussi et puis une fois le portail franchi dans l'autre sens, il redevient vulcain avec une froideur lucide ou une lucidité glaciale : elle est morte et enterrée depuis 50 siècles. Requiescat. Les Vulcains parlent latin où l'on doit ça à la VF ? Je n'ai pas vérifié.
Je pense que si Zarabeth ne peut pas franchir le portail dans l'autre sens, ça fait partie de sa condamnation.
Un très bon épisode.

Pour les Vulcains qui parlent latin, pas sûr. Mais Spock est un cas à part :
- sa mère est humaine, elle a sûrement souhaité lui apprendre la culture humaine (en plus, elle est professeure, il me semble).
- l'arrière-grand-père de Spock, Solkar, fut le premier ambassadeur vulcain sur Terre.
- le grand-père de Spock, Skon (ou parfois Sakron) a traduit les enseignements de Surak en anglais.
- ajoutons une soeur adoptive humaine, Michael Burnham, et ça en fait des liens avec la Terre !

Bref, s'il ne connaît rien à la Terre, ce serait vraiment à désespérer !

A l'époque où l'épisode a été tourné, seul le premier fait était établi  et puis, des tas de gens sur terre ne parle pas latin ou ne connaisse pas l'expres​sion(très catholique)  
Ce sont des détails, en fait. Le plus marquant dans l'épisode c'est le passage du portail qui fait changer le caractère de Spock du tout au tout.

Lourima a écrit:

Les Vulcains parlent latin où l'on doit ça à la VF ? Je n'ai pas vérifié.

Voici la transcription de l'échange qu'ils ont dans la VO :
«
SPOCK: There's no further need to observe me, Doctor. As you can see, I've returned to the present in every sense.
MCCOY: But it did happen, Spock.
SPOCK: Yes, it happened. But that was five thousand years ago. And she is dead now. Dead and buried. Long ago.
»

Merci ! Donc, c'est une fantaisie des traducteurs francophones.

Et plusieurs mois plus tard, en VOSTF; c'est toujours l'épisode que j'appréhende parce qu'il est l'avant-dernier.

Si l'on met de côté les faux raccords (faut pas être Michel d'Allociné pour qu'ils vous pètent à la figure) et l'incongruité d'un Spock qui régresse de 5000 ans alors que McCoy reste "civilisé", c'est un des meilleurs épisodes de la série.

L'histoire est très bien construite, puisqu'on ne découvre qu'un peu trop tard ce qu'il est advenu des habitants de la planète. Atoz en plusieurs exemplaires, les quiproquos et Spock qui se tape la superbe Zarabeth et consomme de la chair au propre comme au figuré pendant que Kirk se ronge les sangs pour faire revenir tout le monde, tout cela fait un très bon scénario.

Expérience étrange et intéressante.

Impressionnant ce portail vers le passé.

Et Spock qui tombe amoureux
A vrai dire cette femme des glaces ne laisse personne de glace

J'ai mis 7 à cet épisode.

Encore cette grosse ficelle consistant à présenter le passé d'autres civilisations comme identique au notre, y compris dans les costumes. Ce qui permet de garder le téléspectateur dans qqchose de connu (en l’occurrence : les mousquetaires ou l'homme de cromagnon).

Décidément, même au fin fond de l'ère glaciaire, ils arrivent à placer une fille en bikini   . C'est fou comme l'art du brushing était développé à l'age de glace.

Visiblement, Spock en avait marre que ce soit toujours Kirk qui emballe. Spock méconnaissable en vulcain primitif (je veux bien que la bibliothèque formate ses visiteurs, mais c'est étonnant/incohérent que ça n'ait pas autant (si ce n'est davantage) affecté les humains Bones et Kirk (ou la jolie fille des cavernes du reste)).

Bref, le contexte de l'épisode est intéressant (une bibliothèque sur le point de bruler). L'idée d'une bibliothèque "vidéo" est aussi intéressante. Maintenant, à part pour voir (inexplicablement) Spock fou amoureux, je ne vois pas l"intérêt de cet épisode.

4/10